Val Di Sole: L'analyse

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Val Di Sole: L'analyse

La poussière est retombée, on sort donc nos photos et notre analyse à froid de ces Championnats du Monde.
article Commezzadura
Texte :
Òliver G
Photos :
Òliver G

Hier nous étions à Val Di Sole pour les Championnats du Monde DHI. Hier, Mondraker a signé un triplé historique avec 3 pilotes sur le podium chez les Hommes, du  jamais vu! Hier, les français n'ont pas remporté de médaille d'or, mais ont placé un de leur riders sur chaque podium, pour un total de 4 médailles, soit la nation avec le plus de breloques de ces Worlds.

Voici notre retour à froid sur ces émotions que nous avons vécu hier, maintenant que les bruits des tronçonneuses et la poussière sont retombés.

Une course un peu spéciale

Les Worlds: c'est la course de fin de saison (à peu d'exceptions près) qui détermine sur un run qui sera le ou la Champion(ne) du Monde. Bien que ce titre ne soit décerné que suite à 3 ou 4minutes de course plutôt qu'après une saison entière, la médaille d'or et le maillot arc-en-ciel qui l'accompagne porte bien plus de signification qu'une victoire au général de la Coupe du Monde qui se construit sur 5mois de courses et 7 runs différents aux quatre coins du monde.

Nicolas Vouilloz et Anne-Caroline Chausson sont toujours les maîtres de ces Worlds qu'ils ont remporté respectivement 6 et 12 fois. Il étaient les experts de ces courses d'un jour où il faut tout mettre bout à bout et sortir LE run parfait.

Pour comprendre ce qu'il s'agit d'être Champion du Monde, il faut tout simplement lire ces 3 mots et peser l'importance de chacun d'entre eux: Champion. Du. Monde.

A l'heure actuelle il s'agit du titre suprême que tout pilote vise dans sa carrière. On ne devient pas descendeur professionnel pour remporter le général de la coupe du monde, on le devient pour être champion du monde. Point.

Pourquoi une telle insistance sur l'importance de ce titre? Et bien car il définit entièrement le déroulement de cette course, des résultats qui vont en découler jusqu'à la motivation des pilotes et leur engagement sur le parcours. Les Championnats du Monde c'est une course ALL-IN. Soit tu poses le run de ta vie et tu espère monter sur la boite, soit tu te crash en essayant.

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Le parcours parlons-en!

Val Di Sole est réputé comme étant l'un des parcours les plus techniques et physiques de l'année. La nature plutôt raide du terrain ainsi que les immenses blocs de granit, les racines et les souches qui longent le parcours rendent cette course très cassante et difficile à gérer tant pour l'organisme des pilotes que pour la mécanique.

Cette année, les organisateurs ont choisi de ne pas trop modifier le tracé de la course afin que celui-ci soit très sélectif et que le vainqueur soit donc vraiment le meilleur pilote du moment. Sauf qu'ils ont oublié un petit détail. Les Worlds c'est aussi la course avec le moins de niveau de l'année: De nombreuses nations dont les pilotes n'arrivent pas à se qualifier pour les Coupes du Monde peuvent lors des Worlds monter des délégations pour les faire courir. Il y avait donc ce weekend plus de 50 nations représentées. C'est bien pour la beauté du sport mais moins pour la santé des pilotes quand il s'agit d'affronter une telle piste. Le weekend durant, les "petites" nations ont vu leurs pilotes se faire littéralement défoncer la gueule par une piste trop exigeante, trop changeante et simplement d'un niveau bien trop élevé. Aux reconnaissances il n'était pas rare de voir certain(e)s pilotes passer à pied des sections de cette piste ou alors aller au casse pipe en tentant des passages qui n'étaient clairement pas de leur niveau.

De nombreuses délégations ont donc déposé des plaintes à l'organisation et à l'UCI et on espère bien que la leçon sera retenue. Juste parce que la piste rend la course intéressante pour le top 50 masculin et le top 10 féminin, ce n'est pas pour autant que les 300 autres athlètes doivent y jouer leur vie. Il n'y a qu'à voir la quantité de GROS crashs sur le replay pour se rendre compte du bordel que c'était. Personne n'a fini en fauteuil roulant ni à la morgue... mais ce n'est vraiment pas passé loin et on compte par dizaines les os brisés par la difficulté du tracé.

Parmi les pilotes dont on attend des nouvelles: Manon Carpenter (clavicule a priori cassée), Eliot Jackson (qui s'est pris un choc à la tête qui nous fait palir quand on revoit la vidéo), Ferran Jorba Prats (dont le corps inconscient roule sur le bord de la piste) , Tom Bersselar (la grosse tatane de la ligne d'arrivée qui ne s'est que clavicule cassée et déplacé le bassin alors de nombreux l'on vu dans un bien pire état vu la violence du choc).

L'UCI veut-il vraiment montrer cette image là de notre sport?

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Bon allez, assez blablaté passons aux choses sérieuses. Alors par où on commence? Les gagnants ou les perdants?

Honneur à Gwin

On attaque par LE perdant de la journée: Aaron Gwin.

Oui, à nos yeux il est plus perdant que Bruni qui crève, plus perdant que Brosnan qui ne concrétise pas ou que Manon Carpenter qui chute et se blesse dans le premier virage.

Gwin a remporté le général de la coupe du monde, et bien que les 3 dernières coupes du monde lui aient échappé, il était quand même parmi les favoris pour le titre et le maillot arc-en-ciel, titre qu'il n'a encore jamais remporté faut-il le souligner. Chaque année il lui arrive quelque chose, soit un souci mécanique, soit un autre rider sort du lot et lui vole la vedette.

Sa position en tant que dernier rider en piste lui a peut être mis la pression, mais toujours est-il qu'il crève/déjante sur ce qui semblerait être une petite erreur de trajectoire. Enfin quoi qu'il en soit on peut aussi se dire que même avant de crever il avait presque 2 secondes de retard sur le temps de Danny et que du coup il n'aurait peut être pas gagné de toutes façons.

On doit quand même admettre qu'on est un peu dégouté pour lui. Il commence à avoir le syndrome Peaty (dominer son sport mais ne jamais arriver à gagner les Worlds). Peut être qu'il trouvera une solution en Australie comme l'avait fait Steve Peat en 2009 à Canberra?

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Bruni, l'autre perdant

Comme Loïc l'explique depuis le début de la semaine, il abordait ces championnats du monde sans trop de pression car de retour de blessure il ne pouvait qu'essayer de finir sa saison en beauté et conserver son titre. Malheureusement une crevaison va le priver de pouvoir tenter son coup comme il le faut. Tout au long de la semaine il roulait fort mais peut être pas autant que d'autres. Après c'est sur que son style de pilotage, plus contrôlé et serein a pu nous tromper. En tout cas c'était dommage de ne pas pouvoir le voir faire un run en entier pour au moins décrocher une médaille car ça on en était sur qu'il en serait capable!

En tout cas bravo champion pour avoir été capable de cacher ta déception dans la raquette d'arrivée. La saison 2017 sera pour toi!

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La médaille de Payet

Par où commencer?!

Quelle saison de folie pour le sociétaire du "petit" team privé, le VoulVoulRacing! Après une 12ème place au général de la Coupe du Monde, le grand réunionnais signe là sa plus belle perf et son premier podium sur une piste où personne ne l'aurait pourtant donné favori.

Mais Payet a su montrer qu'il était là, et ce, dès les essais chronométrés en prenant une belle 3ème place. Son style propre et lissé, un peu comme un Bruni ou un Minnaar ne donnait pas forcément une grosse impression de vitesse. En re-visionnant son run on a même du mal à comprendre comment il fait pour claquer un tel chrono tant son pilotage est à l'opposé d'un Hart ou d'un Greenland.

Payet papa, Payet amoureux, Payet qui nous a filé la larme à l'oeil quand nous l'avons vu monter sur ce podium. Une très belle "victoire" pour lui qui en a chié ces dernières années à trouver le speed sur les différents vélos qu'il a roulé mais qui grâce à sa maturité a su construire tout doucement avec le VVR et garder la motivation pour rester au plus haut niveau. Il signe à 29ans sa plus belle saison et laissez moi vous dire que ce n'est pas prêt d'être sa dernière !

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Greenland: 19ans, premiers Worlds en Elite et médaille d'argent

Le petit (c'est le cas de le dire) Laurie Greenland n'est pas prêt d'avoir fini de faire parler de lui. A seulement 19ans et dans sa première année en Elite, il accroche une 14ème place au général et signe le run de sa vie ce weekend aux Championnats du Monde en prenant la deuxième place derrière son coéquipier (et mentor) Danny Hart.

Son run était incroyable, tout le temps à la limite on l'a vu par terre dans tous les virages mais il tenait debout on ne sait comment. On s'est surpris à lui crier un "stay on your bike" comme Warner l'avait fait pour Danny pour les Worlds de Champéry tant son run était beau mais à la limite.

On ne sait pas si ce style de pilotage va lui réussir tout le temps mais en tout cas ça fait plaisir de voir des mecs aussi créatifs que lui se mettre des runs comme ça. Ça nous rappelle clairement le Danny de la bonne époque! La DH anglaise n'a pas trop de soucis à se faire quant à sa relève: Elle est déjà sur les podiums!

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Danny, Oh Danny

Après 3 victoires consécutives en Coupe du Monde, Danny était clairement en haut de la liste des prétendants au maillot arc-en-ciel. On le savait en forme (il parle beaucoup de sa préparation hivernale comme explication à sa réussite cette année) et son bagage technique est toujours aussi impressionnant qu'à l'époque de Champéry en 2011. Mais de là à le voir s'imposer devant Gwin, Bruni (et du coup Greenland après son run magique), y croyait-on vraiment tant que ça?

Danny sera évidemment l'homme à battre en 2017 car le pic de confiance qu'il est entrain de se mettre en ce moment risque de le rendre invincible à Lourdes en Avril prochain. En tout cas il vient s'ajouter à la déjà longue liste de gars capables de l'emporter sur n'importe quel terrain. Bravo Danny pour cette belle 2ème médaille d'or !

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Un triplé Mondraker

Personne n'aurait parié là dessus. Avoir trois pilotes qui roulent sur le même vélo (un Summum Carbone en l'occurence) remporter les 3 médailles d'un Championnat du Monde c'est juste in-imaginable! - C'est d'ailleurs une première. On sait bien que ce n'est pas le vélo qui fait gagner le pilote à ce niveau là, mais c'est en tout cas le vélo qui peut l'en empêcher.

Vous verrez aussi dans les photos ci-dessous l'état de la roue arrière de Danny... Comme quoi ça s'est joué à rien! C'est surement le genre d'impact qui a mis fin à la course de Gwin et de Bruni du coup ça ne fait que montrer que les pilotes prenaient TOUS les risques pour claquer un bon chrono.

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Les autres perfs

Troy Brosnan se classe 4ème, mais c'est plus ou moins là où on l'attendait.

Bernard Kerr, remplaçant de dernière minute dans le camp anglais suite au forfait de Gee Atherton claque une sublime 5ème place. Il a eu une journée de moins d'entrainements mais peut être que c'est ça qui à joué en sa faveur: moins de fatigue et plus de motivation à bien paraître pour montrer qu'il aurait mérité d'être dans l'équipe de base?

Rémi Thirion se classe à une excellente 6ème place. Certes ce n'est pas un podium en coupe du monde et encore moins ici aux Worlds mais c'est tout de même une belle perf d'autant plus qu'une casse mécanique vient perturber la fin de son run. Bien qu'on sait qu'il aurait voulu gagner, nous voyons ça comme un gage de bonne forme actuelle qu'on espère retrouver à Lourdes en 2017!

Greg Minnaar en 7ème place. Pas grand chose à dire. Il avait une cheville en vrac donc ça l'a peut être limité un peu sur ce type de terrain, mais on l'aurait pas vu aller battre Hart ou Greenland même sans cet soucis à la cheville.

Le reste du top 10 est aussi bien intéressant:

Greg Williamson, l'anglais sur son Cube (ancien du team Trek) signe là une belle perf.

Luca Shaw montre aussi là sa régularité en prenant une 9ème place.

Jack Moir de retour de blessure montre enfin son réel potentiel. Ce jeune australien roule très fort et cette dixième place est très représentative de ses capacités.


On pourrait aussi parler de la majorité des pilotes dans le top 20 qui font probablement là leurs meilleures places de la saison (Pekoll, Wallace), mais bravo surtout à Alex Fayolle qui après un gros gros crash à la manche chrono du samedi réussit quand même a signer une solide perf et se classe 17ème.

Bon on ne va pas faire le classement entier. Voici quelques clichés des finales, ensuite passons aux dames.

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Rachel

Assez parlé de Rachel Atherton cette saison. Juste une simple phrase pour vous dire que ce n'est pas passé loin! Myriam Nicole avait largement de quoi battre l'anglaise et Atherton a vraiment du sortir le grand jeu. Elle remporte son deuxième titre de championne du monde de Val Di Sole, son 2ème titre mondial d'affilée et son 4ème titre au global!

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Pompon en argent

On y a cru l'espace d'un instant quand ni Tracey ni Tahnée n'ont réussi à battre la Française, puis ensuite on s'est rappelé à quel point Rachel est une machine et qu'une chute ou un soucis mécanique auraient été la seule chose qui aurait pu offrir le titre à Pompon. Quoi qu'il en soit, avec la saison qu'elle a eu, une médaille d'argent doit avoir la saveur de l'or pour Myriam Nicole qui signe là un excellent retour au plus haut niveau. Puis avoir une médaille de la même couleur que son bike c'est la classe non?

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Marine Cabirou 4ème!

Avec un gros crash de Carpenter, une contre performance de Tahnée Seagrave, nous voici avec Marine Cabirou aux portes du podium! Bien qu'elle se tappe la médaille en chocolat, Marine était tout sourire car c'est sa meilleure performance chez les Elites pour le moment! C'est en tout cas de bonne augure pour l'année prochaine avec on l'espère des premiers podiums en Coupe du Monde!

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Les jeunes hommes

Bien que Gaëtan Vigé n'ait pas fini son année sur une victoire, sa troisième place est belle pour lui qui sera en Elite l'année prochaine. Elle lui permet de confirmer qu'il peut performer aux grands rendez-vous et qu'il faudra compter sur lui en Elite d'ici quelques années.

Chez les autres mecs il y a surement un sentiment de non-accomplissement. Kevin Marry (22), Sylvain Cougoureux (17ème) et Valentin Chatanay (20ème) savent qu'ils ont le potentiel pour un top 5 sur une course internationale et donc doivent être un peu déçus de leur performance du weekend, mais ils ont encore du temps devant eux pour peaufiner les réglages!

Nous ne sommes pas revenus sur la très belle victoire pour Finn Iles qui se permet en plus d'avoir son compatriote Magnus Manson sur la seconde marche du podium. Nulle doute qu'il faudra le compter parmi les favoris pour sa seconde année chez les Juniors où il risque de tout raffler!

Bravo bien évidemment à Kev son mécano, vice champion des Boxxer Worlds ;-)

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Jeunes Dames

La théorie voulait qu'avec son excellent run de placement, Mélanie Chappaz soit la favorite mais la réalité en a voulu autrement. Une belle boite en finale la prive du podium et c'est Flora Lesoin qui la remplace au pied levé. Bravo Flora pour cette médaille amplement méritée!

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Merci

Merci aux fans pour nous avoir pété les oreilles tout au long du weekend.

Merci à Steve Peat pour nous avoir fait réver toutes ces années.

Merci à Black Sheep Van pour le prêt du T6 Caravelle dans lequel nous avons passé la semaine au pied de la piste et à 20m du Press Center. Top confort! Cette semaine on continue notre périple avec et on part sur l'EWS de Valberg.

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3 Commentaires

vegas.12 Bien joué pour ce recap des "Worlds" plaisant a lire. Mention spéciale pour votre avis sur la difficulté de la piste et des conséquences pour des riders anonymes ou pas d'ailleurs.
Ces "worlds" concluent une saison DH des plus intéressantes a plus d'un titre...
- Les retraités: un, sort par la grande porte, l'autre en catimini, c'est dommage pour Hill mais pas surprenant au fond. Une sortie a l'image du personnage tout en pudeur et discrétion.
- Les young guns: ca pousse derrière, les plus âgés commencent a sentir la pression des jeunes, je pense notamment a Gee Atherton, Blenki, Mac Do. En fait cela me fait penser a une cocotte minute... Ca pousse d'en bas et c'est verrouillé d'en haut jusqu’à ce que la pression soit trop forte et que quelques-uns sortent du circuit.
- Les renoncements : le cas ratboy. Est ce lié au départ de son mentor? A la pression des sponsors?Comment expliquer son soudain désintérêt pour la compétition? Je suis un peu septique quant a l'explication donnée par Claudio alors qu'il commentait. En tout cas cela nous donne une idée de l'importance de la motivation nécessaire a ce niveau de la compétition. Quand la tête n'y est plus, même avec une technique de malade cela ne fonctionne plus. c'est vraiment dommage.
- Les deux hommes forts : Gwinn et Hart. L'un pour sa capacité d'adaptation nouveaux sponsors, nouveau matériel, pour sa consistance ou plus haut niveau, l'autre pour son abnégation, c'est en quelque sorte comme un renaissance, il a su se remettre en question, modifier sa préparation, être patient et surtout croire en lui pour finir très très fort.
- Les joies et déceptions : Bien sûr, Loic avec sa première victoire que tout le monde attendait et malheureusement cette blessure qui l'a écartée d'une saison dans laquelle il avait toutes ses chances.
Les frenchy: Vergier, Pierron, Fayolle et bien sur Thirion qui est trop souvent dans l'ombre mais qui a un style hors norme.
Toutes ces réflexions n engagent bien sur que moi même.
 

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lionelpet Recap bien documenté et respect pour les pilotes qui sont arrivés en bas.la piste faisait peur à la télé ,alors en vrai sa doit donner. Ce sont les championnats du monde,alors la piste trop dure,les images de chutes trop violentes?l'uci est il responsable?.quand une nation envoie des pilotes,j'ose espérer que celle ci connaît le niveau de ses rideurs.apres à eux de savoir si ils ont le niveau pour participer.meme si je suis champion du monde de mon jardin,je suis conscient que pour rouler vite sur cette piste il faut de la pratique.la retransmission sur red bull TV n'est pas à la hauteur de l'événement par contre je sais pas si c'était leur images ou celles faites par l'uci.j'ai regardé sur bein avec les commentaires français et en même temps sur la tablette.une catastrophe le commentateur français,il a meme annoncé le départ de Steve Smith au cours de cette épreuve................
En tous cas le spectacle offert valait le coup.vive le pilotage engagé et le pilotage coulé.
Ah j'oubliais .bruni!!!!!!!
Erreur de pilotage,erreur du mécano,erreur du team?quelle déception,le seul pilote à crever.
vegas.12 Gwinn a également crevé, et vu la piste, cela semblait quand meme très facile de crever
 

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