Test Probiker Gants Probiker 2018

Présentation

Si vous n’avez jamais entendu parlé de la marque Probiker ne vous inquiétez pas, c’est normal. J’ai découvert cette marque il y a cinq ans en cherchant des gants très protecteurs pour une pratique enduro. J’avais vu les Kenny assez similaires mais France oblige, c’était 10 fois le prix de ceux-là. Donc, je disais, pour environ 6 € (frais de ports inclus) sur Amazon vous pouvez importer directement ces gants en rouge et noir, jaune et noir, bleu et noir ou full black depuis la Chine. Ok ça sent la qualité « made in china » à plein nez cette affaire-là … Bien au contraire, pour le prix ça ne coûte rien de tester et vous verrez qu’ils n’ont rien à enviez à ceux des autres marques car ils ont en fait été créés pour un usage motocross, quad, VTT. Moi perso je les adoptés, ils me font 2 saisons la paire, je vais sur ma troisième, bref moins de 20 € pour 6 ans soit même pas le prix d’une paire plus « conventionnelle » qui ne tient qu’une seule saison.

Quoi, vous n’êtes pas encore convaincu ? Ben il ne vous reste qu’à lire le test complet !

Unboxing / First look

Les gants arrivent livrés dans une pochette plastique, rien d’élaboré, vu le prix on ne va pas non plus être tatillon sur des aspects non fonctionnels du produit.

La taille est standard par rapport à la normale, il me faut un bon XL, pas de mauvaise surprise de côté-là.

Je ne vais pas m’attarder plus sur cette section afin de dévoiler directement les différentes caractéristiques avec ce qu’elles apportent vraiment au niveau de l’utilisation par la suite.

Sur le terrain

En terme de respirabilité tout d’abord, ça peut faire un peu peur quand on voit les photos mais je vous garantis que le tissu est très (trop) respirant que ce soit sur le dessus de la main ou bien à l’intérieur de celle-ci. Des aérations sous forme d’une mini grille en métal ont été prévues au niveau des phalanges, dans le sens de la marche, ce qui permet d’accroître considérablement la respirabilité de ces gants. On pourrait se laisser dire qu’un tissu respirant est très fin, donc très fragile, mais avec ce qui a été fait sur le plan de la protection c’est loin d’être le cas.

Au niveau de la protection donc, c’est le top du top, tout a été pensé correctement et finement, il n’y a absolument rien à redire. Un gros morceau de plastique rembourré avec de la mousse permet de protéger votre main aux abords des articulations MCP afin de protéger des collisions avec les arbres, et un autre se situe stratégiquement sous la paume de la main, à l’endroit où l’on s’appuie, afin d’éviter que les gants ne se déchirent en cas de chute. Et cela fonctionne très bien, malgré quelques chutes sur des pierres il n’y a que des rayures sur cette plaque mais aucune déchirure à l’horizon. D’autres protection rigides se situent sur les doigts et sont accompagnées de morceaux de caoutchouc souples qui protègent le bout des doigts et les ongles. Un dernier permet d’éviter que le pouce ne puisse se retourner (plus ou moins) sans pour autant empêcher de le plier normalement.

Une autre caractéristique qui fonctionne particulièrement bien est la présence de demi-billes partout sous la main (paume, doigts), avec ça les grips ne glisseront jamais, même si les conditions sont très humides. Après un ou deux crashs avec ma première paire de gants je m’étais aperçu que quelques billes étaient parties, mais comme elles ne sont que collées, le tissu n’avait pas bougé et le grip était quand même resté impeccable.

Comme tout avantage à ses inconvénients je dirai que ces gants ne sont pas trop adaptés à une pratique hivernale car vraiment trop bien aérés (cela ne m’empêche quand même pas de les utiliser mais bon … c’est à vos risques et périls).

Vieillissement

Le seul défaut que je peux leur trouver, et qui est aussi la raison qui fait que je vais sur ma troisième paire, est que le tissu autour du poignet, sur lequel se situe le scratch qui permet de les serrer, est un peu fragile et donc à force de mettre et enlever les gants ce scratch a tendance à s’arracher car le tissu se déchire. Sur une des photos on voit que j’ai recousu (ou plutôt fait faire recoudre) ce scratch, je l’avais déjà fait sur la paire précédente mais cela n’avait pas tenu beaucoup plus longtemps.

Conclusion

Ces 5 dernières années m’ont donc démontrées une fois de plus que ce n’est pas le prix ou la réputation qui font que la qualité d’un produit est au rendez-vous ou non. Parce qu’ils protègent extrêmement bien et sont quasi-indestructible, même s’ils sortaient à 30 – 40 € la paire je ne choisirais que ces gants-là, alors ce prix-là, je ne vais pas me priver.