Etat second lorsque vous ridez ?

Perso je ressens un peu ces effets là en compet', où j'ai jamais mal musculairement pendant le chrono. Alors qu'aux reconnaissances je suis incapable de faire la piste d'un seul coup.

"backdoor63" disait:

Perso je ressens un peu ces effets là en compet', où j'ai jamais mal musculairement pendant le chrono. Alors qu'aux reconnaissances je suis incapable de faire la piste d'un seul coup.

Oui mais je pense que le sujet n'est pas tout a fait la En fait y'a deux types d'etat second: un physique qui fait que t'as pas mal, pas de fatigue sur le coup, et un second qui fait que tu fais des trucs de ouf hyper precis et rapides. Pour moi ce serait plutot le second qui merite discussion, quand tout se joue aux reflexes, que t'es incapable de raconter ta course (par ex). C'est tout simplement l'absence de soi, se mettre en retrait et laisser son inconscient s'exprimer. Un bon autre exemple ça pourrait etre l'ecriture automatique. Bon j'edite j'ai un meilleur exemple les mecs, quand on joue a la play...bon sang c'est quand on reflechis pas qu'on met la patée aux potes a tekken

Ça ne m'est jamais arrivé en vtt (mon niveau étant trop faible). Par contre ça m'arrive de temps en temps en ski et c'est toujours amorcé par une poussée d'adrénaline ^^

"duffman" disait:

"backdoor63" disait:

Perso je ressens un peu ces effets là en compet', où j'ai jamais mal musculairement pendant le chrono. Alors qu'aux reconnaissances je suis incapable de faire la piste d'un seul coup.

Oui mais je pense que le sujet n'est pas tout a fait la En fait y'a deux types d'etat second: un physique qui fait que t'as pas mal, pas de fatigue sur le coup, et un second qui fait que tu fais des trucs de ouf hyper precis et rapides. Pour moi ce serait plutot le second qui merite discussion, quand tout se joue aux reflexes, que t'es incapable de raconter ta course (par ex). C'est tout simplement l'absence de soi, se mettre en retrait et laisser son inconscient s'exprimer. Un bon autre exemple ça pourrait etre l'ecriture automatique. Bon j'edite j'ai un meilleur exemple les mecs, quand on joue a la play...bon sang c'est quand on reflechis pas qu'on met la patée aux potes a tekken

Oui mais ça se passe également, surtout le fait de ne pas me souvenir de la piste, pour la précision, un peu moins

"duffman" disait:

Rideuse, t'as deja fait une compet'?

Je suis en STAPS, j'ai fais beaucoup de compèt dans mon enfance, et je pratique toutes sortes de sports ^^

"duffman" disait:

Ce que tu dis rideuse dans ton message precedent c'est pas totalement juste, oui ça s'applique surtout aux sports de combat/arts martiaux mais ça se manifeste dans d'autres sports c'est juste legerement different Je trouve pas vraiment les mots justes mais mon idée est claire...dans ma tete!!

je fais juste remarquer (ce que j'ai lu à plusieurs reprise) que le phénomène de la zone s'applique mieux dans des sports de confrontation directe avec d'autres adversaires. (cyclisme, judo, tennis, foot...) que dans les sports extrêmes où là c'est plus lié aux sensations qu'on s'offre en faisant des exploits. J'ai du m'expliquer de travers. Je met juste l'accent sur la différence entre les sensations fortes et "la zone". Ce n'est pas tout à fait la même chose. Les sensations fortes c'est pour 1 min max. La zone peut durer un match de tennis entier (3h voire plus).

"backdoor63" disait:

Perso je ressens un peu ces effets là en compet', où j'ai jamais mal musculairement pendant le chrono. Alors qu'aux reconnaissances je suis incapable de faire la piste d'un seul coup.

c'est exactement ça, je suis incapable d'enchainer la piste entière sans être raide mort aux 3/4, mais dès que le chrono entre en jeux, là, c'est complétement différent les sensations de fatigue ne se ressente plus et pour ma part j'ai toujours l'impression que la piste est très courte et que je l'a descend dans un laps (?) de temps super rapide (quand tu regarde le chrono c'est pas la même ) .. Après perso, quand je ride j'ai l'impression que mon cerveau est complétement déconnecter est qu'il analyse vraiment tous les gestes que je fait et que inconsciemment j'ai la parfaite maitrise de moi même et ça c'est vraiment énorme pour ma part .

En fait rideuse c'est bon on s'etait compris toi et moi

je crois que le plus étrange c'est les réaction quand on roule , par rapport a notre vie du quotidien ! on est concentré que sur ça donc la coordination cerveau> muscles se fait plus rapidement (pour ma part) ce qui m'étonneras toujours , c'est que le vélo et le rider ne font qu'un ! le vélo fait parti de nous , sans le regarder on sait ou se trouve chaque parties . ou est placée la roue ....

"duffman" disait:

En fait rideuse c'est bon on s'etait compris toi et moi

Ben oui ^^ Tsss ces jeunes ils ne savent plus s'exprimer et lire... haha c'est de la faute à la zone... ça me prends des fois après trop de 26in-ination...

La zone de ta connerie oui

Je suis plutot d'accord avec Rideuse et Awesome, le ride, le notre en tout cas, tient plus de la décharge d'adré alors que dans l'article ils decrivent ca comme plus "mystique"... Un autre bon exemple je pense, n'en déplaise aux anti-foot, c'est le cas Thuram lors de la demi finale du mondial 98 face a la Croatie, au moment de son 2eme but, il prend la pose Et par la suite, apres le match, il a totalement été incapable de décrire pourquoi ni comment il a pris cette pose... On sort du domaine médical là non?

Kalim, il s'est agenouillé tout simplement Sous le coup de l'emotion il a eu une decharge d'adré et il a zappé ce moment...il venait de se faire des cojones en or massif ça peut se comprendre

"kalim" disait:

Je suis plutot d'accord avec Rideuse et Awesome, le ride, le notre en tout cas, tient plus de la décharge d'adré alors que dans l'article ils decrivent ca comme plus "mystique"... Un autre bon exemple je pense, n'en déplaise aux anti-foot, c'est le cas Thuram lors de la demi finale du mondial 98 face a la Croatie, au moment de son 2eme but, il prend la pose Et par la suite, apres le match, il a totalement été incapable de décrire pourquoi ni comment il a pris cette pose... On sort du domaine médical là non?

C'est une excellent exemple, mais du coup, on se demande si Lionel Messi n'est pas dans cette zone en permanence

"Awesome" disait:

"kalim" disait:

Je suis plutot d'accord avec Rideuse et Awesome, le ride, le notre en tout cas, tient plus de la décharge d'adré alors que dans l'article ils decrivent ca comme plus "mystique"... Un autre bon exemple je pense, n'en déplaise aux anti-foot, c'est le cas Thuram lors de la demi finale du mondial 98 face a la Croatie, au moment de son 2eme but, il prend la pose Et par la suite, apres le match, il a totalement été incapable de décrire pourquoi ni comment il a pris cette pose... On sort du domaine médical là non?

C'est une excellent exemple, mais du coup, on se demande si Lionel Messi n'est pas dans cette zone en permanence

Très bon exemple Kalim. Il est très probable que Thuram se soit retrouvé dans un état qui ressemble à la zone.

la "zone" est peu être un peu vers l'adré, vers la fatigue musculaire et la perte de conscience. il faut la voir comme un ensemble et peu être pas comme une chose précise du a tel chose ou à tel chose... car la fois où ca me la fait j'étais plus à bout niveau fatigue et dans une adrénaline forte du à l'enjeu compétitif(1er place championnat france) et une perte de conscience comme être dans une bulle où rien ne peux te perturber et ce qui ma choquer c'est la précision des action, du placement alors que ca va très vite; tu as l'impression de dominer les situations c'est... fou^^ ca tombe sans prévenir mais quand tu y es tu le sais mais impossible de décrire. mais c'est des choses qui ne faut pas essayer de comprendre mais de les vivre sinon le sport perd de sa magie

"Awesome" disait:

Je pense que c'est plus une sorte d'apothéose du travail accompli par les athlètes de haut niveau.

je crois avoir souvent vécu cette drole de sensation a l'époque où je faisais mes compèt de voitures RC, et maintenant qu'on en parle, apres reflexion, j'arrive clairement a dissocier les différent état de mon etre. ca commencait toujours pareil avec le stress du départ, la concentration au max et un peu de crispation, et au fur et a mesure des tours, a force de travail quoi, je commencais d'abord par ressentir une falicité de mouvement, des gestes, plus fluides, plus precis, moins saccader, moins contraints, sans pour autant que j'en soit vraiment conscient. jusqu'au moment ou j'avais l'impression de sortir de mon corps, j'avais comme l'impression d'etre spectateur de moi meme, comme si mon cerveau n'interprétait plus les infos de mes yeux, alors qu'une performance était en train de se produire. mes gestes étaient si précis que j'avais l'impression que le temps ralentissait, que tout ne pouvait pas etre mieux coordonnés, et bizarrement , en me faisant cette reflexion (parcequ'on se dit tous un jour: 'tain mais ca marche du feu de dieu la !! qu'est ce qui ce passe??) je me rendais compte de mon drole d'état, j'm'en rendait compte, et du coup paf, en une fraction de seconde , flou dans les yeux, je repart dans mon corps, je refait une mise au point visuelle et tout a disparu !! le travail et le pilotage effectif a repris le dessus sans pour autant avoir perdu la prècision des getses, mais cette sensation d'etre dans la matrice a disparu. ca m'arrivais presque a chaque course avec des temps de concentration de 30 minutes pour les finales, alors que cela ne m'arrive que quelques fois sur le bike, à la montagne au bout d'un certain laps de temps mais avant que la fatigue ne se fasse ressentir, sinon c'est de l'adrenaline, de la joie et de la peur

Je rangerai plutôt ça dans la psychomotricité, vu que tu dominais pas ce que tu faisais, c'était à l'instinct.

Merci de tous vos commentaires, j'ai eu un peu peur en parlant de ça sur le forum 26in, et en final nous avons eu un paquet de témoignages plus sincères les uns que les autres, le tout dans une super bonne ambiance ! Laissez moi vous dire bravo, des fois en tant que modo on doute un peu, mais là c'est une leçon de forum qu'on vient de donner. Je tenais à le dire ! J'ai bien lu tous vos commentaires, j'avoue que je ne serai trop départager les avis. Est ce qu'il y a un lien entre tous ces états que chacun décrit, ou doit-on séparer les sensations dont l'origine est différente. Je ne sais pas, mais c'est super intéressant ! En tout cas on est tous d'accord pour dire que la concentration ultime est impressionnante et d'une manière ou d'une autre permet de faire des choses que l'on ne sait pas trop expliquer avec des mots.

j ai pas tout lu mais presque, je pense que ca nous arrive a tous, de facon plus ou moins prononcée, de se retrouver dans un etat "louche" dans les situations tendues moi quand j arrive au max de mes possibilités, ou que je suis dans un passage de rêve, ca me fout un gros coup de chaud et des fourmillements dans les 4membres, d ailleurs ca me fait pareil en ski(je suppose,sans aucune connaissance sur le sujet, que c est la poussée d adrénaline) par contre, niveau autre sensation, avec un collègue on a trouvé qu on ressentait tous les deux une "extinction du cerveau" dans les passages risqués, je m explique, ou plutot je prends un exemple, qu on a tous surement vecu. "en haut d un gros drop ou saut, qui nargue depuis un moment, comme tout le monde, a hesiter a y aller, a se dire que ca doit passer, etc...bref, prise d elan avec le coeur a mach 2 et l adrénaline au taquet, une fois en l air....plus rien.. et baoum, l atterrissage. en gros on s est rendus compte que sur les ouvertures de saut, la partie "en l air" passait comme instantanément,qu on reprenait le controle qu une fois le velo posé et qu il fallait au moins un deuxième passage pour pouvoir bien integrer le saut comme si le cerveau se mettait en mode dégradé en s attendant au pire...d ailleur ca me fait la même chose quand je suis en situation de crash iminent(que j arrive a me rattraper ou pas d ailleurs) on est les deux seuls débiles a sentir ca ou c est generalisé ?

ouai , c'est aussi l'effet que ca me fait, mais je ressent ca plus comme un genre d'absence, genre je subit l'action , j'ai pas trop l'impression d'avoir le controle de mon corps.

Ce que tu raconte m'est deja arrivé deux fois (plus ou moins récent pour que je m'en souvienne), en 2010, quand je faisait encore du MX, je suis tombé dans le dernier tour, coincé sous la moto, j'ai poussé avec mes deux bras pour me libérer, une fois debout, j'essaie de bouger mes bras pour voir si tout allait bien et boum, je ne pouvait plus bouger mon bras épaule droite, résultat: Homoplate cassé en 2 parties, coracoïde arrachée, le médecin n'avait jamais vu ça, il ne savait pas comment m'opérer pour bien faire donc c'est juste vous dire la gravité de ma blessure alors que je m'étais aidé de mes deux bras pour repoussé ma moto (100kg) ! Et puis ma deuxieme éxprience, c'est l'automne passé à Châtel, je m'envoie l'épaule (gauche cette fois) dans un virage, je me relève, remue mes bras deux trois fois, "tout allait bien" ! Puis tout d'un coup je vois mon pote qui me regarde un peu spécialement et qui me dit: Il y a une bosse étrange sur ton épaule, clavicule bien cassée ! Dès ce jour, j'ai réalisé que l'adrenaline était sans doute le meilleur anti-douleur qu'il y aille !

De même, sauf que moi l'action se passe en mode " Slowmotion ". Ou sinon mon cerveau des fois me donne limite ordre que je doit sauter du spad lorsque je test la premières fois un saut assez long, par exemple. Mais bon perso j'ai toujours pas trouver ce foutus bouton On / Off sur mon cerveau ...

"Denver50" disait:

De même, sauf que moi l'action se passe en mode " Slowmotion ". Ou sinon mon cerveau des fois me donne limite ordre que je doit sauter du spad lorsque je test la premières fois un saut assez long, par exemple. Mais bon perso j'ai toujours pas trouver ce foutus bouton On / Off sur mon cerveau ...

Moi j'ai trouvé, je vais voir pour faire un tatouage pour me rappeler ou il est à chaque fois !