Maxi Orcières 2012 report

Après les résultats place aux images et aux impressions à froid pour cette 1ère Maxiavalanche sur les terres champsaurine d'Orcières. L'a priori était des plus favorables compte tenu de la réputation d'Orcières et des bons souvenirs laissés par feu la Prapic Classic. Fief du team MIA Santa Cruz, l'inénarrable Momo n'était d'ailleurs pas pour rien dans la venue de l'Europ Cup Maxiavalanche dans les Hautes Alpes, sur un terrain des plus favorables à la pratique de l'enduro et de la descente marathon. Et de fait, le tracé défini par George Edwards et l'équipe d'organisation a su exploiter pleinement le dénivelé et la variété des terrains.

Avec un départ à plus de 2650m d'altitude et une arrivée en fond de vallée à 1300m, le parcours offrait le très respectable dénivelé de 1300m pour 12 km. Le tout parcouru en moins de 19mn pour les meilleurs, ce qui en dit long sur la vitesse prise sur les sections rapides. Celles-ci sont concentrées sur la 1ère moitié, d'abord sur une partie empruntant pour l'essentiel des pistes de ski en crête, très aériennes. Avant de plonger dans un bout de permanente customisée que l'on quite rapidement pour du freeride total au travers des prés. Assez déstabilisant dans un 1er temps (quelle traj' ? y a t'il des trous ?), les coureurs l'ont très vite dompté pour lâcher les freins et prendre une bonne dose d'adrénaline chlorophyllienne... Après une liaison par une piste DFCI physique, le dernier tiers se jouera dans un single à épingles dans une combe en forêt, avant de terminer sur un single technique à plat très éprouvant. Le tout forme un tracé finalement très apprécié par les riders, nécessitant une bonne paire de baloches dans le haut et un gros physique en bas...

Dés les qualif', Karim Amour marquera le terrain avec le meilleur chrono. Derrière, les autres favoris ne sont pas loin, les Damien Oton, leader provisoire du général, Franck Parolin, le tenant du titre, Yohann Barelli, Yannick Pontal ou les frères Regnier. Il confirmera sur les 2 manches qu'il remportera sans coup férir, effacant quelque peu sa déception de la Megavalanche où une casse mécanique l'avait privé de podium.