[roman]
Je partage ça pour les éventuels blaireaux qui se tâtent au sujet de prendre des cours (ou pas).
Hier, c’était une des dernières sessions de coaching privé pour moi. De retour dans le secteur de la Frange verte (Grenoble), on a repris vite fait les exos de la dernière fois (manual, lever de roue arr, bunny hop, franchissement, etc) et constaté de bonnes améliorations. Le vrai travail a commencé sur la série de petites tables/doubles de la dernière fois. Points positifs : le timing reste bon sur la compression/extension, pas de problème d’assiette en l’air, je suis capable de mettre de l’amplitude verticale (à faible vitesse), de lâcher les freins, et les quelques sessions aux 7 Laux (merci Prorider74 et Hmx), Saisies ou aux Seiglières ont commencé à porter leur fruit puisque je semble plus à l’aise aux yeux du coach. Il trouve qu’un cap a été passé pendant l’été, ça fait toujours du bien au moral de se dire que je progresse ... Point négatif : toujours un peu bloqué mentalement, je n’arrive pas assez vite sur le saut, même sur une bosse que je trouve honnêtement « ridicule ». [ Y a qu’à voir aux 7 Laux, la distance entre Prorider74 et moi doit être équivalent à 36 parsecs au bout de 2 minutes de run…]. Au lieu de préparer la récep’, j’ai tendance un peu à me vouter et rentrer la tête… Le constat est maintenant clair : je fais partie des gens ayant parfois besoin de répéter un même geste pour mieux se rassurer et le réussir (ex : j’ai tendance à « sautiller » sur le vélo pour bien sentir la façon dont travaillent les suspensions, etc), donc va falloir poncer ces bosses pendant plus d’une heure. Et durant cette 2nde session, au bout de plusieurs essais en augmentant la vitesse, ça passe enfin. Tellement bien qu’on attaque ensuite une « vraie » double avec (L : 2 m ; h : 0,5m ; j’avais dit que je faisais des doubles rid), le coach me fait une démo pour me faire clairement comprendre qu’il va falloir arriver vite, sans mettre particulièrement d’impulsion, pour que ça passe tranquille. 2nde démo avec moins de vitesse, donc où il faut commencer avec beaucoup plus d’impulsion. Effectivement, il n’y a pas grand-chose à faire quand je le regarde sur la 1ère démo. Bref, c’est parti : 1ère course à blanc pour jauger la vitesse et s’arrêter 1 m avant, les sensations sont OK. Le coach me dit « je pensais que t’allais passer direct vu ta vitesse d'arrivée, c'était nickel ». Bon, plus de raison de reculer, 2nde prise d’élan, beaucoup de vitesse et bam… ça passe tout seul ! À peine le temps de voir passer la double que c’est déjà fini ! Et là, tout content.
Pas spécialement de « déclic » dans le cerveau, mais un peu de libération de voir que j’ai réussi, même si c’est à relativiser. On enchaîne encore 4-5 passages en analysant les vidéos, etc. C’est déjà la fin, on redescend au parking. Je mange sur le pouce et décide de me retaper la montée pour aller refaire le même single tout en me demandant « est-ce que c’est bien malin d’aller (re)faire ça tout seul ? si tu te taules, t’es tout seul et tu peux rien faire…*». Allez, je me lance et viens rapidement la petite double. Ça passe, moins joliment que le matin, mais c’est fait. Satisfaction : « t’es passé en étant seul ».
*Une matinée bien commencée puisqu’au moment de prendre mes dernières affaires, je décidais de faire tomber mon « antique » (5 ans voire plus) smartphone et le regarder s’ouvrir en deux. Après avoir constaté que l’écran éteint n’était retenu que par un bout de connectique, c’était donc la Grande Aventure direction Echirolles – Grenoble afin de retrouver le spot de départ pour la session de coaching… sans GPS, et sans moyen de communication.
@Prorider74: pas de tél en remplacement avant une semaine. t'iras rouler sans moi
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inscrit le 22/11/07
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