Essai Nicolaï Ion 18

Il existe des marques sur le marché, vraiment à part, Nicolaï en fait partie c'est sûr, que ce soit de part le design, la distribution ou même juste la stratégie de développement.

Alors quand Draille Bikes nous propose d'essayer un bike, nous ne refusons jamais, car il y a toujours quelque chose à apprendre sur ces bikes.

Il existe des marques sur le marché, vraiment à part, Nicolaï en fait partie c'est sûr, que ce soit de part le design, la distribution ou même juste la stratégie de développement.

Alors quand Draille Bikes nous propose d'essayer un bike, nous ne refusons jamais, car il y a toujours quelque chose à apprendre sur ces bikes.


Le ION 18 est un Freeride / DH, c'est à dire que c'est une gros bike pour rouler dans la pente, sa géomètrie d'ailleurs laisse imaginer plusieurs montages possibles, simple T, double T, Light ou solide, bref on peut vraiment le faire à sa sauce, si l'on rajoute les options de personnalisation que propose le constructeur, les variantes sont infinies. 

Dans notre cas, c'est le modèle standard, monté en mode DH Light, avec Boxxer R2C2 et Vivid Air, équipements et roues El Gallo. Du classique pour Draille Bikes. 





Un Nicolaï c'est quoi ? C'est avant tout de l'artisanat à l'allemande, pas au sens péjoratif du terme, mais plus orienté précision et ligne directrice forte. Chaque bike porte l'héritage du précédent car les géométries évoluent toujours mais en gardant l'esprit originel de la marque, à savoir l'efficacité avant tout et des assemblages à la main.

En gros pour apprécier un ION 18 à sa juste valeur, avant de rouler dessus, il faut être féru de belle mécanique et d'usinage, un exemple ?

L'usinage des différentes pièces qui composent le triangle avant ! La CN a tourné à plein régime.





Titulaires de l'ancêtre BAC E, cela nous parle, du bon travail d'orfèvre, par contre il est évident que cela ne peut pas plaire à tout le monde. 

La prise en main

Ce qui surprend au moment de poser ses fesses sur ce bike, c'est le côté compact du bike renforcé par un top tube assez haut, à force de rouler sur des vélos aux top tubes coudés et bas, on en vient à être surpris de se retrouver avec une barre droite entre les jambes. 


Autre point intéressant, le cintre El Gallo est super agréable, les poignées et les leviers tombent pile poil, c'est toujours agréable de se retrouver comme à la maison dès les premiers tours de roues. 


Le freinage Formula RO est mordant, cela met tout de suite en confiance. Bref tout est bon pour la prise de contact.

En action

Ce qui est important lorsque l'on essaie un vélo c'est de ne pas avoir d'apriori, partir serein, comme si de rien n'était, à ce petit jeu le ION 18 s'en sort très bien, directement à l'attaque, les quelques pif paf du début du run de St Nizier passent très bien, en confiance et assez vite.