Rencontre avec Mat Gallean et Adrien Dailly

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Rencontre avec Mat Gallean et Adrien Dailly

A l'occasion du lancement de la gamme Lapierre 2016, nous avons passé du temps avec Adrien Dailly et Mat Gallean. 

Nous n'avions pas prévu de faire une interview mais le courant étant bien passé, nous avons jugé qu'il serait intéressant de les faire parler un peu les Young Guns de l'enduro chez Lapierre. 

article Portrait

A l'occasion du lancement de la gamme Lapierre 2016, nous avons passé du temps avec Adrien Dailly et Mat Gallean. 

Nous n'avions pas prévu de faire une interview mais le courant étant bien passé, nous avons jugé qu'il serait intéressant de les faire parler un peu les Young Guns de l'enduro chez Lapierre. 

1/ Salut les gars, présentez vous ! 

Mat Gallean : Bon ben on va faire ça en 2 mots, je suis Mathieu Gallean, Team manager et mécano du team enduro Lapierre Gravity Republic, je vis à Blausasc, j’ai 25 ans, je suis un ex descendeur mais je fais toujours quelques runs à mes heures perdues et dès que mon planning me le permet. 

Adrien Dailly : Salut, je m’appelle Adrien DAILLY, j’ai 18ans, je suis né à Paris, j’ai récemment déménagé à Nice pour rejoindre les mongoles du club de l’US Cagnes! Je roule en enduro pour Lapierre et je vais un peu à l’école... Je fais aussi quelques photos de… charme en somme mais c’est un peu hors contexte!






2/ Bon, vous faites de l’enduro, par passion ? par conviction ? Par besoin économique ? 

MG : Je vois un peu l’enduro comme la base du vélo en fait. Tu prends ton bike qui passe partout tu montes en haut d’une colline. Ensuite le but est de trouver le trail le plus cool, descendre à fond et être libre de faire ce que tu veux. De toute façon, j’ai une passion générale pour le cyclisme et j’aime la descente, l’enduro, la route etc. Dans tout ça il y a bien sur le côté économique sinon on ne pourrait pas avancer dans la vie.

AD : Parce que je ne sais faire que ça haha! Non plus sérieusement j’adore la compétition, j’ai fait beaucoup de BMX et de Descente mais l’Enduro est la seule discipline qui te permet de rouler à haut niveau sans subir de pression, à l’inverse de la descente. Puis comme j’aime descendre des montagnes à fond avec un chrono sans trop me prendre la tête, l’enduro colle parfaitement! Après si tu viens me poser la même question après une spéciale typée cross-country je n’aurais surement pas le même discours…



3/ Plus sérieusement, c’est quoi l’enduro pour vous ? 

MG :  C’est le moyen de découvrir de nouveaux endroits, partager des sorties entre amis et faire des pistes super tendues en mode survie pendant les courses. Après, j’ai deux avis sur la discipline car j’aime l’enduro quand il ressemble à ce que je viens de citer, mais quand je vois des courses où il faut porter le vélo, courir, avec des sections plates et pédaler comme un routard, je me dis qu’on part dans la mauvaise direction. Je comprends bien qu’il faut être affuté pour jouer les premières places à haut niveau mais il ne faut tout mélanger !

C’est seulement une question de dosage, mais privilégions la descente par pitié. 

AD : Tu prends ton vélo, tu rejoins le haut d’un trail tranquillement en racontant des conneries avec tes potes et arrivé en haut tu baisses ta selle, tu mets tes genouillères et tu soudes!! La base du VTT quoi! Et les courses d’enduro sont censées ressembler à cela, mais avec un chrono dans chaque descentes et le meilleur est celui qui a été le plus rapide sur l’ensemble des spéciales (sachant qu’il faut s’adapter à tous les terrains). 

Pour différencier les riders, des qualités techniques et physiques (c’est là qu’est l’os!) sont nécessaires, certains organisateurs penses que mettre un pédalage de 10 minutes dans les spéciales est une bonne chose pour rééquilibrer les écarts entre crosseurs et descendeurs. Il est certain que ça marche, mais on se retrouve avec des crosseurs qui gagnent des enduros. 

Pour ma part j’aimerais que les écarts dans le physique se fassent plutôt sur la distance, la répétition de spéciales descendantes sur tout un weekend un peu comme avant sur la mythique tribe 10 000 ! Rien de mieux que de finir un weekend d’enduro avec des ampoules sur les mains et les bras rincés!! Mais bon ce n’est que mon avis de jeune merdeux !








4/ Mat, raconte nous un truc marrant sur Adrien

MG : Adrien, aussi rapide qu’il soit en vélo, il est complètement à l’arrêt en général !  A croire qu’il est sur off (il lui faut environ 5 minutes pour prendre une décision) à l ‘US cagnes c’est Dailly le perdu mais on en rigole beaucoup !

4/ Adrien, raconte nous un truc marrant sur Mat

AD : Tu connais Tinder ? Je pensais ne pas être mauvais mais j’ai trouvé mon maitre haha! On a notre petit championnat en parallèle des EWS, pour l’instant 3 - 0 pour Gallean…



5/ Est ce que c’est simple de rouler dans le même team que Nico Vouilloz, pas trop de pression ? 

MG : La pression je connais ! Quand j’ai essayé de rouler à haut niveau en descente, c’était vraiment mon point faible, et d’ailleurs il est toujours présent aujourd’hui ! Mais pour le team c’est une autre pression, l’envie de bien faire et de ne rien oublier.

Etant la seul personne à gérer l’équipe, c’est parfois compliqué entre la mécanique, la mise au point, les meetings manager, les voyages et autre.  Mais quel plaisir quand tout se passe bien !  Là, je me dis que j’ai réussi mon taff, et en plus si les pilotes roulent bien, alors c’est le top.

Nico est très exigeant et deux personnes comme lui, ce ne serait pas possible dans la même équipe ! Par contre on se régale à faire nos petits settings ensemble pour essayer d’avoir le vélo parfaitement au point. 

Nico c’est le King, la légende …  et être là pour lui est une grande satisfaction. 

AD : Trop de pression ? Non, et pour moi c’est super simple, je regarde et j’apprends.  C’est plus pour Mat que ça l’est moins haha! Non, je pense que c’est le rêve de beaucoup de monde donc j’essaye d’en profiter un maximum, rien que de le regarder se préparer avant une course c’est un spectacle hyper enrichissant ! Il met au point son vélo comme personne, il ne laisse rien au hasard. D’un regard extérieur, il paraît complètement fou si on ne sait pas ce qu’il fait !








6/ Nous, 26in, on trouve ça cool que l’image de l’enduro chez Lapierre ne repose pas uniquement sur les épaules de Nico, mais comment se détacher de l’image très « trop » clean de Nico ? A moins que ce soit votre style aussi. 

MG : Il faut que l’on fasse d’avantage d’images et de vidéos ! Par contre l’image clean de l’équipe et de Nico me convient parfaitement. Il faut être Pro,  mais passez un weekend avec nous et vous allez voir le chantier !

AD : Je préfère être rattaché à l’image clean, modeste et super sympa de Nico, plutôt que d’arriver avec une image de connard! Donc je trouve ça cool d’avoir cette image même si avec mat on n’est souvent pas les plus intelligents!



7/ Vous représentez la jeune garde, que pensez vous de tous les nouveaux standards ? du Vae ? Bref du maelström de nouveautés ? 

MG : Avec l’arrivé du 27,5, les vélos d’enduro ont encore passé un Gap, les nouvelles suspensions et la taille des roues fait que tu te retrouves très proche d’un comportement de vélo de descente, mais avec un bike pesant plus ou moins 13kg et qui permet de super bien pédaler.

Le standard Boost, je pense que c’est un bon gain de rigidité latérale, surtout à l’avant, il faut avoir un avant précis et rigide, surtout à la vitesse ou on roule maintenant en descente avec ces petits vélos. Le 27,5+ je n’ai pas encore essayé mais à voir…

De mon point de vue, le souci viendra des pneus (le choix, la rigidité, le poids). 

Pour en finir le VAE c’est vraiment trop bien, tu peux monter à fond les trails de Morzine sans souci et les redescendre avec la sensation de rouler sur un bike de descente ! Le poids et l’inertie te donne un grip de fou mais attention a bien utiliser des disques en 200 sous peine de crash au premier freinage.

AD : Je ne trouve pas les mots pour parler du 27,5 + mais je peux te parler du Vae, c’est juste de la bombe! Pour tout le monde (débutants, jeunes, moins jeunes, sportifs, fumeurs…) c’est hyper fun, ça va devenir incontournable dans quelques années, parce que tous ceux qui vont essayer vont kiffer c’est sûr!!










8/ Bon, on a été sérieux. Sortez moi chacun votre phrase culte de Dikkenek ! 

MG : Ecarte une petit peu tes jambes maintenant, encore, encore, oh ça c’est de trop ! Non reste comme ça. Bouge pas, ça va ? Et fais comme si t’étais amoureuse de moi. Maintenant ne bouge pas je vais chercher le poney.

AD :  Tiens mets tes lunettes va couillon, tu verras pt’etre plus claire la prochaine fois! (si tu s’avais comme c’était dure de t’en sortir qu’une)




9/ Et c’est le moment de dire merci à papa, maman et vos sponsors !

MG :  Merci à Régis et Nico pour ce beau projet, merci également à Lapierre / Préfal / Sofermi / SRAM / 100% / MICHELIN / ROCKSHOX / ONE INDUSTRIE / SIXSIXONE / MUC-OFF / LIZARD SKINS / FABRIC / FIVE TEN / VOLKSWAGEN et un grand merci à toi pour les photos et l’interview, on remet ça quand tu veux. 

AD :  Un grand merci ! Surtout à Régis Daprela (Préfal) qui est à l’origine de TOUT!!

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