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Récit d'une Maxiavalanche

Les épreuves de Maxi et Mégavalanches sont de plus en plus pratiquées par les VTTistes enduristes.
article événement
Les épreuves de Maxi et Mégavalanches sont de plus en plus pratiquées par les VTTistes enduristes.
Samedi 19 juin 9h30 heure locale :

J'arrive à la station du Lioran, le parking est déjà bien rempli et l'on peut voir des spads un peu partout, ça fait plaisir !
Je me gare, sors de la voiture, et là, première constatation : " on se les gèles " !
Je n'ose à peine imaginer ce que se doit être sur la ligne de départ au sommet (Plomb du Cantal)? J'apprendrai, par la suite, à l'écoute (par inadvertance) d'une conversation que la température avoisine les 5 ou 6°C.
Je fais un rapide tour de la station à pied histoire de voir comment ça se passe et je vois qu'il y a déjà pas mal de monde qui attend la prochaine benne pour monter : ils ont l'air motivés. Je me dirige donc vers le lieu d'accueil des concurrents pour le " contrôle administratif ". En fait on me donne ma plaque de course, mon dossard et un peu de doc (infos sur la maxi et sur la région aux alentours du Lioran).
Allez trêves de ballades, il est temps de sortir le vélo et de prendre la benne. Une fois dans le téléphérique, seconde constatation : l'ambiance est vraiment cool. En effet on parle matos, spot,... et on dit des conneries ! Aucune prise de tête, tout le monde à l'air détendu (heureusement nous ne sommes qu'aux reconnaissances).
Arrivé en haut je constate que la température extérieure doit effectivement s'approcher des 5-6°C, il fait vraiment froid et la brume épaisse qui recouvre les hauteurs rend la visibilité nulle au delà de 30 mètres !
Le temps d'enfiler mes protecs et je ne voyais déjà plus personne?
Je roule à l'instinct... et je trouve des gars comme moi qui ont manqué la piste... Bref, après 10 bonnes minutes de déambulation on retrouve le balisage de la piste grâce à une brume qui se fait de moins en moins épaisse et qui finit par disparaître avec la diminution de l'altitude.
La première partie de la piste est assez technique et variée, elle enchaîne des passages de la piste des internationaux de France de descente, de courtes sections de pistes de ski et des passages inédits. Le tout dans une végétation changeante en fonction de l'altitude (pas mal de caillasses sur le haut, puis des prairies et enfin des passages en sous-bois à l'arrivée à la station). Aucune monotonie, la classe !
Arrivé à la station, sur le bord de la piste, je vois un collègue (Vincent) qui ne peut pas participer à cause de son âge (il a 14 ans et il faut avoir 15 ans minimum? l'année prochaine !). On discute un peu du haut du parcours puis je continue pour la deuxième partie de la piste (entre la station et l'arrivée chrono à Fraisse-Haut, l'arrivée podium étant à Laveissière).
La seconde partie est beaucoup plus roulante, voire même un peu trop puisqu'un passage de 2 gros kilomètres se fait sur la route (suite à des problèmes avec des proprios et l'ONF?). C'est dommage car le reste de la piste est fort sympathique, surtout lors de certains passages en sous-bois où les appuis et quelques petits sauts rendent la piste ludique. Enfin, un segment d'une centaine de mètre de route nous emmène jusqu'à la ligne d'arrivée. Ensuite, 1km et demi de chemin plat nous guide jusqu'à Laveissière où nous attendent des navettes pour le retour sur la station.



Navettes des VTT



Je n'effectue qu'une descente de reco puisqu'il est 11h30 passé et que les dernières navettes remontent à midi. Des clermontois très sympa nous (Vincent et moi) invitent à venir manger avec eux, merci les gars ! Encore la preuve d'une très bonne ambiance.

L'après-midi, place aux manches de classement ; les départs s'étalent de 14h à 16h à raison d'un départ toutes les demie-heures d'une vague de coureurs (40 à 50), l'heure de départ étant fixé en fonction du numéro de dossard.
Ma vague est à 15h00, je prend donc la benne vers 14h20 comme indiqué sur les horaires qu'on nous a fourni. Si j'avais su qu'il faisait encore plus froid que le matin à cause du vent je serais resté un peu plus longtemps à la station !!!




Premier départ...



Il est 14h30, on regarde partir la vague qui nous précède et le moins qu'on puisse dire c'est que sur les premières lignes les gars ne rigolent pas ! Ils partent tous comme des bourrins au coude à coude. Je décide donc (pour ma santé !) de partir sur la dernière ligne histoire de ne pas me faire rouler dessus si je tombe ; et de toute façon je ne connais pas le début du parcours vu que le matin je l'ai loupé à cause de la brume. Je suis donc ce troupeau de sauvages?



Départ de la course



Je découvre alors un passage en dévers tout pourri où tout le monde pousse le vélo qui se termine par une sorte d'entonnoir où ça bouchonne sévère. J'attend donc mon tour. Après ce passage tout est plus fluide plus de bouchons, mais on ne reverra jamais ceux qui sont passés les premiers dans l'entonnoir, déjà très loin ! Le reste de ma course se passe plutôt bien (pas de chute) et j'ai moins mal au bras que d'habitude. De temps en temps je double et de temps en temps on me double...
Finalement je finis 39ème de ma vague sur 45 avec 13 minutes de retard sur le meilleur temps de la piste (21 min). C'est clair, c'est un temps pourri, mais bon je me suis fais plaisir, j'ai rien cassé donc tout va pour le mieux.
A l'arrivée podium, quelques collations bienvenues nous attendent (eau, bananes, oranges, pommes, raisins,?).
Remontée en navette et remise des autocollants de lignes (ligne A, B,?, H) en fonction du temps effectué dans l'après-midi. Je serai sur la ligne G, avant dernière ligne, parfait !

Retour à la maison, nettoyage du bike et gros dodo pour être en forme demain.



Dimanche 20 juin 9h00 :

Après une bonne nuit réparatrice, me voici de retour à la station. Les conditions climatiques sont plus sympa que prévu, certes il fait toujours un peu froid pour une fin juin mais la pluie a cessée (il a plu durant la nuit) et la brume est beaucoup moins épaisse. Ca s'annonce plutôt bien.
Je ne tarde pas à prendre la benne puisque le départ de la première vague est prévue à 10h et celui de la deuxième à 10h10. En effet, cette année les Maxis adoptent une nouvelle formule. Contrairement aux années précédentes le départ du dimanche n'est pas donné en même temps pour tous les coureurs, il y a deux départs à 10 min d'intervalles. Les lignes A, B, C et D prennent le premier départ (10h) et les lignes E, F, G et H le deuxième (10h10).
Ce système comporte son lot d'avantages et d'inconvénients.
Avantages, parce que cela permet de fluidifié la course puisque moins de coureurs partent en même temps et ainsi de minimiser les " bouchons "? Et également pour qu'un participant ayant été victime d'un ennui mécanique ne soit pas trop pénalisé (en effet mieux vaut partir en ligne H avec cette nouvelle règle puisque l'on se trouve en fait sur la 4ème ligne du 2ème départ que sur la ligne H d'un départ traditionnel où l'on se trouve alors sur la 8ème ligne !).
D'autre part des inconvénients puisqu'un pilote X partant en ligne D sera pénalisé par rapport à un pilote Y partant en ligne E . Alors que la veille lors des manches de classement X a été meilleur que Y? !



Derniers préparatifs avant le départ




Il faut donc soit être très bon le samedi, soit être moyennement bon pour être en ligne E. Je fais donc partie de la 2ème vague, je regarde s'élancer la 1ère vague qui part toujours aussi vite dans un bruit impressionnant, puis je vais m'installer sur ma ligne G. Et là, comme d'habitude, ambiance cool jusqu'au décompte des 5 dernières secondes avant le départ. Y'en a toujours un pour dire une connerie jusqu'au dernier moment? Tout du moins sur les lignes G et H, les 2 premières lignes avaient l'air plus concentrées?




Vague de départ



Ca y est le départ est donné, mais au bout de 50 mètres 5 ou 6 pilotes chutent sur la partie droite de la vague , je suis à gauche je passe donc sans problème, je n'aurais pas aimé être à leur place ils ont dû quelque peu se faire rouler sur la tronche !! Je continue, je fais ce que je peux, j'arrive à peu près à suivre les autres. Et puis d'un coup, boom, je passe par dessus le vélo en percutant une pierre dans un dévers. Je me relève, la sécurité et des coureurs qui me suivais me demandent si tout va bien, pas de bobos, c'est cool je repars. Puis, plus bas, en arrivant à la station, juste avant une passerelle en bois, un flic me dit de ralentir parce-que ça glisse. Je freine donc, comme on me l'a conseillé, mais apparemment pas suffisamment puisque dès que mes 2 roues furent sur la passerelle je glisse et je m'étale comme une grosse merde dans une terre bien humide (pas tout à fait de la boue mais presque !). Je constate d'ailleurs en me relevant que c'est le passage de la piste où le public est le plus nombreux, j'en déduis que je dois pas être le seul à m'être ramassé ici? Bref, je repars en entendant des spectateurs qui m'encouragent et d'autre qui rigolent encore? La fin de la course se passe bien, même si j'ai plus tendance à me faire doubler qu'à doubler moi-même.
13h30 : placement des bikes pour la 2ème manche. 14h00 : départ de la 1ère vague. 14h10 : c'est à nous de partir, mais dès le début je me gèle, même en roulant et j'ai un put*** de mal aux bras. Je vais donc descendre cool, histoire de pas me faire mal en cette fin de week-end qui s'est jusque là bien passé. Descente tranquille donc en profitant du tracé, tellement tranquille que j'effectue un temps record de 40 min !! (pour rappel, les meilleurs descendent en 21 ou 22 min?).
16h00 : Proclamation des résultats et remise des coupes à ceux qui les ont méritées. Puis la pluie arrive et nous indique qu'il est temps de partir, ça tombe bien les podiums sont terminés.
Enfin, pour finir nous avons fait le voyage dans la navette avec les vélos pour le retour station faute de car. Une quinzaine de vélo et une douzaine de gars dans une camionnette?convivial !

Vivement l'année prochaine??
:D

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