Entrevue : Thibault Laly

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Entrevue : Thibault Laly

Si Thibault est aussi à fond sur un vélo qu'il l'a été pour répondre à nos questions, ça sent le podium très prochainement ! Entrevue :
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Entrevue, c'est une série pour laisser la parole à tous nos riders qui en manque, de temps de parole. Des gars passionnés, investis, le genre de mec que tu remarques si tu le croises sur un spot. Aujourd'hui, on vous présente Thibault. Lui, il est pas là pour épiler les kiwis. Tant que ça va vite, il se porte bien. Et comme on aime bien ça chez 26in, on lui souhaite que de la réussite.

  • 26in : Salut Thibault ! On va te laisser te présenter comme tu le sens, avant de commencer à te cuisiner. Alors vas-y, dis-nous ce que tu as envie de nous dire !

Thibault : Salut 26in !!

Moi c’est Thibault LALY, j’ai 19 ans et je suis le petit Breton des Paddocks coupe de France et coupe du Monde DH. 

Ça fait aujourd’hui 13 ans que je fais du vélo puisque j’ai commencé par les TR/TFJV en poussin. 

Ma passion m’a emmené jusqu’en équipe de France DH et m’a permis de monter sur bien des podiums. De sacrés moments gravés à jamais dans ma mémoire et j’espère qu’il y en aura bien d’autres à venir.

Sinon, je suis aujourd’hui dans un des plus beaux team du paddock Français (ADH Cube Bikes France Team).

Mon style de vie :

Je vis à Clermont-Ferrand de Septembre à Mai où je fais mes études (DUT GEA) en cycle à horaires aménagés pour avoir le temps de m’entrainer et de rider. Le reste de l’année, je vadrouille un peu partout dans le monde pour participer aux coupes de France et coupe du Monde DH.

"Un Breton ça sait assumer ce genre de choses"


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  • Qu’est-ce qui te motive quand tu poses tes pieds sur les pédales?

Ce qui me motive quand je pose les pieds sur les pédales ?

Trois raisons selon moi.

1) La passion : je ne m’étais jamais posé cette question avant car ça me semblait évident. C’est comme un besoin de monter sur un vélo et de piloter. Le vélo c’est une grande partie de ma petite vie.

2) L’adrénaline et toutes les émotions que peut procurer ce sport.

3) Les paysages, la nature... On est quand même bien mieux loti que ces nageurs qui doivent se résigner à compter les carreaux du fond de la piscine.

"Go big or go home, c’est un slogan qui me plait"

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  • Comment vois-tu la semaine parfaite ?

La semaine parfaite selon moi ce serait une semaine de vacances à rider les bikeparks de Queenstown ou Whistler avec les copains du paddock et des sorties avec tout les gens que j’aime le soir ou les jours de non-ride.

  • On te propose une invit’ sur la compet’ de tes rêves et un trip pour shooter la même semaine ! Tu vas où?

C’est difficile de choisir. Ça dépendrait bien sur du lieu de shooting et avec qui celui-ci serait réalisé... mais je pense que j’aurais un penchant pour une invitation à la compétition de mes rêves. Le shooting, avec un peu d’argent on peut toujours le réaliser, alors qu’on ne peut pas acheter son invitation à une compétition d’exception.

  • Donc préfères tu shooter une bonne video ou poser le run que tu voulais en compet’?

Je préfère de loin poser le run que je veux en compétition. Je pense qu’avant de faire de l’image, je suis un compétiteur et la sensation du run parfait c’est tellement bon. De plus, si j’arrive à faire un run parfait il risque fortement d’être filmé. Et poser un run comme Danny Hart a pu le faire à Champéry c’est un peu de l’art !

  • Comment gères-tu les lendemains de cuite quand tu es censé rouler ?

Ahahahah, mais je ne prends jamais de cuite moi !

Non, en vrai, un Breton ça sait assumer ce genre de choses. Le ride c’est bien mieux qu’une aspirine.

"L’adrénaline et toutes les émotions que peut procurer ce sport"

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  • Quelle place a le shape dans ta pratique du vélo ?

Je shappais pas mal de pistes quand j’étais jeune et que j’avais le temps de le faire. Malheureusement avec les études et les entrainements j’ai beaucoup moins de temps pour shaper. Mais ça m’arrive encore de shaper des petits singles naturels quand l’envie me prend. Ça reste un plaisir.

  • Qui est-ce qui t’inspire, que tu jalouses secrètement, mais que t’aimes bien quand même ?

J’aime bien deux choses complètement opposées.

J’aime et j'admire le professionnalisme des pros riders qui ont une hygiène de vie parfaite. Qui arrivent à rester professionnels pendant des années sans faiblir.

Mais à l’inverse, j’aime et j'admire aussi beaucoup ces gens bourrés de talent, qui font des coups d’éclat sur des coupes du monde par exemple, alors qu’ils ont une hygiène de vie complètement opposées à celle des pros.

  • Si tu devais changer quelque chose chez toi, ça serait quoi?

Hmmmmm je ne sais pas trop, c’est une question très difficile.

Rien. Je préfère garder mes défauts. J’arrive à m’en sortir avec.

Mais peut-être aimeriez vous changer quelques choses chez moi ? A vous de me le dire.

  • Quel est ton meilleur souvenir en vélo ?

Championnat de France 2015 Oz-en-Oisans.

Ce jour-là j’ai été sacré champion de France Junior DH. Un maillot dont je suis très fier.

Je me rappelle surtout de la satisfaction que j’ai pu apporter à mes proches et ça c’est vraiment top.

  • Tu nous as sorti de belles photos pour l’article ! Quelle est ta préférée ?

Celle en rapport avec mon meilleur souvenir vélo bien sur ahah.

Sinon je tire mon chapeau à ces photographes qui sont sur les courses et qui nous font de superbes clichés.

  • Allez, la question qui fâche. Ca fait combien de temps que tu ne t’es pas fait mal?

Et bien j’avoue que j’ai pas mal de chance de ce côté. Ma plus grosse blessure c’est une fracture de la clavicule. Et ça fait plus de 5 ans maintenant. Sinon il m’arrive souvent d’être écorché, d’avoir de gros bleu ou des petites fractures aux doigts mais rien de grave. Dernière en date mais qui ne m’a pas empêché de courir : Championnat de France à Montgenèvre un orteil cassé. Ça piquait fort mais pas assez pour m’arrêter ahah.

  • Hé oui, on ne fait pas de la pétanque ! Les blessures peuvent arriver. Comment gères-tu tout ça? Tu es plutôt du genre prudent, ou plutôt “l'hôpital ou la gagne”?

Ahah je dirais plus « l’hôpital ou la gagne » vu que pour le moment j’ai eu la chance de ne pas y aller beaucoup. Mais je reste plutôt prudent pendant mes runs bizarrement. Là ou il m’arrive de déjanter complètement c’est pendant les trainings. Je suis capable de tenter des trucks débiles …

Go big or go home c’est un slogan qui me plait.

  • Comment vois-tu l’avenir de Thibault Laly ?

J'aimerais voir Thibault LALY au meilleur niveau de la discipline.

C’est clair que j’aimerais bien vivre de ma passion… mais c’est très difficile dans notre discipline. Alors je continue d’étudier en espérant avoir un bon métier plus tard. Et puis j’aime bien l’école alors ça ne me dérange pas plus que ça.

En tout cas, je me donne à fond dans les deux domaines.

  • Tu as peut-être des parents ou des amis que tu souhaites remercier ?

Je souhaite remercier tout particulièrement mon père, sans qui je ne serais surement pas arrivé à ce niveau aujourd'hui. C’est mon « coach » le plus important. Je remercie bien évidement ma mère qui m’a toujours soutenue dans mes projets sportifs ou professionnels. Mais aussi mon frère, mes amis et toute ma famille qui sont à 100% derrières moi. Merci à toutes les personnes qui croient en moi.

Aussi j'aimerais remercier Patrick Pfeiffer, le team manager d'Addiction Downhill Team.

ET MERCI 26in :)

PS: Je fais aussi le 4L Trophy et je suis à la recherche de sponsors pour l'aventure, si jamais .. ;)

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