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WRT #4 : Laplume

Quatrième étape du WRT au pays du pruneau les 23-24 août derniers : ouais, la pêche !
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Quatrième étape du WRT au pays du pruneau les 23-24 août derniers : ouais, la pêche !

4ème et avant-dernière étape du WRT (avant Cheptain, les 13 et 14 septembre prochain, où nous serons naturellement) à Laplume, à une encablure d’Agen, deux de Bordeaux et Toulouse et beaucoup plus de Grenoble...

 


WRT #4 - Laplume via Zapiks

Une étape marquée par un très beau set-up que l’on doit au club hôte « 100% freeride » (et 200% freestyle dorénavant !) et à la WRT Family au grand complet, sur le spot dès le jeudi, armée de pelles, de pioches et de la grosse dose d’abnégation nécessaire. Et une fois n’est pas coutume, les riders en jean ont côtoyé les coureurs en moule-burnes et les racers du 4X puisque le spot accueillait également le trophée départemental de XC et le RTrax 4X event...

Pas grand monde...

C’est le premier constat que l’on fait et il est un peu démoralisant : en dépit d’un spot sublime, d’un soleil radieux et d’une excellente ambiance, peu de riders ont répondu présent puisqu’ils ne sont qu’une grosse vingtaine à se présenter aux qualifs... Pourtant, les bassins de populations à proximité sont importants et ils ne sont pas si nombreux les évènements MTB du sud-ouest... Heureusement, la plupart des têtes d’affiches sont là, le spectacle est assuré. Du coup, les qualifs sont annulées et tout le monde se donne rendez-vous le lendemain pour les demi-finales... Mais en attendant, ça roule, ça jam, ça saute dans tous les sens sur des modules attirants et de fort belle ampleur (le big air est donné pour 10m par les organisateur... et ça avait l’air assez vrai). Revers de la médaille, on relèvera 4 blessés ce premier jour, traduisant à la fois la volonté des organisateurs de tirer le niveau vers le haut et la motivation des riders.

Cela dit, à défaut des bataillons de riders locaux, les spectateurs sont venus en force sur le slope acclamer les artistes du flip, découvrant pour beaucoup un monde totalement inconnu : c’est aussi ça le WRT et c’est bien !

... mais du beau monde !

le WRT, circuit français ouvert aux jeunes pousses nous montre à chaque étape combien le plateau français progresseA quelques exceptions près (notamment Tristan Ambib, leader du général, et Christopher Hatton), tout le monde est là. Et très vite on se rend compte que l’été 2008 aura vraiment été celui où les français se sont installés au plus haut niveau. On le savait depuis le Châtel Mountain Style et l’Avoriaz Roof’an Slopestyle, confirmé à Saalbach, mais le WRT, circuit français ouvert aux jeunes pousses nous montre à chaque étape combien le plateau français progresse. Dans le rôle du roockie qui monte, Laplume aura consacré Benoit Bonnin qui accroche le podium avec la 3ème place (et 1er kid donc), au côté de Yannick Granieri et Tom Coquil (resp. 2ème et 1er). Les tricks de base sont, aujourd’hui, le 3-6 et le back-flip, qui sont dorénavant fréquemment combinés : on a ainsi vu force back-flip-superman, 3-6 x-up ou one-hand, voire même une tentative prometteuse de back-flip-3-6, sans parler de superman-sit-grab et autre nothing.

Bref, deux jours de très grand spectacle et de très haut niveau, aucun doute.

Et pourtant...

On a ressenti sur le spot une forme de morosité ou de lassitude, que la seule approche de la fin de saison ne suffit probablement pas à expliquer. La scène française du freestyle est manifestement à un carrefour important : à l’issue de cette 2ème saison WRT, le circuit et ses protagonistes, riders comme organisateurs doivent franchir un cap vers plus de professionnalisme, mobiliser plus de moyens et plus de partenaires pour donner aux riders français les set-up et les primes qu’ils méritent et au public un spectacle au niveau.

Alors rendez-vous à Cheptain pour la 5ème et dernière étape, les 13 et 14 septembre prochain, pour conclure cette saison sur un feu d’artifice de tricks et de bonne humeur. Riders et amateurs de toutes les régions mobilisez vous et venez soutenir et récompensez de votre présence, en tant que participant ou spectateur, le travail des organisateurs et le talent de nos athlètes. Parce qu’ils le valent bien, comme me le répète souvent ma cousine Monique qui bosse chez l’Oréal et qui est une fan de dirt !

 

WRT #4 : Laplume
 

 

15 Commentaires

lovv Il y a un truc qui me gonfle c'est que cette conclusion on peut la lire depuis plus de 20 ans, mais par contre c'est toujours la même chose qui se reforme, sans tenir compte des erreurs des autres, pour arriver au même constat et finalement grossir les rangs des gens amers.
 

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MatthiasCDC Inscrivez vous aux contests mème juste pour y participer et contribuez à la consolidation(construction?) d'une scène française pérenne !!!Des gens se bougent mais ils semblent ètre minoritaires ... insufler une dose minimale de militantisme à la masse des riders serait nécessaire mais ce n'est pas chose aisée.
 

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Tit_Ben Monique, 2 qui la tiennent, 3 qui la ... heu non pardon lol, joli article, effectivement, l'impression qu'on commence à atteindre le niveau mondial en style, mais pas en engagement des sponsors, mais est ce possible en france ? dommage !
 

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gun25 Ah bah oui, plus rien à envier à une KranKworx ou presque... Ah si : les gros médias (autant produire soit même, on peut pas vraiment compter sur Gérard Holtz) qui amènerons nécessairement les gros sponsors (type Nissan, cf un autre tour bien connu). Et surtout ne pas compter sur la bonne volonté des pouvoirs publics (on est en France, le vélo, c'est sur la route) - bon courage aux organisateurs, la scène mérite que vous vous décarcassier. Et le militantisme, ça marche pas, le professionnalisme oui... Big up !
 

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MatthiasCDC Euh , pour devenir un pro il faut ètre motivé ,maitriser le "faire et le faire-savoir" ... n'est ce pas une forme de militantisme ? Sans rire comment faire avancer le schmilblic si on passe son temps à jouer sur les mots?
 

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nobrain82 rien à envié à crankworx y a pas que les média suffira de demander aux tonys et autres duburgnon leur pensées quand ils seront rentrés de leur périple
la progression est importante mais en plus des tricks faut progresser sur le physique je pense car sur un slopestyle comme avoriaz il faut tenir la ligne c'est long

bref bon ride



 

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MatthiasCDC C'est vrai , faire du slopestyle nécessite une bonne condition physique ;que ce soit l'endurance pour terminer les runs lucides ,ou le tonus musculaire pour limiter la casse en cas de crash.
 

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