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Enduro de la Garoutade

Le 6 Avril dernier dans les Pyrénées Orientale et sous un soleil presque estival se déroulait l'enduro de la Garoutade
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Le 6 Avril dernier dans les Pyrénées Orientale et sous un soleil presque estival se déroulait l'enduro de la Garoutade

Pour la première étape du trophée régional d'enduro en Languedoc, nous avions rendez-vous, à Ille Sur Têt, dans les contreforts du Canigou.

 


Les Pyrénées-Orientales n'ont pas grand chose à envier aux Alpes (le Génépi peu-être?)Et que ceux qui ont plutôt tendance à “géolocaliser” la région du VTT aux seuls reliefs transalpins se ravisent!
Les Pyrénées-Orientales n'ont pas grand chose à envier aux Alpes (le Génépi peu-être?) et les paysages qu'on a pu admirer (dans les montées...) était à couper le souffle (... à moins que ce ne soit les côtes qui ne le coupent).

Mais un enduro bien situé ne fait pas tout, encore faut-il des spéciales à la hauteur. Heureusement, le niveau technique était bien présent et les spéciales plutôt bien tracées, à quelques exceptions près.

Le départ étant donné en haut d'une montagne, il faut se rendre en voiture sur le départ de la spéciale 1. C'est toujours ça de moins à monter.

 

 

Spéciale 1

Le départ se fait tôt, les premiers concurrents à se lancer démarrent à 9h, pour envoyer directement sur la spéciale 1.
Elle enchaîne virages, rochers et branches basses et les seules parties vraiment montantes ne sont pas trop longues; ce qui permet d'en garder sous le pied pour la suite...

Pour couronner le tout, la majorité du parcours est en dévers. Quelque chose d'amusant au début, mais qui finit par durer... Dommage d'ailleurs, car la majeure partie des participants n'ont pas été en confiance sur cette première spéciale.

La découverte des spéciales suivantes (il n'y avait aucune reconnaissance possible) se fait donc avec l'appréhension de la première, ce qui limite forcément l'attaque au début.

 

Spéciale 2

Pour arriver sur la deuxième spéciale, une petite liaison était de mise, mais trois fois rien!
On est monté en voiture, la première liaison est toute petite, et la spéciale numéro 2 descend encore, la première impression, c'est que les organisateurs ont réussi à faire des spéciales à fort profil descendant tout en conservant des liaisons minuscules.

La spéciale 2, puisque c'est d'elle dont il s'agit, commence par une petite côte légère mais douloureuse. Heureusement, cette partie ne durera pas bien longtemps, et la suite sera beaucoup plus amusante.


De la descente, pas forcément très prononcée mais sur laquelle il est possible de prendre pas mal de vitesse (moyennant la relance qui va bien, évidemment),Enduro de la Garoutade mais avec de bons changements de trajectoire, et de quoi se faire vraiment plaisir au niveau des sensations de pilotage.
Une des spéciales les plus appréciées!

 

Spéciale 3


Une fois en bas de la spéciale 2, une liaison permet de rejoindre le départ de la spéciale 3. Et c'est là qu'arrive la deuxième impression.
Parce que oui, on t'a repéré, toi, en bas avec le sourire! Tu te dis que tu es monté en voiture, que la première liaison était tranquille et que les autres ne vont forcément pas être plus dures. Grossière erreur !

Cette liaison est longue, très longue...
Heureusement, l'effort (une montée sur une piste très large sans intérêt, si ce n'est de rallier une autre descente) est un peu compensé par le ravitaillement en fin de côte, et les sourires compatissant des organisateurs nous font définitivement abandonner toute pensée négative.

 

Enduro de la Garoutade



Vous l'aurez compris, le vélo idéal n'était pas une machine de descente ou de freeride ni même un vélo d'enduro moderne (en 160mm). Une fois arrivé sur le haut de la liaison et après avoir longuement médité sur le vélo idéal à adopter, on enchaîne sur une petite descente, toujours dans la liaison pour remonter ensuite sur le départ de la spéciale 3.


Enduro de la GaroutadeLe vélo idéal aurait pu être une monture légère, avec un débattement de 130/140mm permettant de monter à l'aise tout en gardant des cartouches pour la descente.

Le départ est long, et il faut un moment avant de commencer à vraiment rouler. On a d'ailleurs la désagréable impression que cette spéciale est en montée. C'est rageant, d'autant que l'on a déjà pas mal descendu sur la liaison. Une impression qui ne durera que jusqu'à mi-parcours puisque la pente finira par s'inverser :

Des sauts faciles, de petits passages rock'N'roll, des endroits “qui vont vite” et une arrivée en apothéose avec une vue splendide sur le Canigou.

Le seul point noir, c'est que l'endroit où l'on arrive, on le connait déjà... On est en bas de la liaison que l'on vient de faire... Petit coup au moral, et impression de déjà-vu, avec pour unique consolation le fait de connaître la distance qu'il reste à parcourir avant le ravitaillement.

 

Spéciale 4

La spéciale 4 commence par un léger faux plat. L'occasion pour certain de pédaler comme des sauvages et pour les autres de se reposer en attendant plus d'hostilités.
La spéciale plonge ensuite dans une descente bien raide, et technique qui nous amène au fond d'un ruisseau, qui marque l'arrivée de cette spéciale.

De quoi faire peur à pas mal d'entre nous, d'autant qu'une déclivité aussi prononcée n'est peut-être pas très adaptée à l'enduro tel qu'on le conçoit (notez quand même qu'avec mon gros vélo, j'ai apprécié).

 

Spéciale 5

La dernière liaison est très courte et très facile (ouf!) et la spéciale numéro 5, est sans doute la plus technique et la plus impressionnante, d'autant qu'il n'y a pas eu de reconnaissance préalable.

Un plongeon dans l'inconnu plutôt excitant puisque les obstacles s'enchaînent et que l'on a l'impression que les difficultés augmentent.

Au programme de cette dernière spéciale, des marches d'un petit mètre de hauteur, sécurisées par des palettes, pour permettre “l'enroulage”, et surtout un gros goulet très raide à descendre, avec l'impression d'être enfermé dans un toboggan !

 



L'arrivée laisse place aux grillades servies par toute l'équipe, ainsi qu'à la remise des prix. Et le plus rapide ici n'est autre que Aurélien Girdanengo (GIANT) talonné de près par Grégory Noce (COMMENCAL).

 

Epilogue

En définitive, cette course est plutôt réussie.
D'abord, le profil “meurtrier” de ces spéciales ne fait pas si mal, la faute sans doute à un panorama d'une rare beauté.
Ensuite, tout a été très bien tracé, et les organisateurs ont toujours pris soin de mettre des membres de l'équipe sur les passages chaud. Un bon point!
Un grand bravo à “l'Amicale Cycliste Illoise” qui s'est démenée pour nous offrir cette course dans les meilleures conditions possible.

Et une chose est sure, l'année prochaine nous y retournerons.

 

Plus d'infos : le classement

6 Commentaires

Limator Trop fort cet article Phil. Moi je me suis régalé, j'ai passé un excellent week-end (mais bon, évidemment c'est pas très objectif). Et pour tout ces bons moments, et ces somptueux paysages : encore merci à l'ACI.
 

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RoaL Sympa, c'est vrai que ça donne envie. Dommage qu'il n'y ait pas de montagnes comme ça en champagne ardenne ^^
 

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wtf Bravo à toi pour cet article qui résume à merveille cet excellent week end :)
 

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