CG racing brigade team camp

    Quand on vous propose de partir 5 jours en trip en Espagne et que l’hiver persiste chez nous jusque dans les singles sudistes. Vous n’avez d’autre choix que de courir rassembler votre nécessaire de survie au plus vite. D’autant plus quand l’offre provient de la CG Racing Brigade. L’équipe déjantée du père Cédric Gracia. Laissez-nous, vous raconter comment se déroule un Team Camp en mode Dirty Sanchez.

Quand on vous propose de partir 5 jours en trip en Espagne et que l’hiver persiste chez nous jusque dans les singles sudistes. Vous n’avez d’autre choix que de courir rassembler votre nécessaire de survie au plus vite. D’autant plus quand l’offre provient de la CG Racing Brigade. L’équipe déjantée du père Cédric Gracia. Laissez-nous, vous raconter comment se déroule un Team Camp en mode Dirty Sanchez.

C’est à Marseille que nous sommes rejoints, Bryan (REGNIER) et moi-même, par Rom et Bastian du South-Crew avec lesquels nous embarquons direction l’Espagne Catalane à bord d’un utilitaire remplis à ras bord de matériel photo et vidéo ainsi que le nécessaire pour limer les pistes enduro qui nous attendaient. 

Passé la frontière et une fois nos derniers coups de fils passés, nous commençons très vite à comprendre la raison de notre déplacement. Les paysages commencent à se faire de plus en plus intéressants, et l’idée d’images exclusives (différentes) germe peu à peu dans nos esprits.
A notre arrivée nous sommes pris en charge par Jep Coromines (organisateur de l’enduro de Gavaress) qui nous fait reconnaitre la piste sur laquelle les pilotes évoluerons les jours suivants. Pendant ce premier contact avec le single nous nous sommes rendus compte du potentiel des lieux, aussi bien pour l’image que pour le ride : de la Terre sablonneuse, des canyons, une forêt de Liège et des rochers recouverts de mousse façonnent ce paysage.

Cédric (Gracia) nous rejoins le soir même avec Kevin (Joly), son mécano, au bar du village et PH le boss de Drift France. Nous pouvons enfin avoir un aperçu de ce qu’il nous attend pour les jours à venir. Le premier soir est aussi le moment pour nous de sortir nos premières images avec le montage des nouveaux Santacruz Tallboy LTC 29 pouces. Big Up à Kevin, qui a commencé le trip en ne dormant que 3h…

Nous serons rejoints au petit matin par Phil Garcia (photographe de Cédric) et sa femme Madeleine, qui viendront renforcer les rangs pour la production des images.

Pour ce premier jour de ride, Jep nous en dit un peu plus sur la piste qu’il va nous proposer. Celle-ci vient tout juste d’être shappée, on peut encore voir ci et là les marques des coups de pelles et de pioches. Pour les remontées c’est encore Jep qui assurera le service avec son Pickup. Deux minutes de descente pour quatre minutes de remontée (en mode monster truck). Un ratio qui nous permettra d’être assez productif et de ne pas trop demander aux riders de pousser pour refaire des passages.

Les photographes et caméramans se mettent en place et commencent à shooter. On sent bien que les cartes mémoires vont chauffer et se remplir vite au file des jours, qui s’annoncent chargés en grosses sessions de ride et délires en tout genre.

La barre est placée haute dès les premières descentes, qui se font à vue. Les riders sont de plus en plus à l’aise sur cette piste Catalane, et commencent à se lâcher sur les sauts et dans les appuis (oui on est en enduro mais on est quand même venu ici  pour faire de l’image…).

C’est dans cette optique que le jour suivant nous changions de piste en basculant sur le tracer de la Nissan Cup régionale. Une nouvelle occasion de mettre les pickups à rude épreuve sur les chemins 4x4 en lâchant des drifts à flan de falaises. On constatera avec regrets, à la vue du mauvais état de la piste qu’on ne pouvait y rouler. Néanmoins, un shooting photo et un petit concours de manual, nose weeling et autres figures se fera entre les deux brigadiers. Après la pause déjeuner, nous décidons de retourner sur le premier spot ou nous y resterons jusqu’à la fin du weekend tant cette piste est magique.

Le soir, c’est au bar de Maçanet que l’on retrouve Jep ou il nous a convié à participer au harlem shake du village. La bonne ambiance est au rendez-vous et presque tous les habitants sont présents y compris les télétubbies.

La soirée bat son plein, quand Kévin et Bastian sont pris en défis au babyfoot contre les catalans. C’est avec plaisir, que nous pouvons vous dire qu’ils les ont tous écrasés y compris le binôme Cédric-Bryan (à charge de revanche).

1 heure du matin, on décide d’aller en boite ou plutôt dans un «garage» ! 6 heures du matin, on décide de rentrer se coucher.

8 heure du matin au quatrième jour,  après une courte nuit (voir très courte...), on se prépare pour une nouvelle journée intense. Nous rejoins Damien (boss de Production Privée) pour la journée.

Les runs s’enchainent pour les pilotes et malgré une courte nuit, la fatigue ne se fait pas ressentir. On a affaire à une équipe de costauds ((la Brigade Gong Show) ou presque... (excepter Rom, rire). Encore une grosse ambiance ici !

Le soir, on est invité dans un bowling (bowling Empuriabrava). De nombreux fans ont fait le déplacement, y compris des français. On ne se sent pas de rentrer sans encore faire la fête une dernière fois. Le scénario étant le même que la veille à quelques exceptions faites...

Dernier jour, il est temps pour nous de jeter un coup d’oeil sur tous nos rushs photo et vidéo pendant que Cédric et Bryan sont allés faire un dernier petit tour d’enduro. 

Un dernier repas tous ensemble pour sceller ce team camp. Il est déjà temps de repartir.

Ce long weekend aura été riche en émotions. Avec une ambiance de folie grâce à toutes les personnes présentes.

Un grand merci à Jep pour sa disponibilité et tous les services rendus. A Cédric pour avoir organisé ce team camp et nous y avoir conviés. Encore merci à toutes les personnes présentent et rencontrées durant ces quelques jours qui auront fait en sorte qu’il soit gravé dans nos mémoires.

To be continued...