Test Mavic Crossride 2016

2 tests Mavic Crossride.

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Note moyenne : 7,5/10
mat24bc

Un bon compromis entre sac et rien

Avis sélectionné
Profil du testeur : 38 ans | 1,65m | 55kg | Expert
Acheté : 60€ en ligne
Conditions du test : 2 saisons d'enduro, toutes conditions météo.

Points forts

Design stylé et discret, poches bien conçues, tient bien en place

Points faibles

La grande poche (avec une fermeture) communique avec celle du bidon. Donc potentiellement sur une chute si le bidon sort tout peut foutre le camp...

Enduriste venant de la descente, je n'ai jamais bien aimé rouler avec un sac à dos. Mon vtt ne permettant pas de mettre de bidon, je me suis tourné vers une nouveauté, les sacs bananes ! Véritable "révolution" dans le monde du MTB... enfin pour ceux qui n'ont pas connu déjà ça il y a 20 ans... Pas facile de s'y remettre tant l'objet est devenu ringard. Mais les fabricants ont su déringardiser la chose en proposant des produits plus stylés, plus pratiques, mieux foutus, et surtout plus adaptés au VTT. 

La banane Mavic parait assez minimaliste, mais c'est fou ce qu'on peut mettre dans si peu d'espace. En fait dans mon sac je prenais déjà le strict minimum pour mes sorties : démontes pneus, rustines, pompe, 1 chambre à air, 1 câble de dérailleur, 1 ou 2 paires de plaquettes de frein, quelques colliers rilsan, un multi-outils light, barres de céréales, portable, et poche à eau 1L. 

La poche à eau est remplacé par un bidon, 0.6L d'origine, on peut mettre plus grand si on veut. La gourde d'origine est de forme triangulaire, par rapport à une gourde ronde elle prend mieux la forme une fois la banane en place. ça parait con mais ça se sent dans le dos. Positionné en biais, elle s'attrape super facilement.

De part-et-d'autre du bidon, 3 poches. Une toute en longueur, le long du bidon, pour loger la pompe et les outils. A côté, une toute petite, en filet strech, pour mettre une barre de céréales. de l'autre côté, unes grande, pour mettre une chambre et le portable, et qui possède à l'intérieur 2 petites poches supplémentaires pour mettre les plaquettes, barres, câbles, clés (avec un clip pour pas les perdre). Tout rentre, mais faut bien bourrer, et ça commence à faire volumineux. L'idéal c'est quand même de trouver une place pour la chambre sur le vélo. La place libérée permet d'être à l'aise, et prendre plus de barres de céréales par exemple.

Pour rouler, je la positionne au niveau de la ceinture. Au dessus ça étouffe. La ceinture est un poil élastique, faut pas hésiter à bien serrer, à cet endroit c'est sur les os ça ne gène pas. Quand la gourde est pleine, on a un peu l'impression qu'elle va descendre au genoux au 1er saut, mais ça ne m'est jamais arrivé.

A choisir je préférerais encore rouler sans rien, mais en sorties rando/enduro, à moins de compter sur les copains qui eux ont des sacs, c'est un très bon compromis. On a pas la sensation de lourdeur du sac sur les épaules, le poids est au niveau du bassin, c'est beaucoup moins gênant. Les épaules sont libérées, y'a pas à dire ça pilote mieux !

Par rapport à un sac, c'est sûr, la capacité de remplissage est moindre. Mais comme on dit, plus on a de place plus on en met ! Apprendre à rouler avec le minimum sans être dans la panade c'est tout un art, et à chacun de voir ce qu'est le strict nécessaire. Pour ma part, ça fait 2 saisons que je n'ai pas remis le sac sur le dos, même sur des sorties de 40km.

A noter qu'avec un sac banane, le dos est exposé par rapport au port du sac à dos. Pour être protégé ça implique d'être équipé d'une dorsale.

Au niveau solidité, après 2 saisons dans toutes les conditions, la banane tient bon, malgré des bons coup de Karcher. Les fermetures commencent un peu à gripper mais rien de méchant.


Pour qui ?

Enduriste pour des sorties pas trop longues ou compètes

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