Test POC Joint Ankle

2 tests POC Joint Ankle.

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Note moyenne : 7,5/10
Tom25

Font le Job !

Avis sélectionné
Profil du testeur : 30 ans | 1,75m | 78kg | Débutant
Acheté : 25€ en ligne
Conditions du test : Toutes saisons en FatBike, Enduro, Freeride et DH.

Points forts

Protection des malléoles;
Confort;
Maintien.

Points faibles

Récupèrent la poussière;
Ne protègent pas des entorses.

Préambule


L'hiver, la neige pointe le bout de son nez dans les stations de montagnes et vos pistes préférées pour le VTT DH se voient recouvertes d'un long manteau blanc ! Fini le temps des descentes endiablées sur deux roues ? Et bien non ! Pour moi cette période devient propice à la pratique du FatBike ! En dérapages plus ou moins contrôlés, les premières sessions se sont conclues par des malléoles internes (la boule à l'intérieur de la cheville) couvertes d'immenses hématomes… C'est pourquoi il me fallait un équipement de protection sur cette zone. J'ai donc choisi un article de la marque POC, leurs « Joint Ankel », dans d'autre termes des « protège-chevilles ». Que valent-ils ? Et bien lisez la suite voyons !


Analyse


  • La conception.

Les protège-chevilles POC sont d'une apparence très simpliste. Pour vous les décrire, je dirais que c'est une grosse chaussette à laquelle on aurait laissé la partie qui recouvre les chevilles mais coupé celle qui couvre le pied pour la remplacer par un élastique de maintient qui passe sous la voûte plantaire.

Entièrement noirs, les POC Joint Ankel présentent à l'avant une pièce rectangulaire en caoutchouc souple où figure le discret logo orange (le même que sur la joue des mannequins pour les crash-tests) ainsi que le nom de la marque.

Si on « tâte » ces protège-chevilles, on se rend compte qu'ils possèdent une épaisseur de mousse à l'avant et sur les côtés, alors que l'arrière beaucoup plus fin en est dépourvu.

Au touché, on remarquera aussi latéralement deux pièces circulaires rigides qui assureront une protection supplémentaire sur les malléoles : interne et externe.

  • A l'utilisation.

Il faut savoir que cet équipement est disponible en taille unique (« One Size »), mais les propriétés d'extensibilités des protège-chevilles assureront une compatibilité pour le plus grand nombre d'entre vous.

Pour enfiler les POC Joint Ankel, et pour les retirer, pas de galère, c'est aussi facile qu'avec une paire de chaussons pour papy. Je précise que cet équipement se porte par-dessus les chaussettes, autrement vous risquez fort de voir ces dernières définitivement déformées à la fin de votre session VTT.

J'avais un peu d'appréhension sur le maintien de ces protège-chevilles, car j'avais peur qu'ils ne tiennent pas en place, c'est à dire, pas vraiment qu'ils descendent en direction du pied, mais plus des phénomènes de rotation qui auraient pu se produire. Heureusement il n'en est rien les POC Joint Ankel ne bougent pas d'un pouce !

La bande élastique de maintien du produit qui passe sous la voûte plantaire ne se fait pas sentir et ne provoque aucun désagrément tel le petit caillou agaçant dans votre chaussure. Du côté « serrage » du produit, là aussi rien à signaler. Ce n'est pas trop comprimant et donc c'est confortable ! De plus malgré l'épaisseur de matière, pas de chaleur excessive dans cette région certes peu sujet à ces préoccupations au regard d'autres secteurs anatomiques.

Sur les impacts les POC Joint Ankel vous protégerons à merveille, normal c'est leur mission ! En revanche, ils ne feront rien pour vous en cas d'entorse, on peut par exemple penser à une chute où la pédale automatique ne délivrerait pas votre pied, causant dès lors une torsion de la cheville.

Le nettoyage du produit est à réaliser par un lavage à la main uniquement. Personnellement, je me contente de gratter la terre sèche, je ne les ai jamais passés à l'eau. Il est à noter que sur des rides très poussiéreux, les POC Joint Ankel agiront comme un filtre à particules et absorberont tous ce qu'ils peuvent. Dans ces circonstances, je me contente de tirer sur leur matière élastique pour la faire « claquer » et ainsi libérer les impuretés qui s'y seraient glissées.

Au départ un achat pour le FatBike sur neige, je porte désormais ces protège-chevilles en Enduro, Freeride et DH  toute l'année!


Conclusion


Les protège-chevilles POC sont des plus basiques, pourtant ils remplissent parfaitement leur mission sans faille ! Je les recommandes pour toutes les disciplines en VTT qui sont susceptibles d’entraîner des impacts sur la cheville, en particulier sur les malléoles.

Pour qui ?

Pour celles et ceux qui se cognent la cheville sur les manivelles.
8/10
Maintien
Confort
Protection
Résistance aux odeurs
Rapport qualité/prix

Commentaires

5 Commentaires

Tom25 Thank You Hayaidesu ! Si un jour t'en a marre d'avoir des bleus aux chevilles, c'est l'équipement qu'il te faut ;-) !
Léa W2L

Pour protéger des entorses il faudrait partir sur celles qu'utilisent la plupart des dirteurs (TSG/661) avec des plaques sur les côtés et tout un système de laçage !
Exemple : images-na.ssl-images-amazon.com

Par contre je pense que l'encombrement est bien plus important.

Tom25 Salut rideuse67 ! J'avais vu ce modèle quand je cherchais des protège-chevilles. Mais comme je désirais juste une protection des malléoles internes (qui tapaient contre les manivelles), j'ai opté pour un article plus simple. En plus ça m'enquiquinais d'avoir une paire de lacets en plus à noué lol. Cependant le modèle dont tu parles sera particulièrement adapté pour ceux qui roulent en pédales auto en Enduro/DH (lorsqu'ils restent emprisonné lors d'une chute) et pour les Dirteurs qui subissent de lourdes contraintes à la réception des sauts (qu'ils restent sur le Bike ou qu'ils tombent).
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