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Freeride dans le Cantal

Une bonne rando Fwiwaïde/Enduro dans les Monts du Cantal, ça vous tente ? Attachez votre casque, c'est parti !
article Trip
Une bonne rando Fwiwaïde/Enduro dans les Monts du Cantal, ça vous tente ? Attachez votre casque, c'est parti !

Début de l'aventure

L'histoire débute à Mandailles, petit village pitoresque du Cantal. Mandailles est encaissé au fond de la vallée de la Jordanne et est bien connu pour être le dernier lieu habité avant d'attaquer l'ascension du Puy Mary (qui culmine tout de même à 1787 mètres d'altitude).

Pour ceux que cette bonne ballade intéresse, voici les cartes pour se rendre à Mandailles depuis Aurillac, puis au Puy Mary depuis Mandailles. C'est pas difficile, suffit de suivre la route... et il n'y en a qu'une !

Nous sommes six à rouler cette fois-ci : Titi, Le Sté, Nico, Vincent n°1, Ben et Vincent n°2 qui vous conte cette histoire.

[...] en essayant de ne pas prendre l'option chute de 500 mètres dans le vide, sous peine d'arriver en retard pour le dinerLe but du jeu est de laisser deux voitures à Mandailles, de monter tout le monde dans les deux autres voitures au niveau du Puy Mary. Une fois en haut, on longe les crêtes sur une dizaine de kilomètres, en essayant de ne pas prendre l'option chute de 500 mètres dans le vide, sous peine d'arriver en retard pour le diner.

Arrivés en bas et bien crevés de notre journée, on remonte (en voiture) chercher les deux voitures restées en haut et on plie bagage. C'est ce qu'on appelle dans le jargon scientifique le principe de la navette et on salue titi pour son sens de l'organisation navettistique qui pourrait faire rentrer un éléphant dans une Twingo.

 

 

Les crêtes

On monte donc comme prévu à deux voitures, avec six spads et autant de gus prèts à se payer une bonne tranche de gros vélo. Arrivés au Col du Puy Mary, on débarque tout le matériel, on casse la croûte et Titi en profite pour nous faire une démonstration de sa pilosité torsale... Sur quoi on s'équipe et en avant !

La petite ballade bucolique débute par du poussage brutal (qui nous rappelle qu'il nous manque toujours les piolets et les baudriers pour nous encorder) sur un sentier qui débouche au bord de la route.

Pour trouver cette trace, il suffit de se garer au parking du Puy Mary, puis de redescendre de quelques centaines de mètres sur la route d'où vous êtes arrivés et vous apercevrez un petit sentier qui monte quasiment tout droit dans la bruyère... Vous y êtes et ça grimpe !


Une fois cette montée passée, on arrive sur les crêtes qui vont du Puy Mary au Puy Griou. Durant notre escapade, nous allons rester sur les crêtes jusqu'au pied du Griou où nous piquerons alors en descente pour atterrir dans le fond de la vallée.

Le passage sur les crêtes est technique au début puisque le single est très étroit et qu'une chute pourrait faire des dégats si le vélo se mettait à partir dans la pente. Tout le monde roule alors sur les freins et tranquillement.

On rejoint ensuite un chemin plus large vraiment ludique avec des ecaliers en descente et des petits passages bien techniques. On profite de l'occasion pour se tirer la bourre gentillement tout en faisant attention aux nombreux randonneurs qui profitent aussi du beau temps.

Après ces quelques tours de roues qui nous on remis en confiance, nous arrivons à la Brèche de Roland. Il s'agit d'une rupture dans le sentier. Ce qui veut dire que nous avons devant nous un mur vertical qu'il va falloir descendre... Puis remonter de l'autre côté. Inutile d'espérer passer à vélo, même en étant un as du trial. Et pour cause, le cheminement ressemble plus à de l'escalade qu'à autre chose.

On pose donc les vélos pour se préparer au portage. Seulement, la paroi est tellement abrupte que nous devons faire une chaine pour passer les biclous. Chacun prend position dans la roche et c'est parti.

Permier constat, on aurait mieux fait de prendre des vélos légers car c'est rude (On en vient à haïr son spad de 18kg). C'est d'ailleurs d'autant plus rude que nous n'avons pas le droit à l'erreur vu la pente sous nos pieds. C'est bien simple, si le vélo nous échappe, il faudra aller le chercher 800 mètres plus bas en miettes. Alors on serre les fesses et surtout on reste souple sur les appuis pour ne pas déraper !

Une fois arrivés en bas, on souffle quelques minutes et il faut déjà repartir avec la même chose qui nous attend de l'autre côté, en montée cette fois. Re-chaine, re-serrage de fesses et re-haïssement de spad...

Quelques minutes après, la brèche est enfin derrière nous. Une pause dans la bruyère s'impose pour récupérer un petit coup. On en profite pour régler le spad du Sté qui déraillait tandis que titi pose pour les photos.

On repart sereinement par les crêtes sur un petit single track vraiment sympa qui traverse la montagne et ludique, en pente douce au milieu de la bruyère. Nous sommes les uns à la suite des autres et on se tire la bourre, chacun mettant la pression à celui de devant qui fait de même avec son prédécesseur.

 

Le Griou

Nous arrivons enfin au Col de Rombières qui précède le Puy Griou de quelques kilomètres. Une fois au col, il faut suivre la direction du Puy Griou (des panneaux indiquent le chemin)... En plus, le Griou, on ne peut pas le louper : c'est la montagne en forme de pointe droit devant !

Nous y sommes presque et pourtant, le petit sentier pour y arriver va nous achever. C'est de la montée pourtant tranquille en faux plat, mais le genre de faux plat qui casse les jambes en fin de journée. De l'avis de Ben, venu avec son gros vélo plus prévu pour la DH qu'autre chose, "C'est le sentier le plus crevant que j'ai fait de ma vie !". Les moins courageux terminent d'ailleurs à pied.

Nous voila enfin au pied du Puy Griou et là on ouvre bien grand les mirettes car le paysage est sublime. Les Monts du Cantal tout autour et une vue imprenable qui peut plonger au plus profond de la vallée aux plus hauts sommets du Massif Cantalien font rêver. Un régal !

Après quelques minutes d'extase, il faut penser à repartir et vu ce qui nous attend, tout le monde a la banane : 5 kilomètres de descente depuis le pied du Griou où nous sommes (1600 m) jusqu'à Mandailles (800 m) que l'on devine dans le fond de la vallée. Le terrain est magique, alternant successivement entre pierrier au début, sous-bois roulant ensuite, bosses naturelles, single en sous-bois pour terminer par un sentier large et en épingles, idéal pour se tirer la bourre. Bref, le genre de descente qui vous trotte un bout de temps dans la tête !

Vous comprendrez donc qu'à partir de là il n'y a plus de photos... Seules les sensations priment ! Je vous abandonne donc au pied du Griou, quelques minutes avant le nirvana :

7 Commentaires

ASTone Très bon article. Jolies photos. Bonne idée d'avoir balancé les cartes...ca permet de situer un peu l'action...et éventuellement de se la faire entre potes. Merci
 

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Shadyhadry01 Super le reportage!! ;)
Sympa la sortie mais le gars il a du galéré pour monté avec son scott nitrous....xD
 

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faboule pas mal les gars, mais c'est assez dommage que les personnes vivant dans le cantal motivé à rouler, ne soit pas au courant des sorties...

 

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