Entrevue : Guillaume Larbeyou

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Entrevue : Guillaume Larbeyou

Profite de la vie ou la vie profitera de toi. Guillaume profite à fond. Entrevue :
article Entrevue
olivcucu
Texte :
Photos :
Maxime Marrimpoey
Vidéo :
alexandre chapellier

Entrevue, c'est une série pour laisser s'exprimer tous nos riders qui sont en manque de temps de parole. Des gars passionnés, investis, le genre de mec que tu remarques si tu le croises sur un spot. Aujourd'hui, on vous présente Guillaume. Des paddocks des coupes de France au lac de Montriond, Guillaume a toujours le même sourire et la même joie de vivre. Motivé par l'envie d'aller vite en vélo, dans des cadre idylliques, il apprécie chaque instant passé sur sa selle.

  • 26in : Salut Guillaume ! On va te laisser te présenter comme tu le sens, avant de commencer à te cuisiner. Alors vas-y, dis-nous ce que tu as envie de nous dire !

Guillaume : Salut 26in et bien je vais sur mes 23 ans en 2017 et ça fait environ 10 ans que je monte sur un VTT, depuis maintenant 3 ans j’ai quitté mon beau petit village du sud-ouest pour venir étudier au CESNI à Chambéry avec des horaires aménagés pour pouvoir profiter un maximum de mes vélos. 2017 va être ma 5ème année de compétitions sur le circuit national et quelques coupes du monde en Europe et continuer à prendre plaisir un max sur le bike.

  • Qu’est-ce qui te motive quand tu poses tes pieds sur les pédales?

Ce qui me motive le plus c’est d’aller partager des moments de ride avec les copains, en pleine nature où on se marre bien et partir découvrir de nouveaux spots. Parfois quand je suis sur une course j’aimerais aller profiter du bike park, plutot que de rouler entre deux rubalises, je me dis c’est dommage d’avoir fait toute cette route pour une seule piste.

  • Comment vois-tu la semaine parfaite ?

La semaine parfaite serait d’être avec mes potes, se balader avec les camions de spot en spot, rouler des pistes fraîches, voir de nouveaux paysages et avoir de bons moments de partage avec les copains.

 "Partager des moments de ride avec les copains"


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  • On te propose une invit’ sur la compet’ de tes rêves et un trip pour shooter la même semaine ! Tu vas où?

Pas simple cette décision... J’ai quand même mon petit côté compétiteur qui me ferait plaisir d’aller sur une compet’ de mes rêves, mais je pense que je choisirais d’aller faire un bon trip pour shooter. Pour pouvoir voyager, voir différents endroits et ne pas passer la semaine sur le même spot ou du moins la même piste.

  • Donc préfères tu shooter une bonne video ou poser le run que tu voulais en compet’?

Et bien là c’est mon côté compétiteur qui ressort. Poser un run parfait c’est tellement rare. Pour que tous les éléments positifs s’accordent pendant un run de course cela est une énorme satisfaction de réussir à faire ça du haut en bas quand tu roules à ta limite. De pouvoir concrétiser tout le boulot que tu as fait en amont et réussir à repousser tes limites c’est une énorme sensation que j’adore. Pour la course tu as droit à une seule chance. Pour une vidéo tu as droit à plusieurs essais pour faire ton passage rêvé.

  • Comment gères-tu les lendemains de cuite quand tu es censé rouler ?

J’aime bien l’originalité de cette question. Avant de dormir on fait souvent un casse-croûte du genre une bonne omelette entre copains pour bien imbiber. Puis je me munis d’un doliprane et de beaucoup d’eau ahah

  • Quelle place a le shape dans ta pratique du vélo ?

J’adore shaper, j’aime passer du temps dans la forêt, peinard et là je fais preuve de ma meilleure imagination et je crée la meilleure trace possible. Ce que j’adore c’est de me retourner une fois avoir tracé et me dire « A oué là c’est beauuu »
 Ce n’est pas toujours facile, il n'y a pas grand monde de motivé pour manier la pioche et la pelle mais une fois que c’est fait je trouve une énorme satisfaction de rouler le chemin que j’ai proprement tracé.

  • Qui est-ce qui t’inspire, que tu jalouses secrètement, mais que t’aimes bien quand même ?

Je ne jalouse personne mais ce que j’admire beaucoup ce sont les pilotes qui ont un talent fou, qui sont super humbles et la tête sur les épaules. Je pense à des gars comme Amaury Pierron. Après il y en a d’autres qui m’inspirent, du genre Sam Hill fidèle à ses pédales plates à sortir des trajectoires que personne n'a pensé à faire ou même des gros inter pied dehors. Puis un dernier pilote que j’admire c’est Josh Bryceland pour sa joie de vivre, qui profite de la vie et qui s’amuse avec peu de chose sur son vélo.

  • Si tu devais changer quelque chose chez toi, ça serait quoi ?

Manger moins de gâteaux à la pâtisserie de mes parents

  • Quel est ton meilleur souvenir en vélo ?

J’ai tellement de bons souvenirs sur le vélo qu’il va être difficile d’en choisir seulement un.

Mais mes meilleurs souvenirs c’est sûrement mon petit trip de cet été, où j’ai passé 1 mois sans rentrer chez moi, je dormais un peu dans le camion, dans les logements de mon club pour les week-end de courses. J’allais de compétitions en compétitions et rider dans quelques bike park avec mon pote Irénée Menjou qui m'a rejoint pour quelques jours et pour quelques aventures.

En réalité c’était génial tous les week-end j’étais à un nouvel endroit pour rider, j’ai dormi au bord de petits lacs, mangé avec une belle vue sur les montagnes et profité des choses simples de la vie. J’ai rencontré de nouvelles personnes aussi passionnées que moi et échangé de bons moments de partage.

Le seul mauvais souvenir c’est de passer mettre de l’essence dans mon camion ...

  • Tu nous as sorti de belles photos pour l’article ! Quelle est ta préférée ?

Honnêtement j’aime toutes ces photos, il faut dire que le photographe Maxime Marrimpoey n’est pas mauvais.

  • Allez, la question qui fâche. Ca fait combien de temps que tu ne t’es pas fait mal?

Je touche du bois ça fait 2 ans que je ne me suis rien cassé et j’espère que ça va continuer comme ça, parce qu’au début c’était mal parti.

  • Comment gères-tu tout ça ? Tu es plutôt du genre prudent, ou plutôt “l'hôpital ou la gagne”?

Je suis du genre prudent mais une fois sur mon vélo j’ai tendance à m’emballer et à finir par m’enrouler autour des arbres malheureusement. Comment je gère mes blessures et bien pas trop de solution miracle, j’écoute les médecins et j’essaye d’aller voir les kinés quand il le faut.

TchoukTV l'a suivi lors de la coupe du monde de Lourdes, où Guillaume finit 45ème !


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  • Comment vois tu l’avenir de Guillaume Larbeyou ?

Guillaume Larbeyou va peut-être arrêter les compétitions dans quelques années et ne plus devoir dépendre d’un calendrier avec des dates de courses. Je compte continuer à faire de la photo et vidéo car j’aime beaucoup trop le vélo pour arrêter. Mais c’est surtout pour pouvoir profiter des autres choses de la vie, de ce que peu nous offrir la montagne et l’océan.

  • Tu as peut-être des parents ou des amis que tu souhaites remercier ?

A oui carrément ! Je remercie mes parents et mon frangin qui me permettent de vivre ma passion et qui sont à fond derrière moi. Puis il y à mes partenaires qui m’aident bien, le shop Cycles Barteau 64 qui est à fond pour m’aider puis il y a ION France, Smith Optics, Autaa Transport, BCDL Location, Performance Parts Cycles, Transition Bike France, Slicy Products et Grip Grab.

Puis merci à vous 26in d’avoir pu me laisser raconter ma petite vie.

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