VTT au Maroc

Un petit trip d'inter-saison au Maroc entre amis : 50km par jour entre les vallées du Drâa et le massif du Sanghro...

Le rouge et noir sont certainement les couleurs du Maroc sauvage, pays minéral s’il en est. Fort heureusement, les tâches vertes d’une végétation souvent luxuriante adoucissent le tableau et le rendent véritablement attirant.

Partis début octobre, nous choisissons avec l’agence un parcours qui ne traverse pas le Haut Atlas de part en part mais en explore le versant sud, via les vallées du Drâa, du Dadès et des Roses et le massif du Sanghro. Le parcours nous a fait parcourir environ 50 km par jour, constamment suivi par un 4x4 d’assistance et un guide. Les sections de route et certaines pistes ont été faite en véhicule, de telle façon que nous avons fait plus de descente que de montée. De plus, nous avons toujours recherché les variantes et autres zones où s’amuser, transportés par le 4x4 ou non.

le potentiel de sentiers et de freeride est tel qu’il est même rageant de rester sur les pistesLa pratique habituelle, sur ce genre de raid, est de suivre les pistes qui, certes, permettent de découvrir en toute quiétude de magnifiques paysages, mais correspondent de moins en moins à nos pratiques occidentales. De plus, le potentiel de sentiers et de freeride est tel qu’il est même rageant de rester sur les pistes.

Cela dit, les nombreuses pistes constituent un atout pour accéder, en vélo ou en 4x4, au sommet des descentes. Il ne reste plus qu’alors à discuter avec le guide/chauffeur pour identifier les meilleurs spots et négocier leur accès, ce qui ne pose guère de problème vu la gentillesses et l’enthousiasme des Marocains.

Technique & pratique

Même si vous choisissez de rester sur les pistes, le terrain est tellement caillouteux que vous apprécierez un tout-suspendu. Idéalement, vous prendrez donc le vôtre, d’autant plus que l’on trouve des tarifs particulièrement attractif pour leur transport, 20 € par exemple l’aller-retour chez Atlas blue, la filiale low cost de Rayal Air Maroc !

Si vous ambitionnez de sortir des pistes, le vélo de X-country est à proscrire tant le terrain est vite cassant. Un bon enduro sera particulièrement adapté compte-tenu de la technicité du pilotage et des franchissements, rapidement élevés. Mais l’élément déterminant est, ici comme souvent, le choix des pneumatiques !

Des sections de 2.30 et des carcasses renforcées augmenteront votre plaisir et vous éviteront de passer du temps à réparer vos crevaisons... Ces dernières sont vite nombreuses avec des pneux de X-country et si le groupe est important, la succession des arrêts-mécanique peut vite devenir exaspérante... Pour ma part, j’ai roulé avec un Michelin DH16 AT à l’avant et un Hutchinson Buldog MRC medium à l’arrière sans aucun souci.

Le nettoyage des vélos, chaque soir, est important compte-tenu de l’omniprésence du sable et de la poussière. Sans sombrer dans la maniaquerie, il faut prévoir le matériel nécessaire pour :

• nettoyer les plongeurs (fourche et amortisseur) : chiffon
• nettoyer et lubrifier la transmission, qui souffre énormément : brosse, chiffon et huile.

A cela s’ajoute le kit de réparation classique : chambres à air, rustines & co, patte de dérailleur, plaquettes de frein, maillon rapide mais aussi de la gaine et du cable de dérailleur car sur le terrain caillouteux, une chute sur un rocher tranchant a vite fait d’abimer ces éléments. Un ou deux pneus de rechange peut se révéler judicieux. 

Pour le plaisir... la vidéo !

Liens utiles

L’agence Said Mountain Bike par laquelle nous sommes passés et qui nous a donné toute satisfaction.

La compagnie low cost Atlas Blue, les billets les moins chers que j’ai trouvé sur un Lyon-Marrakech, sans escale.

Télécharger le film au format divx haute définition - 320 Mo.