Rocky Sports Inside - Valloire EWS #3

Le compte rendu du Team Rocky Sport, nos reporters de chocs !

Valloire, c’est fini ! On a passé un weekend démentiel pour cette 3ème manche des Enduro World Series. Que retenir, si ce n’est que le système remontée méca/longue descente chrono est toujours aussi bon !

Ca nous avait un peu manqué quand même depuis Blausasc… Le format une reco, une ou deux manches chrono est plutôt plaisant. Pas besoin d’arriver le jeudi, c’est cool. Par contre les 75€ d’inscription le sont un peu moins.







Pour ces deux jours de course, le team est au complet (à l’exception de Barth qui a décidé de faire moins de courses cette année), sans oublier Thibaut « Coach » Legastelois, la famille Murigneux, JB « brise ses potes » Gali et Clément Benoit, qui nous a trouvé un chalet 5 étoiles.







Samedi, départ 8h pour reconnaître la première spéciale, à faire une fois en chrono. Le début est identique à celui de l’an dernier, assez technique et lent ; il ne faut pas s’endormir sur son vélo, sous peine de se bloquer et d’aller embrasser quelques cailloux au passage. La suite reprend la longue descente de la sapinière que l’on emprunte habituellement le samedi après-midi pour descendre à Saint-Michel de Maurienne, mais à un moment donné, la spéciale replonge à gauche vers Valloire et il faut alors pédaler sur une piste 4x4 pendant…longtemps !


La fin s’enchaîne bien, avec des virolos herbeux dans la pente, puis full gaz sur la piste de ski, straight away to the finish. Un run d’environ 15min, déjà dur pour les bras et les mains de bon matin.









La spéciale suivante, à faire deux fois en chrono, n’est autre que la mythique spéciale du dimanche de la coupe de France. 17min de pilotage full gaz sur un chemin alpin vraiment très exigeant ; pierriers, ruisseaux, cassures en aveugle, virages serrés, gros gaz, elle a absolument tout pour plaire (ou déplaire, c’est selon).

Cette année, il reste un névé au départ, en montée ! On a droit à un spectacle de taille, avec une succession d’OTB de la part des filles, mais aussi des meilleurs gars, qui semblent ne pas avoir retenu la leçon et qui se lancent plein bu dedans !! Cerise sur le gâteau, Luka était là pour immortaliser l’instant. Donc pas de regret à avoir, tout est dans la boîte !

La fin de la spéciale a elle aussi légèrement changé. Au lien d’emprunter la DH de la Mick Pascal, on bifurque à gauche pour contourner la station et remonter vers le paddock. Autant dire qu’après une bonne quinzaine de minutes à se faire brasser dans les cailloux, on n’a pas très envie de pédaler en montée sous une chaleur cuisante, mais c’est malheureusement le lot de tous et on fait avec. C’est là qu’on voit ceux qui, en plus d’avoir le physique, ont le mental !



Lors du dernier run chrono, Arno est victime d’une casse mécanique ; contraint de descente à pied, il finit bon dernier. Ulysse entend le doux bruit de son pneu arrière qui perd de l’air aux deux-tiers de la spéciale. Il finira sur la jante, perdant plus de 2min30. Thibaut lui avait déjà subit le même sort lors de la descente d’avant. Que du plaisir on vous dit ! Damien et Bruno passent au travers des casses méca, de même que Baptiste, qui se positionne dans les 45 au scratch. On n’en attendait pas moins de lui !
Rincés de notre journée, on remonte au chalet, pour un repos bien mérité.








Dimanche, c’est reparti, 7h45 aux bennes. Cette fois-ci, on commence par une liaison descendante assez brutale pour les mains. Sachant qu’on s’apprête à la faire 5 fois en comptant runs de recos et runs de courses, la journée s’annonce longue ! Mais si on est là, c’est qu’on en redemande !


La première spéciale est de toute beauté : sur le haut, on retrouve une série de pierriers qui ne font pas rire les mouettes, avec des blocs de la taille d’un vélo que tu n’as pas spécialement envie de voir de trop près, puis quelques portions naturelles dans la pente et une dernière moitié de spéciale en sous bois dans de la terre meuble qui gicle sous les roues ! Ca nous plaît ça ! Le tout sans pédalage.





On remonte pour la 2ème spéciale à faire deux fois en chrono, comme la veille.
On regarde passer les filles, puis les Top. Le départ est identique au run du matin donc ça gazouille pas mal, le style est au rendez-vous pour le Sergent Gracia, Graves a des piles électriques à la place des mollets, Curtis Keene roule sur son 29 comme si il avait un 26, Yoann Barelli est immortel tel un papillon… ok, je sors.



Une fois la première partie commune terminée, on attaque une partie plus raide dans les rochers, avec un passage technique facile à négocier mais qui fait plus peur qu’autre chose. En effet, il y a un ravin à deux mètres sur la droite et seul un simple filet a été mis pour dissuader les rider de s’y engager. Enfin bon, on respire un bon coup, on serre les fesses et ça passe !






S’en suit une portion à flanc dans de la pierre qui roule (flippant aussi !!) et ensuite, on attaque une portion plus tranquille dans le bois, avec alternance de virages en dévers et de lignes droites à TOC. Un pédalage vient bien sûr corser le tout avant de rejoindre tranquillement la ligne d’arrivée.



Pour tout le team, ça se passe bien, il n’y a pas de casse, tout le monde se fait super plaisir. Après 12500m de D- avalés et près de 80kms passés sur le vélo, on ne peut qu’être content, quelque soit l’état du bonhomme.




Résultatistiquement parlant, Baptiste a tenu son rang et s’est encore rapproché un peu plus des premières places : il termine 35ème scratch. Oui Monsieur ! Damien rentre dans les 100 avec une belle 82ème place, qui témoigne de sa régularité tout au long du weekend.


Ulysse récupère des places par rapport à la veille pour finir 116ème. Thibaut est 128ème après une belle remontée le dimanche. Bruno, épargné par les ennuis, vient chercher une 134ème place et une 6ème place Master. Super vieux briscard ! Pas loin du podium pour ta première World Series. Et enfin, notre mythique Arno est avant avant dernier !