EWS #2 - Les trails du café

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EWS #2 - Les trails du café

Une première en Colombie pour les enduristes mais toujours de la boue !
article Cécile ravanel
Léa W2L
Texte :
Photos :
EnduroWorldSeries
Vidéo :
EnduroWorldSeries

Les destinations changent, mais le spectacle reste !

Pour cette deuxième manche des EWS 2018, les riders se sont rendus à Manizales en Colombie. Un certain Marcelo Guttierrez est natif de cette ville. La foule des grands jours était de sortie pour accueillir et encourager les pilotes. On comptait 20.000 fans dans les rues pour le prologue !

Il est de "tradition" sur les EWS d'ouvrir les spéciales pour les médias un jour avant les reconnaissances des pilotes. Tradition respectée et en plus l'organisation a proposé aux riders d'aller rouler ensemble sur "les routes du café" (ou plutôt.. les "trails du café"). Une petite attention qui a été grandement appréciée.

Au programme, 8 spéciales composées d'un prologue urbain samedi et 7 spéciales dimanche. La pluie a eu raison de la spéciale 6 le dimanche. 

Le profil des spéciales du dimanche. (La spéciale 1 était le prologue urbain le samedi). Les chronos étaient courts, 4'39" pour la spéciale la plus longue et 30" pour la plus courte ! Rien à voir avec le Chili la semaine passée !


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Bis repeta pour Hill et Ravanel !

Dans cette jungle Colombienne Sam Hill et Cécile Ravanel s'imposent à nouveau. L'australien gagne 4 des 7 spéciales et la française ne gagne "que" 3 des 7 spéciales, mais s'adjuge surtout les plus longues. 
Chez les hommes la hiérarchie se bouscule. Marcelo Guttierrez, le héros local, termine 2ème pour le bonheur des habitants de Manizales. Il a 47 secondes de retard après 18 minutes de course. Hill était donc largement au dessus du lot. En troisième position on retrouve le français Damien Oton et son compatriote le junior Youn Deniaud juste derrière ! Greg Callaghan est 5ème. Robin Wallner avec sa 6ème place prouve que le Chili n'était pas un "coup de chance". 


Adrien Dailly, Florian Nicolai et Dimitri Tordo ont écopé chacun 20 secondes de pénalité pour avoir pris la mauvaise route en liaison lors des entrainements et apparement ils étaient en voiture alors qu'il fallait pédaler. Les team managers/mécanos ont reconnu leur erreur.  

Jared Graves fidèle à sa légende s'enquiquine encore de soucis mécaniques (cette fois c'est le shifter) et fait un DNF (Did Not Finish). 

Les français sont toujours aux avant-postes des EWS. Soyons chauvins... 6 français dans le top 15, c'est sympa !

Chez les femmes derrière l'increvable Cécile Ravanel on retrouve l'éternelle dauphine, Isabeau Courdurier. Katy Winton termine 3ème et gagne au passage la courte spéciale 7 ! Belle façon de terminer la course. Inès Thoma est 4ème et l'étoile montante Israélienne Noga Korem est 5ème. Anneke Beerten gagne le prologue urbain et termine 2ème de la spéciale 7, nulle doute que sa longue carrière en 4X lui est bénéfique pour les spéciales explosives !

Rions un peu !

La boue... ça fait des dégâts ! On note le masque porté sans écran... Quand la boue s'en mêle, la vision s'emmêle. Les Enduro "Wet" Series ont encore de beaux jours devant eux.


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Là ça fait moins rire... Martin Maes s'est déboîté l'épaule... 


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Et ça, c'est un florilège de chutes, talonnage et autres rebondissements sur cette même portion. Dangereux... Les riders ne peuvent pas freiner du fait de la boue et la pente devient de plus en plus raide et en bas... c'est plat. Une vraie cassure. On espère franchement ne plus revoir ce genre de chose sur le circuit. Rien de bon n'en sort...

Une minute d'action et de glisse.


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Résultats complets


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5 Commentaires

FreeSince1979 Un exemple parfait de ce que doit être un article facile d'accès, à savoir simple mais non simpliste. Et qui affine la patte stylistique de 26in: de l'humour taquin mais plus ouvertement moqueur! Bref j’adhère! Le premier sur l'Enduro qui ne semble pas avoir été écrit à contrecœur, pour de sombres raisons de popularité de la discipline...
 

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Vivien Fenrir Ca m'interpelle quand même 18min de course pour 7 spéciales... enduro sprint, une nouvelle discipline est née?
Léa W2L Oui c'est assez court, mais au final chaque étape à ses particularités.
Au Chili, Hill met 55 minutes pour 6 spéciales. Mais on a 5620m de D- en tout...

Là en Colombie, les dénivelés officiels ne sont pas communiqués sur le site enduroworldseries (donc surement parce que ce ne sont pas des chiffres de ouf). Et à en croire Strava ça fait à peine 1500m de D- sur les 7 spéciales.

Au Chili quasiment la moitié des montées était en télésiège ou navettes. En Colombie... tout à la pédale. Donc le calcul est vite fait. Faudrait pas que ça tourne au XC ultra marathon, quoi.
 

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Vivien Fenrir C'est vrai que le Chili c'était plutôt une dh marathon au vu du D- :D
Mais pour la Colombie je trouve ca quand même dommage, amha le terrain offrait des spéciales de 5mn... Ca aurait été plus intéressant 4 ou 5 spéciales avec un total de 1500m de D-... (mais apparemment les pilotes étaient content des spéciales et de l'ambiance donc c'est le plus important :) )
Léa W2L Tant que les riders sont contents...! :)
 

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