EWS #3 - Planche à savon

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EWS #3 - Planche à savon

Les Enduro "Wet" Series ont de beaux jours devant eux.
article Olargues
Léa W2L
Texte :
Photos :

Ruines, cailloux et pluie.

En se donnant rendez-vous dans le sud de la France, les organisateurs espéraient sûrement échapper à Madame Météo. Mais cela est sans compter les orages. Après deux jours idylliques de reconnaissances sous un soleil printanier, la pluie s'est invitée en fin de première journée, rendant la tâche compliquée pour les tops pilotes à qui il restait encore du chemin à faire pour rejoindre les paddocks quand le ciel s'est ouvert.
La pluie n'a cessé de la nuit et continuait encore le dimanche matin pour le deuxième jour de course. Le mercure affichait 7 degré au départ. Heureusement que certains sont payés pour rouler dans ces conditions et pour les 99% restant, ils devaient tous se dire "j'y vais mais j'ai peur". Tous les riders priaient pour que le soleil revienne mais quelqu'un a dû passer sous une échelle.

Olargues, mignonne cité médiévale qui résiste au temps qui passe, a été construite avec le matériau disponible sur place : des cailloux. Cailloux parfois tranchants, parfois lisses. Et parfois lisses et ronds comme les fesses de bébé. Ajoutez-y un peu d'eau et le suspens est complet. 

Les leaders du premier jour, Cécile Ravanel et Richie Rude avaient fort à faire pour conserver leur avance, la journée qui les attendaient faisait 4 spéciales avec 1800 m de D+. (Samedi ils avaient déjà eu droit à 4 spéciales pour 1660m de D+)

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Au bout du compte...

C'est Cécile Ravanel qui gagne, malgré un beau crash dans la spéciale 7 (OTB) qui aurait pu lui coûter cher. Elle était sûrement pressée de rejoindre la spéciale 9 (mojitos sur le stand Commencal).

Isabeau Courdurier serre les dents et lâche les freins pour reprendre sa place, deuxième - la course la plus dure qu'elle ait réalisé d'après ses dires. Ines Thoma signe son premier podium de la saison en prenant la troisième place. La française Mélanie Pugin est juste derrière à la quatrième place. Nul doute que le fait d'enfin rejoindre un team permet à son talent de s'exprimer, vivement la suite ! On note la huitième place de Morgane Charre ! Cela nous fait quatre françaises dans le top 8, on ne va s'en plaindre. 

Richie Rude est de retour ! Sa dernière victoire date de Whistler en 2016. L'américain aura bataillé fermement avec le jeune Adrien Dailly. Imaginez un instant les deux côte-à-côte, David contre Goliath. Il n'y avait qu'une petite seconde d'écart entre les 2 au départ de l'ultime spéciale du week-end... Martin Maes est troisième (plus c'est plus grand et fin, on aura de toutes les morphologies sur ce podium !). Olargues a offert un beau come back pour Richie Rude et Martin Maes. Sam Hill est sixième, mais il reste le leader du classement général. Florian Nicolai (qui roulait sur un Torque et non un Strive) est quatrième. Son compatriote Damien Oton est cinquième non sans voir remporté l'ultime spéciale de la journée en 9 minutes et 29 secondes. Il devait encore avoir du jus ! Le premier "privateer" (comprendre pilote ne faisant pas partie d'un team officiel des EWS) est français et s'appelle Camille Servant (8ème). Youn Deniaud, l'autre "privateer" qui va vite a malheureusement a crevé dans la spéciale 3 et cela l'a fait plonger dans le classement (37ème) alors qu'il a fait trois fois 5ème et une fois 2ème sur les autres spéciales. La dure loi de la mécanique.  
Thomas Lapeyrie revient de loin après de gros ennuis de santé et termine 13ème.  


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Quelques photos prise par nos soins de la spéciale 3

"La spéciale 3 c'est étroit" - passages des premiers de la start list mais ce n'est pas parce qu'ils ne s'appellent pas Sam Hill qu'ils n'ont pas le droit à leur photos. Cliquez pour agrandir et vérifiez si ce n'est pas vous ou votre beauf par alliance du côté de votre cousine et n'hésitez pas à poster un commentaire avec vos # de plaque, on a du rab' de photos. 

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Un peu de rab'...

...de la part de Simon, notre stagiaire. (Oui on aime bien les bûcherons on n'allait tout de même pas se priver. On a aidé Jakub à se relever ensuite, on est sympa - en espérant que ça ne lui fasse pas de pénalité si l'orga passe par là...). Cliquez pour agrandir

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Chez les juniors, l'équipier de Richie Rude, Duncan Nason (USA) remporte l'épreuve devant le protégé de Sam Hill, Elliott Heap (GB) et le français Eliott Beaud ! Chez les femmes junior les anglaises dominent (bon il n'y avait que 3 participantes...) Ella Conolly s'impose devant Chloe Taylor et Abigale Lawton.
En master la légende de la descente espagnole Tomi Misser s'impose devant Mike West (USA) et Carles Barcons (ESP). En master femmes Daniela Michel (SUI) est première suivie de Mary McCounneloug (USA) et Cathy Gijbels (BEL).

Les leaders conservent leur place au classement général. 

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Résultats complets

Parmi les "DNF" Théo Galy, le héros local, n'a pas malheureusement pas été épargné. Casse de chaine le premier jour et un chute qui a stoppé son élan le 2ème jour. 


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Concentré d'action


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La prochaine étape...

... sera transfrontalière avec des spéciales en Slovénie et en Autriche, le "Black Hole Enduro Petzen/Jamnica" vous donne rendez-vous les 30 juin et 1er juillet prochain. 

12 Commentaires

SCALI69 Suis quand même effaré de voir le nombre de pilotes en tee-shirt, sans gants et/ou sans coudières! Cela me semble dangereux pour eux, pour l'exemple donné aux autres passionnés et je n'en mesure pas bien l'intérêt :-( Ça va peut être vous paraitre une réflexion de "vieux c..." mais j'assume ;-)
Léa W2L Etaient obligatoires à Olargues: (ça change des fois selon les pays)
>Casque intégral (ou à mentonnière) à porter touuuut le temps
>Gants longs
>Dorsale CE (ou sac à dos avec dorsale CE)
>Genouillères

Et c'est tout. Pas de mention de coudières.

En sachant qu'au Chili les protections obligatoires c'étaient : casque et genoux.

Cécile Ravanel et Isabeau Courdurier (et beaucoup des femmes) avaient de véritables gilets de protections. Chez les mecs, effectivement les coudes étaient souvent à l'air. Pour le gants à mon avis c'était à cause de la pluie (gants trempés, bonjour le grip).

Est-ce que les organisateurs devraient imposer plus de protec' ? Les riders se tapent des sacrées liaisons et s'encombrer de 15,000 truc c'est pas ce qu'ils cherchent. Quand tu vois déjà les stratégies de "j'enlève les mousses du casques et les met dans le strap de mon masque à côté de la banane"... (Et puis ça se perd en cours de route comme pour Katy Winton).
SCALI69 Salut Léa. Oui les coudières ne sont jamais imposées en Enduro. Mais au delà de l’obligation, avec les progres faits dans les protections, suis surpris que les participants n’en portent pas plus. Surtout quand tu vois la difficulté du parcours et les rochers. Honnêtement peu de liaisons sont dangereuses en general au point de porter un intégral (je ne sais pas pour Olargues) alors qu’il est plus gênant que des coudières en liaison. Après, l’essentiel est qu’au final il n’y ait pas trop de casses. Mais après difficile aussi d’apprendre à des jeunes à bien se protéger :-( Vaste débat...
Léa W2L Vaste débat. (Et quand on sait que les hommes ont inventé le protège couilles plusieurs décennies avant d'inventer le casque...)
 

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takin38 Ça à l'air d’être bien hard tout de même !
Léa W2L Oui, Richie Rude a même dit dimanche un truc du genre "bravo aux amateurs qui ont fini car ce n'était pas facile"
 

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