EWS #5 - La Thuile - Résultats

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EWS #5 - La Thuile - Résultats

Vous reprendrez bien une vue sur le Mont Blanc ?
article La thuile
Léa W2L
Texte :
Photos :
Enduro World Series

Si vous n'êtes jamais allé à la Thuile, on vous conseille vivement de voir par vous même ses paysages fantastiques. La petite station italienne est flanquée du massif du Mont Blanc et de sommets des Alpes suisses qui sont perchés à plus de 4000m, c'est spectaculaire.
Avec des départs à plus de 2000m d'altitude (2477m pour le plus haut départ) et des spéciales de 900m de dénivelé négatif pour la plus longue, la Thuile était résolument une course "alpine". Six (sept avec les changements de programme) spéciales réparties sur deux jours avec au total 67km, 1800m de dénivelé positif et 5400m de dénivelé négatif. La grosse différence de dénivelé s'explique par le fait que les riders ont utilisé à quatre reprises un télésiège. Autant dire, il valait mieux venir avec de quoi faire une purge de frein et des plaquettes de rechange. 

On vous fait le point de cette cinquième manche (sur huit) des Enduro Worlds Series 2018. 

Trainings sous le soleil

Les deux jours d'entrainements se sont déroulés sous le soleil. Donc sur une terre sèche. Mais dans la nuit de vendredi à samedi la pluie s'est invitée. Les organisateurs ont décidé d'inverser l'ordre des spéciales du samedi afin de laisser les plus pentues sécher un peu. (Il y a des portions en sous bois là-bas qui sont sacrément raides avec des racines et des cailloux...) On salue la décision qui met la sécurité des riders au premier plan. 

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Un samedi pas comme les autres pour le commun des mortels, mais assez classique pour les riders de l'Enduro "WET" Series 10 photos de "oouuups" pour votre plaisir. 


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Une première journée dominée par Hill et Ravanel...

Business as usual pour Sam Hill et Cécile Ravanel, sans partage, ils règnent. Les deux champions EWS 2017 s'offrent toutes les spéciales du samedi - ça c'est fait. Chez les femmes Isabeau Courdurier est deuxième toujours régulière, toujours là pour donner le bon coup de guidon. Mélanie Pugin (histoire de faire un beau trio français) est troisième à l'issue de cette journée marquée par la non-comptabilisation de l'ultime spéciale pour les femmes. Un rider a chuté lourdement et son évacuation a nécessité la neutralisation de la course. 

Chez les hommes Eddie Masters (NZ) est 23 secondes derrière l'australien. Martin Maes (BEL), Jesse Melamed (CAN) et Damien Oton (FRA) suivent. On notera la superbe performance du jeune Youn Deniaud (FRA), 2ème de la première spéciale du samedi...!

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... et une deuxième journée aussi dominée par Hill et Ravanel !

Question suspens quant aux noms des vainqueurs, on repassera ! Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant ! Martin Maes est sorti le couteau entre les dents, il remporte trois des quatre spéciales du jour. Et cela lui permet de prendre la deuxième place de cette manche avec 13 secondes de retard. Quand on sait que 12 ans séparent Hill de Maes, c'est autant d'expérience que le jeune belge a encore à acquérir, il va être difficile à battre à l'avenir... 

Eddie Masters s'offre son deuxième podium en EWS en prenant la troisième place. (l'autre date de Rotorua en 2017 où il a fini troisième).  Jesse Melamed, régulier tout le week-end s'offre la quatrième place et Damien Oton la cinquième. On retrouve ensuite... plein de français ! Thomas Lapeyrie est de retour après ses soucis de santé, il signe une sixième place qui fait du bien. Ensuite le "privateer" Youn Deniaud termine septième. Le plus canadien des français, Yoann Barelli, est huitième (malgré un gros soucis de disque tordu qu'il a réglé à coups de cailloux - on le voit dans la vidéo récap plus bas). Florian Nicolaï est neuvième. Le jurassien François Bailly-Maître est 11ème et Dimitri Tordo 12ème... Sacré tir groupé ! On salue la belle performance de Jose Borges (POR) qui termine 10ème, il est l'équipier de Karim Amour et Mélanie Pugin. 

Richie Rude abandonne suite à un déjantage (il finit la spéciale en mode "Aaron-Gwin-à-Leogang). De son propre aveux il n'était pas en forme et ne sentait pas trop l'truc. On espère le revoir au top à Whistler ! 

Cécile Ravanel gagne - une fois n'est pas coutume, Isabeau Courdurier est deuxième. Mélanie Pugin n'a malheureusement pas pu défendre ses chances à cause d'une roue cassée, elle ne finira pas la course. Rae Morrison (NZ) qui semblait bien en jambe s'est cassé un doigt le samedi (elle a fini sa journée malgré tout - chapeau !) n'a pas pris le départ le dimanche. C'est donc Ines Thomas qui prend la troisième place, l'allemande n'est pas étrangère aux conditions rudes. On note le beau TOP 10 de Morgane Charre (9) et Laura Charles (10) - tout juste couronnée championne de France d'Enduro et qui faisait sa deuxième EWS de sa jeune vie.  

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Jeunes et anciens

Chez les juniors Théotim Trabac (FRA) gagne sa première EWS avec 10 secondes d'avance sur Elliot Heap (UK). L'écart est vraiment très serré après plus de 3600 secondes de course... Cole Lucas (NZL) complète le podium.  Ella Conolly (UK) chez les femmes en juniors s'impose devant Leah Maunsell (IRL) et Chloé Taylor (UK).

En master Karim Amour (FRA) se fait piquer sa place habituelle par Florian Golay (CH), le plus rapide à la Thuile. Karim Amour est deuxième à deux minutes du suisse. L'italien Bruno Zanchi complète le podium des anciens. 

Daniela Michel (CH) est première chez les Masters femmes suivie de Mary McConneloug (USA) et Kristien Nelen (BEL). 

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Petite pépite visuelle

Ce genre de vue aérienne... ! Bijou.


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Résumé en une minute


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Monsieur fluidité

Ceci explique sûrement cela ! 


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Les chronos

Si vous voulez tous les détails, c'est par là. Cécile Ravanel est plus rapide que Sam Hill (mais les chronos femmes sont tronqués d'une spéciale comme on l'expliquait plus haut). Théotim Trabec pourrait finir 29ème chez les élites, pas mal du tout ! (Cliquez pour agrandir)

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Classement général 

Il reste encore 3 manches donc rien n'est joué, des fois tout se joue sur des détails. 

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