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3ème Rallye d'Hiver de Levens

Le coup d’envoi de la saison de VTT enduro est donné : ce week-end avait lieu dans l’arrière pays niçois, l’enduro hivernal de Levens.
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Le coup d’envoi de la saison de VTT enduro est donné : ce week-end avait lieu dans l’arrière pays niçois, l’enduro hivernal de Levens.

Le coup d’envoi de la saison de VTT enduro 2009 est donné : en effet ce week-end avait lieu dans l’arrière pays niçois, l’enduro hivernal de Levens. Ce rallye est le premier de la série du 1001 Sentiers Enduro Tour. Et hivernal, vous allez me dire pourquoi ? Mais on peut vite le justifier par des températures qui frisent les négatives en cette mi-février.

En premier lieu, je voudrais adresser un grand coup de chapeau à l’organisation qui a su maintenir secret les parcours empruntés jusqu’au départ de la course : cela permettait ainsi à tout le monde de partir sur le même pied d’égalité et c’est très bien pour des pilotes comme Mélanie Pugin et moi-même qui venons de nos montagnes de Métabief dans le Doubs (et non dans le Jura ;--).

D’ailleurs, ceux qui se faisaient prendre en train de repérer le samedi se voyaient même interdits de départ le dimanche matin : ça, si ce n’est pas de la rigueur et de l’organisation !!  Mais à défaut de ne pouvoir repérer, les organisateurs ont quand même mis en ligne le samedi soir un descriptif de la journée avec la longueur des spéciales et des liaisons : ça donne une idée de la difficulté qui nous attend.

Dimanche matin 15 février, débout 7h00, après un bon petit déjeuner bien copieux, remplissage des camelback et quelques barres de céréales dans la poche, vérification du matériel vidéo et photo, chargement des Varios dans le camion, on est partis pour 30km (dont environ 10km de spéciale) pour un dénivelé total de 1.300 mètres.

Sur place, il fait froid à 9h00, très très froid même pour le sud de la France. Mais après avoir pris un bon café bien chaud offert par le staff de la course juste avant le départ, Jean Pierre Bruni (coorganisateur) donne le top départ de notre groupe.

Olivia, Mélanie, Maryline, Vincent ainsi que nos supporters – parce qu’il faut dire qu’on en avait un bon groupe -  sommes partis pour une première d’ascension de 12 kilomètres avec plus 800 mètres de dénivelé. Dès les premiers mètres, le soleil commence à chauffer et une pause est nécessaire pour enlever une couche d’habit.

Le long de cette première liaison, on peut admirer de superbes paysages : la montagne avec ses sommets enneigés d’un côté qui nous fait nous demander si nous sommes bien sur la Côte d’Azur, et la Grande Bleue de l’autre : trop beau. Cette ascension est longue mais surtout éprouvante pour nos fesses !!! Ça fait longtemps qu’on n’a pas pédalé et c’est dur. Après avoir mis un certain temps pour trouver notre rythme de croisière, la montée se fait « tranquillement » et au bout d’une heure et demi, on arrive au sommet en roulant même sur un chemin enneigé… (nous qui faisons 700 kilomètres parce que on en a marre de la neige, paf, on trouve quand même le moyen de rouler dedans, un comble ;-)

En haut nous attend un bon petit ravitaillement  fait de pain d’épice, thé, café, et ils ont même fait un feu pour réchauffer les pilotes : fallait y penser mais honnêtement, on a suffisamment chaud pour le moment.

Le temps de se reposer quelques minutes, le départ des spéciales se fait par groupe de 3/4 pilotes : c’est très bien vu de la part du staff parce qu’au lieu de rouler 20 minutes «tout seul» contre un chrono, tu te tires la bourre avec tes potes, je sens que ça va être une bonne partie de plaisir !!!!

Le temps de faire quelques photos et c’est à notre tour de nous présenter sur la ligne de départ. La caméra embarquée est enclenchée, prête à filmer mes péripéties et le parcours.

5 …4…3…2…1…0 Let’s go pour 20 minutes de rigolade !

Un départ canon me permet d’être de suite devant ce qui aurait dû me faciliter les choses dans la partie technique et là, Bucheron25 en action, il loupe le premier virage à gauche à la sortie du bois… chute … mon genou tape violemment par terre et me fait très mal, ça me scie les jambes et là je me dis : « qu’est que tu peux être bête des fois à vouloir partir comme un fou sans connaître le chemin »... Et voilà mes espoirs de bien figurer au classement qui s’envolent à peine la course commencée !!!!

Bref, un peu vert, limite plus envie de rouler, alors je me laisse aller… La partie technique qui suit dans les cailloux est vraiment chaude voire très trialisante. On a du mal à être fluide, à ne pas perdre de temps, et en plus il faut bien regarder loin devant pour trouver la bonne trajectoire, en gros la galère totale pour moi sans vitesse là dedans.

Je vois Vincent Julliot arrêté au bord de la piste en raison d’une crevaison, en plus il l’avait pressentie au départ : aussi bon pilote que voyant ce Vincent !

Lors de la présentation de cette spéciale sur le net, il était question d’un « coup de cul » : quel coup de cul !!!Après m’être fait bouchonner le passage par certains pilotes qui ne voulaient pas me laisser passer, je recommence à prendre du plaisir et enfin à ouvrir un peu les gaz.  Des successions de virages plus ou moins serrés et pentus nous rappellent vite à l’ordre sur le fait de ne pas trop lâcher les freins, et il faut vraiment rester vigilant parce que c’est blindé de pièges qui pourraient causer une chute ou une crevaison.

Lors de la présentation de cette spéciale sur le net, il était question d’un « coup de cul » : quel coup de cul !!! Punaise que ce fut dur, en plus on le voyait arriver de loin et ça faisait déjà mal aux jambes avant même d’avoir attaqué l’ascension. Après ce petit raidard, on a du mal à récupérer tellement le cœur est encore dans les tours. Mais la partie finale est assez « facile » et se finit en roue libre.

Bilan de cette première spéciale :

Une jolie boite dès le départ, je m’en veux encore, mais cool que j’aie eu ma caméra embarquée pour vous la montrer [NDLR : bientôt disponible...], une partie technique difficile, une montée encore moins facile, 20 minutes «d’extrême», le pur bonheur quoi !

Le temps de prendre une boisson chaude, de s’asseoir 5 minutes en attendant Mélanie, V. Julliot file changer ses pneus parce qu’il n’a pas envie de renouveler ses exploits de la première spéciale.

Mélanie arrive et me raconte sa course, des crampes l’ont privée de la victoire de cette spéciale, moi je lui raconte mes déboires et elle se moque de moi, normal !!!!

Allez, on repart pour la liaison mais beaucoup plus courte que la première, seulement 3.6 kilomètres d’ascension pour 160 de D+. Que 3.6 kilomètres, mais trop long quand même.

Le parcours était 100% naturel, aucune trace, tout débroussaillé, tout ratissé, encore bravo !Arrivé au départ de cette deuxième et dernière spéciale, on retrouve une partie de notre groupe de supporters... Le temps de boire un verre et de manger un petit quelque chose, on se re-prépare pour le départ. Vincent a changé ses pneus, ça devrait peut être mieux aller ce coup-ci.

Quelques échanges avec l’organisation qui a un excellent état d’esprit et a envie de faire de cet événement un incontournable de début de saison. (Limité à 300 inscrits et surtout quota rempli un mois avant la date de la course).
Le boss confirme que ce rallye est unique du fait que ses tracés restent secrets et que les liaisons et les spéciales soient aussi physiques.

Le haut du parcours nous montre bien le travail effectué par les traceurs. Un boulot énorme !! Le parcours était 100% naturel, aucune trace, tout débroussaillé, tout ratissé, encore bravo ! On imagine très bien les week-ends entiers passés la pelle à la main pour tous ces passionnés.

Le départ approche, on est reparti pour une spéciale inconnue qui va nous réserver encore quelques surprises. Dans la description du parcours de la deuxième spéciale, il était noté « parcours très sinueux entre les arbres », je confirme, c’était plus que serré et mes épaules en portent encore quelques traces.  Malgré quelques soucis de direction à certains moments (prochaine fois je lèverai les yeux !!!), Vincent (9ième scratch de cette spéciale), me dépasse, trop fort pour moi physiquement, il s’envole et slalome entre les arbres tel un chat. Quelques pilotes attardés chutent devant et ce n’est pas facile de les dépasser sans chuter, ou rentrer en collision avec les arbres.

Pour résumer cette spéciale, on a retrouvé tous les ingrédients pour faire un excellent parcours tout au long duquel de nombreux spectateurs avaient pris place. Merci encore pour tous ces encouragements, on en avait bien besoin.

Au final, c’est Gérald Soury et Nadine Sapin qui gagnent ce 3ème Rallye d'Hiver de Levens. Mélanie finit juste derrière Nadine, quant à moi, je termine 28ième. Nous sommes tous les deux un peu déçus, mais pour une reprise, ce n’est pas trop mal. Vivement la prochaine course !

Après tous ces efforts,  la pasta party organisée dans la salle polyvalent requinque notre estomac. Une ambiance bon enfant règne entre tous les pilotes, chacun refait sa course, raconte ses chutes, ses coups de barres… L’année prochaine, c’est sûr, on y retourne, c'est vraiment une course à laquelle un enduriste doit participer, tout est là pour passer un agréable dimanche de février.

A bientôt pour de nouvelles aventures ! En ce qui me concerne ce sera à nouveau dans le Sud le 7 mars pour la Descente de Mandelieu organisée dans le cadre de la BIGREEN : un parcours type Super Enduro tracé sur la Colline du Grand Duc et arrivée en plein cœur de Mandelieu ! Le lendemain, Rando et découverte de supers paysages entre Mons dans le Var et le bord de mer, le tout au milieu du mimosa…

Le scratch et tous les résultats sont sur le site de Levens.

Portfolio

 



9 Commentaires

melmel quelle face de fouine ^^
mention spéciale pour la spé2 exigeante techniquement et particulièrement funny!!
 

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toufLEbeuz j'adore les cicatrices , on vois du vécu , bon j'épère que ça ne te gêne pas pour la pratique du vélo
 

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bucheron25 t'inquiète pas les cicatrices sont dues en partie à un staphilocoque doré il y a bientot 5 ans de celà ;-)
tout roule maintenant !!!
 

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