Une course d'enduro en VTTAE

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Une course d'enduro en VTTAE

L'aventure endurisante.

article Enduro series

L'aventure endurisante.

Blausasc, 9 mai 2015, c'était la première manche des Enduro Series, la Coupe de France d'enduro... Nous en avons déjà parlé, mais Blausasc, c'était également la première manche du Trophée d'enduro VTTAE by Giant.

Pour l'occasion, Giant nous a invité pour faire la course, nous, 26in, mais aussi Velo Tout Terrain, Big Bike, Pinkbike, Bike, VTT Mag, VeloVert etc etc...
En gros, tous les médias intéressés de près ou de loin par l'enduro étaient conviés à venir se tirer la bourre sur une course d'enduro avec des Giant Full-E que l'on pouvait arranger à notre sauce. Seule contrainte, respecter la législation et donc ne pas toucher au moteur, ça tombe bien, on n'y connait rien. 



Une course d'enduro en VTTAE



Nous voila donc en route pour une course d'enduro avec un vélo d'environ 22kg et 130mm de débattement à l'arrière. 

A ce moment là du récit, car c'est un récit que vous êtes en train de lire, je vais changer de style pour passer à la première personne, tant ce qui va suivre est une expérience personnelle. 

Le vendredi


[16h00] Me voila donc en route pour le sud, avec tout l'équipement du parfait enduriste, 2 casques, un sac à dos qui porte de l'eau et une dorsale. Mon expérience en terme de courses d'enduro est assez limitée, elle se résume à un facial sur un chemin DFCI au milieu de la SP1 de l'enduro des Dentelles, un moment assez désagréable. 


[18h07] Dès l'arrivée sur Blausasc, les premiers regards des pilotes présents sont assez taquins, Baptiste Gaillot en tête... (Tu le paieras !). Nico Quéré et Cécile Ravanel, qui attendent patiemment pour le contrôle technique, tentent même un "T'es perdu ?" suivi d'un "Et en VAE en plus ! Feignasse !".
J'étais loin de me douter que ces petits tacles ne seraient que le cadet de mes soucis durant ce week-end de dérive. 


[18h32] Premier moment de gêne, le contrôle technique, outre le fait de se faire chambrer, il existe une réalité pour les engagés VTTAE, ils n'ont pas à faire la queue car le contrôle ne porte pas sur les mêmes éléments que les enduro "classiques"... Ce n'est pas un passe droit de la presse, juste pour les "Assistés". Voila comment on évite l'heure d'attente des inscriptions. 


[19h02] Les formalités administratives passées, place à la déconne dans le paddock avec les copains, les conneries fusent, les moqueries continuent, mais plutôt bon enfant... L'effet de surprise était déjà passée.
Et puis les premières discussions sur le format de course prennent le pas, les recos obligatoires avec "jardinage" interdit et les 4 spéciales à faire finalement 2 fois en configuration "courses", mais cela n'entame pas le moral des gaillards pressés d'en découdre... L'enthousiasme est généralement contagieux, il finit donc par me gagner.


[23h12] Après, un bon repas à l'Auberge de la Madone à Peillon et une poire c'est l'heure du dodo, je commence doucement à m'éloigner de la bonne conduite de l'enduriste qui dort dans son camion et qui a du manger des nouilles à la tomate... Mais il était important de continuer la logique de "l'Assisté". 


Le Samedi

[6h31] Réveil, histoire d'être bien réveillé quand j'attaquerais les recos, je profite de ce moment pour passer un coup de Skype à Yoann Barelli, qui va me servir de guide spirituel ! 


Une course d'enduro en VTTAE


[7h36]
- Salut Yo ! 
- Salut Nico, ca roule ? 
- Je suis à Blausasc, pour faire l'ES en VTTAE. 
- hahaha, tu déconnes ? 
- Non, regarde dehors, c'est chez toi ! 
- Oh p*****, trop bon ! Par contre vu la gueule du ciel, vous allez bruler ! 
- C'est possible, tu as un conseil ? 
- C'est facile l'enduro... Placard, placard, placard, même en recos, sinon tu te déconcentres. 
- Déconne pas, c'est sérieux là... 
- Ben, je déconne pas
- Merci Yoann. 
- Tu me raconteras? 
- Crève ! 


[8h16] L'arrivée sur le paddock le samedi matin reste peut-être le meilleur moment du week-end, il fait doux, tout le monde est à ses affaires, on prend des réserves car la journée s'annonce longue, et puis les VTTAE partent en premier, donc pas trop de pression. 

[9h04] Ah ! Enfin ! On tourne enfin les jambes en mode cruising sur la liaison 1. Le départ par groupe de 3 fait que je me retrouve avec Benjamin Lacoste de Velo Tout Terrain et Philippe Palleron de VTT Mag. On discute et on commence à parler produit. 

Jusqu'à une petite descente bien raide en liaison et le constat que le grip n'existe toujours pas à Blausasc... J'ai beau le savoir, à chaque fois c'est la surprise ! C'est plus facile de rouler dans la boue de Morzine que dans les pavasses du sud. 

[9h09] Premier raidard de la liaison 1, impossible de monter sur le vélo et obliger de pousser... P*****, c'est lourd le nucléaire ! 


Une course d'enduro en VTTAE


[9h31] Finalement, cette première liaison est une aubaine pour le réveil musculaire et puis quel bonheur de se retrouver au départ de la SP1 avec JP Bruni, Claude Vergier et finalement toute la fine fleur du VAE sudiste... Et puis l'ouvreur, Fabien Barel accompagné du Top 20 arrivent également. L'ambiance est toujours décontractée, les petites vannes fusent et on commence à entendre des "Je vais bien me marrer quand tu n'auras plus de batterie...


[9h49] "Numéro 414 ? 10secondes"  Enfin, enfin, je roule à la cool, cruising et reconnaissances. Le vélo marche bien, vraiment bien, c'est un pur bonheur de ne pas suivre les conseils de Yoann Barelli... Au détour de la spéciale je retrouve Benjamin Lacoste au sol, "ça va ?", "oui c'est bon". 
Bref le feeling est bon et la SP 1 est belle, surtout que l'arrivée se passe dans le lit d'un ruisseau où il fait bon frais.


[10h12] La liaison vers la SP2 se passe à la cool, jusqu'à rejoindre la fin de la liaison 1, où je commence à doubler les plaques à gros numéros... Léger malaise, alors que les mecs commencent à bien à en chier sur des DFCI rocailleux à souhait, tu passes à côté avec le ronronnement du Yamaha "bbbbbbiiiiiiiiiiiiwwwwwww", "désolé, courage, on est mieux là qu'en prison etc etc...". Je me suis dis à ce moment là, que la journée allait être longue. 


[10h37] Départ SP2, même petit rituel en compagnie des mêmes loustics, petite vanne de Fabien, mais c'est son style... 

[10h40] La SP2 est vraiment très belle, un mix en balcon, dévers, de beaux inter et du grip sur le bas ! Seul point marquant, un pétard en plein milieu, très court et très sec... Il faut trouver le bon rapport et activer le Mode "Turbo" pour le moteur BOSCH ou "Sport" pour le YAMAHA. 




[de 11h01 à 11h59 ] RAS, surtout qu'en bas de la SP2 se trouve le ravitaillement. Fruits sec, Oasis et Coca, j'arrive à gratter 75cl d'eau pour la poche à eau et on attaque la liaison vers la SP3... L'orga nous annonce 1h pour atteindre le sommet, donc théoriquement 35 - 45minutes en VTTAE. Mais dès le départ du ravito, mon pneu arrière semble mou... Crevaison lente ! Donc réparation au bord de la route, génial ! Je me dis que c'est mieux là qu'en spéciale. 


La montée est longue et le pourcentage de batterie diminue vite, très vite... Même en utilisant au maximum le mode eco. 

Ma crevaison a entrainé du retard sur la tête, par conséquence je dois doubler un maximum de participants. C'est lors de cette liaison qu'est sorti une théorie fumeuse sur l'incidence directe entre la difficulté de la liaison et la virulence des vannes concernant le VTTAE... 


Une course d'enduro en VTTAE


[12h00] Pour le timing, nous avions tous vu un peu trop large, ce qui fait que nous avons attendu une bonne heure et demi au sommet de la SP3, le temps d'apprécier le paysage et de rigoler avec un Nico Quéré en grande forme. 


[13h17] Le Full-E supporte plutôt bien le traitement mais un truc déconne à l'avant... A force de contrôler tous les composants, je me rends compte que la fourche présente du jeu entre les fourreaux et le jambage... J'appelle depuis le sommet de la SP3, Baptiste Del Monte de Formula France, pour lui demander conseil, il me dit qu'il est au paddock et qu'il faut que je lui ramène le produit car il n'a jamais vu ça. Claude Vergier, qui roule la même fourche me le confirme d'ailleurs à ce moment là. 


[13h19] Sous les conseils de Baptiste, j'attaque les recos de la SP3 calmement, en évitant tous les chocs, et ce qui devait arrivé, arriva...

[13h21] Pas concentré, je cogne fort de l'arrière dans une pavasse et je crève au quart de la SP... Enervé comme jamais, je me dis que je réparerai à l'ombre et qu'en attendant, je vais faire du Aaron Gwin... 

Pas de bol, le seul coin à l'ombre est au dernier tiers... 



Vends roue arrière, jamais courue...

Posted by Nicolas Brizin on lundi 11 mai 2015






[13h29] Je répare et repars... Je finis donc les reconnaissances de la SP3... Je passe la cellule chrono et je constate que je suis encore à plat de l'arrière, crevaison lente et plus de chambre. 

La remontée au paddock se fera en mode SPORT sur la jante, youpi !

[14h15] Baptiste récupère le vélo pour regarder la fourche, appelle l'Italie pour comprendre et trouve une solution, apparemment, l'ensemble 180mm et trop forte pression d'air ne sont pas compatible, pesant 90kg et roulant un VTTAE, la pression était mon allié pour éviter de plonger au freinage. 


Entre temps je trouve la cause de mes crevaisons à répétition... Les jantes SPANK ont besoin d'un gros, mais alors très gros fond de jante, les trous de tête de rayons coupent les chambres à air. 


[14h39] Le temps de tout remettre en état, de réparer la fourche, changer les fond de jantes, se calmer... Je suis à 10 minutes de mon horaire de départ... Là haut sur la montagne, à facile 30min de pédalage forcé en mode SPORT, surtout que les 5 km sur la jante ont bien entamé la batterie, il ne reste que 23 %... C'est mort, je ne pourrai pas reconnaitre la dernière spéciale et donc par conséquence j'écoperai d'une pénalité de 5min...

La clémence par rapport au problème technique me permettant toutefois de prendre le départ, le dimanche matin ! 

[16h02] Retour à l'hotel, repas, rosé et refaire le monde... Mais surtout dodo. A ce moment là, la seule expression qui vient à l'esprit c'est "Demain, il fera jour!". Comme une fatalité. 


Le dimanche - Jour de course 


Une course d'enduro en VTTAE 


[6h30] Le réveil sonne, il faut y aller. Petit Skype avec le coach de Whistler, qui lui venait de finir ses recos sur un Enduro BC. 

[7h00]
 - Salut Yo, tout roule ? 
 - Au top et toi ? Tu te gaves ? 
 je lui raconte toute l'histoire. 
 - hahaha, t'inquiète, il te reste qu'une chose à faire, rouler placard ! 
 - Tu te reposes jamais toi ? 
 - Ben non, c'est la seule méthode... 
 - Mouais, bof. 
 - Allez courage et de toute façon, ça peut pas être pire.



[7h59] Dans le paddock, l'ambiance a radicalement changé, le speaker essaie désespérément faire quelques blagounettes, mais tout le monde a déjà la tête à la course. 

[8h34] La montée à la SP1 se passe à la cool avec Arnaud Larandaburu de Big Bike, on discute, bref... Un vrai moment tranquille sur le vélo. Même les 2 locaux qui nous doublent avec des enduro puants l'huile et brassant la poussière n'arrivent pas à nous faire sortir du cruising. 


[9h13] Au départ de la SP1, après l'éternelle vanne de Fabien Barel, Nico Filippi nous fait marrer avec sa théorie du pipi de la peur. 

[9h15] 3-2-1-Go, c'est Olivier Giordanengo qui ouvre le bal, taquet à la relance, les pavasses volent en l'air et tout le monde se tait... La course est partie. 


[9h37] La SP1 se passe sans problème, je double 2 dossards, le vélo marche bien, la spéciale est cool...
Bref, le bonheur. Jusqu'à l'arrivée et de constater que j'ai bel et bien pris 5 min de pénalité, même pour une première, même pour une épreuve non FFC. J'ai beau fulminer, il faut l'accepter et repartir.

Olivier Giordanengo a roulé comme un avion, mais comme tout le plateau finalement, c'est beau et c'est engagé de rouler en VTTAE à cette vitesse. 



Une course d'enduro en VTTAE



[9h45] Direction la SP2, comme j'ai attendu de voir arriver le TOP 20, je suis à la bourre. je bombarde en ECO et Normal pour éviter de cramer la batterie trop vite. 

[10h07] Départ de la SP2, inutile de rappeler que Fabien y va de sa petite vanne... On commence vraiment à s'y habituer. 3-2-1, c'est reparti !


[10h13] C'est vraiment ma spéciale préférée, avec de beaux intérieurs et une belle terre, il faut juste penser à être sur le bon rapport pour le coup de cul... Le voila, je force comme un âne et ... Je suis collé ! Pas de moteur ! Incroyable ! Je pousse mon VTTAE dans le raidard, je me fais passer par 2 ou 3 mecs et je grogne tout ce que je peux. 



[10h15] Je finis la spéciale en roue libre, blasé, de toute façon en bas, le ravitaillement nous attend et les mecs de chez GIANT sont là, ils pourront regarder le problème. Il n'a pas fallu longtemps...

[10h22] Le rayon sur lequel est fixé l'aimant a tourné... Laurent Solliet, habitué au VTTAE, me sort un "Ha ! L'aimant... C'est pour ça qu'on le scotch tous, pour pas qu'il tourne..." Le même conseil 1h plus tôt aurait été encore plus cool. 
 

Le ravitaillement est cette fois à la hauteur, du salé, du sucré et même des trucs à emporter, ça change des TUC et Curly de la veille. 

On ne se fera pas avoir comme la veille, on n'attendra pas plus d'une heure dans le cagnard du départ de la SP3. Petite sieste et ça repart. 


[11h30] La montée à la SP3, se passe bien, tranquille en mode ECO pour préserver la batterie, surtout que j'ai eu l'idée de partir avant la foule... ne serait ce que pour éviter les regards des forçats de l'asphalte (70% de la liaison se fait sur du goudron). 

[12h58] La tension au sommet est palpable car tout le monde sait que c'est LA spéciale, celle qui donnera les vainqueurs. 9minutes pour les meilleurs avec en plein centre un super gros coup de cul... Bref, il ne va pas falloir se planter. 


Une course d'enduro en VTTAE


[13h01] Mais quand cela ne veut pas sourire. Crevaison de l'arrière au bout de 200m ! P***** ! Mais c'est pas possible ! 

[13h14] Foutu pour foutu, je me cale à l'ombre pour réparer et en profite pour encourager les premiers Top pilotes qui passent. Je passe le coup de cul et attaque la dernière partie... Alors que ça bombarde dans les grands bouts droits en gravette, je cogne de l'avant dans une rigole d'évacuation d'eau et... Crève ! Au même endroit que Mat Galléan qui venait de perdre le classement général en crevant de l'avant. 

C'est peut être le seul moment de rigolade du week-end, avec Mat en bord de piste à pomper comme des crétins...


[13h17] On finit ensemble la spéciale, en racontant des conneries. 
[13h42] Retour au paddock avant la SP4... Que je ferais donc à vue... La liaison aussi, du moins, vu comment ça cognait sur le DFCI, je ne suis pas certain que nous étions lucides. C'est la dernière, donc c'est l'occasion de vider la batterie et de limiter les efforts.

[14h00] Je me souviens que c'était 14h00, parce que j'ai entendu le clocher ! A ce moment là de la journée, les vannes de Fabien ressemblent à des encouragements, même si il souligne que nos excuses systématiques sont fort appréciées



[14h32] Moment cocasse, les responsables FFC qui nous proposent de l'eau en dehors des zones de ravitaillement, sans pénalités, ce n'est pas des monstres non plus. 
Cédric Carrez nous racontera plus tard qu'il a aidé des filles à atteindre le départ, à bout de force. 


[14h39] Au départ de la SP4, plus grand monde ne fait le malin, seul Nico Filippi arrive encore à déconner avec son éternel pipi de la peur...


Une course d'enduro en VTTAE


[14h51] Il était important de finir, même dans des conditions pareilles, avec une telle accumulation, alors lorsque ma roue avant se retrouva à plat avant les derniers lacets, c'était presque un soulagement... Descendre, jusqu'à la cellule et arrêter ce calvaire. Cela, m'a permis d'encourager le TOP 10 au coeur des spéciales.


Une course d'enduro en VTTAE


[15h17] Voilà, j'ai fini dernier, je n'ai rien lâché, j'ai appris des choses, j'ai rongé mon frein et encaissé tous les aléas... Mais je vous avoue, que lorsque Seb M de chez Tribe, est passé à côté de moi en moto trial, alors que je retournai au paddock crevé de l'avant et qu'il me lâcha, à l'instant précis où la batterie est arrivée à 0%, un "Eh ! T'es crevé de l'avant ! hahaha"... Il a fallu que je pense à autre chose, car l'humour Louis-Phillipard du Sud commençait à peser lourd. 






Conclusion

Et oui, il faut une conclusion, car finalement cette première manche du Trophée VTTAE by Giant était une belle expérience. Je pourrais paraphraser mon collègue de Velo Tout Terrain et considérer que nous sommes des pionniers... 
Mais j'ai un peu de mal avec cette idée. Je dirais juste que le VTTAE en configuration course est un très bon laboratoire pour les produits de demain et que vu la vitesse de passage des mecs de devant, les produits du moment sont déjà bien performants. La preuve, Greg Germain de VéloVert a très bien roulé avec un vélo quasiment d'origine, ce qui souligne la cohérence du montage du Full-E. 
Par contre, même si la cohabitation avec les enduristes "normaux" s'est dans l'ensemble bien passée, je ne suis pas certain que lorsqu'il y aura 100 partants électrifiés cela soit encore possible... Mais quoi qu'il en soit en assistance électrique ou non, une course d'enduro reste une aventure. 




 

7 Commentaires

ChOu31 Super recit, bien dommage toutes ces galères ! J'ai de plus en plus de clients qui passent au vttae et certain sont pourtant des avions en xc ! Mais le constats est unanimes : c'est un pur regal ! C'est juste une autre façon de pratiquer.
Ps : il y avait du beau monde a cet enduro ! Sur la photo en dessous du titre "dimanche jour de course" on aperçoit regis laspales tout a gauche !
 

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leopolo Je suis peut être le seul à ressentir ça mais on dirait que tu es blasé de A à Z quant à ton petit séjour dans notre région.
Que ce soit à propos du soleil, des "pavasses" ou même de Fabien Barel tu râles du début à la fin de l'article…
C'est vraiment pas engageant quand on sait que tu as roulé des chemins magnifiques et qu'on compare aux articles de BigBike et de Vélo Vert (d'un ton bien plus cool)
 

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nicolas.brizin @leopolo, c'est tout l'intérêt d'écrire à la première personne. J'ai passé de très bons moments sur ces trails... Mais pas cette fois. L'enchainement de galères a un peu faussé le jugement.

C'est d'ailleurs la raison de ce retour personnel, il n'aurait pas été honnête de le généraliser... Et puis il faut bien lire entre les lignes... Le seconde degré n'est pas loin. Indice : Luis Régo, journée d'un fasciste.
 

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sangoku91 sympa le récit.
Je comprend les anecdotes et le second degré sur les vannes des autres coureurs.
Après c'est vrai, qu'en tant qu'enduriste classique je suis très réservé sur les VAE.
Mais c'est intelligent de tester et de faire une course dédiée pour voir comment ça se comporte en vrai...
Je suis juste surpris des crevaisons à répétition et du problème de fourche...VAE trop lourd pour les fourches classiques?
A+
 

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man_on_bike Ca me rappelle mes début en 29" il y a 2 ans. C’était à Valloire, 4 crevaisons pour 8 runs. Venere que j'étais... Maintenant, ça va beaucoup mieux, c'est une histoire de rodage...
 

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jeff16 Pour les crevaisons : le choix de pneus avec chambre était-il judicieux , compte tenu du poids vélo+ pilote + la "caillasse" du sud ?Il faudrait savoir avec quoi roulent la majorité des " sudistes ", mais je ne serai pas étonné que ce soit en tubeless mais avec gros pneu.
 

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