Essai : Canyon Torque AL 7.0 2018

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Essai : Canyon Torque AL 7.0 2018

Un petit Sender ? Un gros Spectral ? Le nouveau Torque est passé entre nos mains !
article Matos
Texte :
Vincent Jarne
Photos :
Sarah Vernier

Il est de retour !

Il y a quelques années deux déclinaisons du Torque comblaient les gammes freeride et DH de Canyon : le FRX et le DHX. C’était leur(s) vélo(s) gravity à tout faire depuis 2012 : une ligne de vélos fun à piloter mais limité dans la chasse aux secondes. En 2016 c’est l’avènement du Sender (qu’on a testé ici), le vélo de descente hyper efficace qui s’est vu décrocher la première place de la coupe du monde de descente Vallnord 2017, piloté par un certain Troy Brosnan. Le Torque passe progressivement aux oubliettes...
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Les ingénieurs de Koblenz, en Allemagne, se sont cassés la tête pour son come-back. Résultat ? Un vélo prêt à dévaler du dénivelé négatif avec de bonnes capacités de pédalage. Bref, après une refonte totale le Torque revient en force en tant que gros enduro ! 
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Fabien Barel (qui ça ?) s’est collé aux tests de ce bestiau de 175mm de débattement sur les pistes de San Romolo, Finale Ligure et du sud de la France pour peaufiner sa cinématique et sa géométrie. Le Torque revient toujours plus polyvalent : sur le papier il promet de gommer un peu plus les limites floues entre descente, freeride et enduro tout en certifiant une efficacité à la Barel ! Il se positionne entre le Sender (200 mm) et le Strive (160 mm de débattement).



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Présentation

La simplicité du Torque

Le mot d’ordre autour de son développement était la simplicité : pas question d’utiliser le shape-shifter du Strive, ni l’excédent de roulement du MX-link du Sender. Concevoir un VTT simple qui peut s’aligner aussi bien en bike-park qu’en compétition d’enduro c’est avant tout une question de compromis. Plusieurs angles de chasses ont été testés avant de retenir 65.3° : plus agile qu’un angle de DH mais suffisamment ouvert pour limiter la nervosité.

Sa géométrie est moderne avec un reach long sans être dans l’excès (460mm en taille L), ses bases de 425 mm sont très courtes et ne varient pas selon les tailles. Enfin le boîtier de pédalier est plutôt bas pour gagner en stabilité

Le Torque bénéficie de la suspension triple phase développée sur le Sender : sensible sur le début de débattement, du support sur le milieu et progressif à la fin pour pouvoir éviter de talonner sur le premier saut.

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Les gammes

Disponible en aluminium ou en carbone, vous devriez trouver votre bonheur parmi les 8 montages différents. Le Torque AL 5.0, le plus bon marché, est à 2199€ pour ses 15,3 kg et son montage RockShox Yari/Super Deluxe R, Sram NX, Race Face Chester, DT Swiss E1850 et Guide RE.

Les prix montent jusqu’à 4999€ pour la version CF 9.0 Pro avec son triangle avant en carbone et son montage Fox Factory, Sram X01 Eagle, Mavic Deemax Pro et Code RSC pour un poids 14,2 kg. Disponible du XS au XL en version AL et du S au XL en version CF.

Pour vous mesdames, une version dédiée aux filles avec un montage très intéressant et un prix abordable : le Torque WMN AL 6.0 est disponible à 2599€. La géométrie du vélo est spécialement adaptée à la morphologie féminine et n’est disponible qu’en XS, S et M.

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C’est un Torque AL 7.0 taille L dans sa robe bleu cyan. Ce montage pèse 15,1 Kg (en taille M) et son prix est de 2999€. Il est arrivé flambant neuf dans son carton et avec un packaging pour le moins hyper complet ! On y retrouve notamment une pompe haute pression et une clé dynamométrique avec tous les embouts nécessaires pour ce vélo. Le montage est rapide, il arrive seulement avec les roues le cintre et la tige de selle démontée. 30 min plus tard le Torque est prêt à rouler !
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En détail

Cadre

Quand Canyon dit que le Torque est à mi-chemin entre l’enduro et la descente ce ne sont pas des paroles en l’air ! Le protège-tube/guide-câble et le point de pivot hauban/bases rappellent le nouveau Spectral tandis que le triangle avant et l’emplacement des autres points de pivot sont inspirés du Sender.

Le cadre en aluminium 6066 est aux standards boost de 12x148 mm et metric de 250 mm à l’amortisseur. Les soudures sont très propres et on note l’absence de porte bidon : pour les puristes, pensez à emporter un sac d’hydratation. Enfin le cadre est classé catégorie 5 (descente), la catégorie la plus haute en terme de résistance aux contraintes. Sa géométrie montre un centre de gravité bas avec son cadre slopping. Les cadres L et XL sont compatibles avec des tiges de selle télescopiques de 170 mm, 150 mm pour les tailles inférieures.

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Côté cinématique ce horst-link utilise un yoke (rallongement pour l’amortisseur) fixé sur le point de pivot hauban/basculeur. L’analyse du cadre sur Linkage X3  m’a montré :

  • Un anti-squat* très élevé qui devrait favoriser le pédalage sur le vélo au détriment d’un peu de liberté de la suspension arrière.
  • Un kick-back** élevé qui devrait faire naturellement accélérer le vélo dans les compressions.
  • Un anti-rise*** bas : les freinages de l’arrière ne devrait pas beaucoup influencer la suspension et le vélo devrait garder son onctuosité pendant les freinages dans le cassant.
  • Le chemin de l’axe arrière recule faiblement jusqu’aux alentours du SAG puis avance jusqu’à environ 1 cm. Cela apportera de la précision.
  • Un vélo progressif à souhait avec une progressivité de 28% (méthode P10****).

Le dernier mot de Canyon :

"Augmenter l’anti-squat est synonyme d’un vélo qui pédale bien, mais cela augmente aussi le kickback. Nous avons trouvé l’équilibre entre les deux pour augmenter activement le dynamisme sans causer d’instabilité ni de fatigue sur des impacts rapides et répétitifs."

* Une force exercée sur la chaîne (venant du pédalage ou d’un kick-back) s’oppose à l’enfoncement de l’amortisseur. Plus l’anti-squat est haut, plus il est facile de pédaler. A l’inverse, plus il est bas plus la suspension travaillera librement.

** Pendant le travail de la suspension du Torque, la longueur supérieure de la ligne de chaîne augmente et tire le plateau vers l’arrière. On sent des coups de manivelles sous le pied dans le sens anti-horaire : c’est comme mettre un petit coup de pédale à chaque compression. Un kick-back élevé rend un vélo vif dans les accélérations, un kick-back faible apporte du confort dans le défoncé et ce fameux ressenti « chain-less ».

*** Un coup de frein de l’arrière influence la suspension. Sur un vélo à anti-rise haut, l’amortisseur s’enfoncera (sensation d’un amortisseur plus dur) pendant les freinages : intéressant pour le raide puisque l’enfoncement de l’amortisseur positionne le pilote vers l’arrière. A l’inverse sur un vélo à anti-rise bas, les forces de freinages n’auront pas ou peu d’influence sur l’amortisseur : intéressant pour freiner dans le défoncé.

**** P10 (ratio initial-ratio final)/ratio initial. 0% = linéaire, <10% faiblement progressif, >30 = très progressif.

Suspensions

FOX PERFORMANCE 36 ELITE FIT4 – une fourche à renard air de 180 mm de débattement au standard Boost 15x110 disposant du nouveau ressort pneumatique Float Evol. Au menu, 3 positions : ouvert / medium / bloqué. Réglages finaux depuis la position la plus ouverte : +3 BC et un rebond dans les mediums variant selon la piste. Pression : 75 psi.

FOX PERFORMANCE FLOAT X2 EVOL – l’amortisseur à air au standard metric. Les réglages disponibles sont simples mais efficaces : un levier 2 positions (ouvert / ferme), la compression et le rebond basse vitesse. Réglages finaux : +5 clics BC, +7 à 9 R, 195 psi.

L’ensemble a très bien fonctionné une fois les réglages trouvés. J’ai particulièrement apprécié la localisation du levier de l’amortisseur qui est très facile d’accès.

Poids du pilote équipé : environ 80Kg.

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Freinage

SRAM CODE R 200 mm av. / 180 mm ar. – Ces freins basiques suffisent largement à une utilisation enduro engagée. Leurs limites apparaissent dans les longues descentes raides où ils manquent légèrement de mordant. Des qualités au rendez-vous sur les très bons Code RSC (testés sur le Propain Rage CF), qui sont aussi disponibles dans la version CF 9.0 Pro du Torque.
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Composants

G5 POTENCE + CINTRE + GRIPS – la nouvelle gamme gravity de chez Canyon ! L’ensemble est propre et témoigne de belles finitions. La potence de 40 mm x 5mm de rise se rapproche du comportement des Renthal et le cintre de 780 mm x 30 mm a un look plutôt sobre. Seuls les grips paraissent cheap : le lock-on est massif et on le sent un peu tourner à l’extrémité du cintre. Performants au début, les grips se sont vite usés.

SDG CIRCUIT MTN – Une selle confortable et une bonne position.

KIND SHOCK LEV SI 170mm – Cette tige de selle a souvent été récalcitrante pour redescendre : il faut enlever son poids de la selle et twerker se rasseoir fermement. Je n’ai pas réussi à la faire fonctionner normalement en bidouillant la tension de câble. La rondelle de la tige se dévissait régulièrement et induisait un bruit. La manette est cependant ergonomique.

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Roues et pneus

DT SWISS E1700 SPLINE – La paire de roue suisse en 27.5’’, des jantes de 30 mm de largeur interne montés sur moyeux DT Swiss 350 et des rayons version straight-pull. L’ensemble est resté robuste tout le long du test avec zéro voile. Un très bon rapport qualité-prix.

MAXXIS MINION DHR II 2.4 3C Maxxgrip – Des pneus courants sur ce genre de gamme : très polyvalents, ils sont bons dans toutes les conditions. Le montage initial est en chambre à air, j’ai monté le tout en tubeless pour le test. Zéro crevaison et une usure contenue.

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Transmission

SRAM GX 11v – Plutôt récalcitrant au début, après quelques réglages cet ensemble manette + dérailleur a fonctionné sans encombre.

Guide-chaîne E.THIRTEEN TRS – Aucun déraillement à déplorer : top ! Le bash est primordial pour protéger ce bas boitier de pédalier.

Cassette Sram XG1150 11v 10-42 – La cassette proposait un bon rendement et ne s’est pas usé prématurément malgré le peu d’entretien que l’ensemble a reçu.

Manivelles SRAM DESCENDANT 6K 165 mm + plateau 32 dents – Ces manivelles courtes sont les bienvenues pour rajouter un peu d’espace libre et pédaler dans le cassant sans s’accrocher aux rochers.

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Prise en main

En enfourchant le Torque la position est un peu typée race : la sensation de se coucher sur le vélo, mais pas trop et on prend vite ses repères. Le Torque donne bougrement confiance pour les premiers tours de roue : pas de comportement aléatoire, les limites sont perçues mais jamais atteintes !

Les réglages sont un peu difficiles à appréhender à l’amortisseur, le gros anti-squat les « cache » pendant les tests parking. Il faudra s’armer de patience sur les premières descentes et s’arrêter régulièrement pour trouver le setting aux petits oignons.

Le test a débuté dans des spots locaux qui regorgent de petits sauts techniques. Ensuite direction les bike-parks avec Irrisarri Land, roulant et accessible, et Lourdes , cassant et confirmé. Enfin on a passé plusieurs jours d’enduro dans la ZonaZero d’Ainsà qui foisonne de pistes avec des terres et des profils très différents, dont la fameuse spéciale de l’EWS dans les marnes. Désolé les Alpes, on n’allait quand même pas tester ce vélo sur les mêmes pistes qui ont servi à son développement hein ;-) ?

Ce test est 100% made in Pyrénées !

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Grimpette

Le pédalage est étonnamment facile pour un gaillard de 175 mm (je parle du vélo) : il est très bon dans les montées raides et cassantes où son accroche au sol est excellente. Sur le Torque ce genre de montée en est même fun. Il faudra gravir avec les fesses bien posées sur la selle et ne pas faire le kéké pour la photographe comme sur les photos, sous peine de consommer trop de débattement et de racler les rochers.

Il n’a pas été nécessaire de bloquer la fourche dans les montées, en revanche la molette du X2 est très efficace : elle limite l’enfoncement et donne plus d’espace pour ne pas frotter les rochers avec les manivelles.

La perfection n’existant pas, le Torque trouve sa limite dans les longues montées roulantes peu techniques où son poids (du moins dans cette version) use peu à peu l’endurance du pilote. Évitez les sorties avec des gars de XC ou vous serez mis à l’amende !

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Descendre

Le sommet, enfin ! Clipse ta mentonnière, enfile ton masque et feu !! Comme on peut s’y attendre, le Torque est dans son élément dès que le profil s’inverse : dès que la gravité prend le dessus ! 
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Un vélo qui incite à aller vite  

En 2 mots ? Stable et rapide ! La position race et naturelle, le léger flex de l’arrière, la géométrie du vélo : l’ensemble des compromis du vélo donnent confiance et envie d’attaquer.

Les 100 premiers mètres on vise les lignes « safe » habituelles, les 100m d’après on commence naturellement à viser les lignes les plus pourries et défoncées parce que bizarrement : ça a l’air de passer avec ce vélo. On finit par ne plus réfléchir à sa trajectoire et d’ouvrir copieusement en grand ! Avec ce style de pilotage « brain-less » on se fait forcément des frayeurs mais le Torque est toujours là pour rectifier l’erreur et nous sortir de la mouise… Bref même en y allant comme un bœuf, impossible de le mettre à défaut ! Les impressions sont top et le vélo reste silencieux.

Le doigté de Barel se ressent sur le milieu de débattement (désolé pour cette phrase) : le vélo ne s’enfonce pas démesurément et en garde toujours sous le coude. En général, c’est aussi synonyme de manque de sensibilité mais pour le coup le Torque parvient à utiliser pile poil ce qu’il faut tout en souplesse, même dans les portions les plus cassantes. Le ratio du milieu de débattement a l’air d’être sur une pente constante : en action cela donne un vélo au comportement très prévisible. L’accroche est excellente au début et la fin de débattement est bien gérée : la « triple phase suspension » est effectivement parfaitement adaptée sur ce Torque.

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Changer d’angle  

De la part d’un vélo qui bouffe tout sur son passage, le dynamisme du Torque surprend. Les changements de direction se font en un instant, il est très agile : les bases courtes et la bonne distribution du poids y contribuent beaucoup. On peut lui faire confiance, s’appuyer dessus et mettre copieusement de l’angle avant de ressortir comme un boulet de canon. Pour le faire décrocher il va falloir vous lever tôt !

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Portions lentes

Quand la pente diminue et que les pistes deviennent lentes et techniques, le Torque est loin de se laisser abattre ! Le milieu de débattement, déjà économe, est boosté par l’anti-squat et les kickback qui améliorent grandement la vivacité du vélo à basse vitesse. La différence de comportement avec et sans chaîne est flagrante : il faut croire que rien n’a été laissé au hasard par les ingé de Canyon.
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Sauter

Avec les points d’appuis du pilote déporté vers l’arrière (Bases=425, Reach=460) le timing de compression des suspensions dans la concave des appels est légèrement décalé. Au début l’appuie se fait trop tôt : on passe en rase-motte en mode race. Il faut retarder la compression d’une fraction de secondes pour retrouver du pop : une fois habitué (quelques sauts), les impulsions sont bonnes et on peut commencer à jouer avec.

Une fois en l’air le Torque est légèrement désaxé, un ressenti qui rappelle le Votec VD Elite avec sa géométrie similaire. Comme pour l’impulsion, quelques tentatives sont nécessaires pour trouver ses marques et envoyer les premiers whips.

Il est très bon en réception pour un enduro et consomme tout son débattement sans faire ressentir de butée, même en se lâchant copieusement.

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Freinage

Il faut penser à bien se déporter en arrière pour maximiser la décélération surtout si le vélo d’avant avait un anti-rise élevé (correction automatique de la position). Dans le cassant, la suspension reste active sur des freinages ponctuels : un comportement au freinage plus homogène et un gain de confiance supplémentaire pour pilote.

Les portions raides et techniques sont faciles à gérer sur le Torque avec sa géométrie…

…en revanche lorsqu’on garde le frein arrière bloqué trop longtemps (longs drifts et longues sections très raides et cassantes), la suspension reste active mais la roue libre ne peux pas bouger : la chaine se tend et on sent de gros kickback tout en bloquant la suspension : cela n’est ni confortable pour le pilote ni pour le matos qui subit beaucoup de contrainte. Ce sont finalement les bonnes compétences de pédalage du Torque qui le limite ici mais la solution est simple : il va falloir arrêter de rouler comme un goret, ça t’évitera de finir ta session enduro chain-less !

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Conclusion

Un vélo à tout faire ? Bien équilibré, stable et dynamique quand il faut : le Torque est un monstre quand il s’agit de descendre… mais pas que ! C’est aussi un grimpeur honnête qui, s’il n’est pas élitiste dans ce domaine, se défend bien pour mener jusqu’au sommet. Une fois bien pris en main, le Torque devient fun et pourra s’aligner sur les bike-parks les plus cassants pour faire péter du relevé. Le Torque est polyvalent tout en proposant des performances élitistes en enduro.

Son caractère ? C’est le genre de vélo qui lisse les erreurs tout en restant à l’écoute des mouvements dans une certaine agilité. Il est dans son élément dans les pistes naturelles et cassantes, avec tout de même un minimum d’espace pour qu’il puisse s’exprimer. Il a cependant des armes pour tous les scénarios !

Plus agile qu’un DH, plus stable qu’un enduro classique, il s’adresse à ceux qui ont un DH et un enduro dans leur garage et qui souhaitent fusionner les deux. En d’autres termes, si vous faites autant de bike-park que d’enduro dans l’année avec quelques ponctuelles sorties all-mountain il s’agit clairement du vélo idéal. Le genre de monture qui peut tout faire qu’on amène volontiers en road-trip !

Avec son cadre catégorie 5 et son énorme garantie de 6 ans, vous pourrez vous lâcher copieusement sur cette nouvelle monture ! Pour 2999€, le rapport qualité/prix est certainement imbattable. 

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Remerciements

Merci à Irrisarri Land de nous avoir ouvert en pleine semaine hors-saison pour le shooting, à Sarah pour les photos et à Léa et Oliver pour leur confiance.
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13 Commentaires

ratm54 Un retour assez complet c'est vraiment bien. C'est bien d'avoir mentionner la garantie !
Pour ma part j'ai pris un sender alu (il faut vraiment que je publie un test) ainsi qu'un strive et j'ai longuement hésité a remplacer le tout par le torque. Au final je ne regrette pas mon choix du Sender. En effet sur le torque je trouve les roulements/axes trop sous dimensionné à mon gout. Sur le strive je suis obligé de remplacer les roulements principaux des bases tous les 18-24 mois car ils sont trop petits et ils prennent du jeu. Pour avoir vu en réél le Torque et comparé par rapport à Commencal (meta v 4.2, clash) ou le Sender la comparaison du dimensionnement est très en défaveur du Torque. Bref pour une pratique engagée je doute mais sans réel certitudes de a solidité des axes du Torque.
Vincent Jrn Merci Ratm54 !
Les roulements ont été retravaillés pour être plus durables sur le Torque, d'après Canyon, et les axes sont pris en charge dans la garantie donc ça devrait le faire!
Investir dans deux vélos spécialisés dans leurs disciplines respectives sera forcément mieux niveau performance (hors road-trip) et usure mais ce n'est pas du tout le même budget, même en changeant les roulements tous les 2 ans :-)
dimon31 Vi'cent, je souhaiterais vraiment l'acheter en ce moment je surveille les prix sur le site de canyon tous les jours pour prendre soit al6. 0 soit cf. 70 mais ce qui me freine pour l'achat ce sont ces fameux roulements et les axes. Leurs roulements posent vraiment un problème, ils ne sont pas fiables et un jeu apparaît très rapidement et j'ai les preuves sur YouTube j'en ai vu une multitude même des gars russes.
Franchement poir payer entre 2000 et 3000e pour ensuite changer de roulements tous les 6 mois pour moi ce n'est pas une preuve d'un travail de qualité des ingénieurs allemands alors que la marsue est assez réputée.
J'ai parlé aussi à Canyon et ils m'ont assuré que le souci est réglé pour la flotte 2019 mais je trouve toujours des videos youtube où le jeu est toujours là et ça c'est hallucinant
dimon31 Ou sinon je vais attendre 2020 pour avoir une nouvelle flotte et peut-être là les paliers de roulements seront vraiment améliorés
ratm54 Il y a deux choses. Est qu'il ont du jeu parce qu'il roule l'hiver qu'il font des lavages ou est ce que c'est du jeu lier aux contraintes. Une autre possibilité c'est de doubler les roulements a priori c'est le cas de cube sur les derniers modèles mais l'axe dans ce cas reste minuscule ce qui n'est quand même pas bon signe.
Quoi qu'il en soit cela reste un gros enduro. Pour moi le dimensionnement des axes n'est pas suffisant mais c'est vrai également pour le capra. Il n'y a que Commencal qui dimensionne correctement les roulements principaux mais qui est empêtré dans un problème de biellette et qui a une garantie merdique.
 

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davelepec Super Test, juste une question niveau fun faciliter à s'amuser tu le places plus près d'un enduro genre meta V4 ou d'un néo freeride comme le Furious pour avoir un point de comparaison.
Vincent Jrn Pour avoir le Meta V4 et testé le Furious, le ressenti est vraiment différent des Commençal. Mais pour que t'aies une idée je le ferai graviter entre les deux et en somme plus du côté du Furious.
Plus en détail : changement d'angle = enduro, dans la corde = mini-DH, bouffer du défoncé = mini-DH, sauter = freeride, prise de vitesse(pompage, réception) = enduro voire freeride, relance et sprint = enduro
 

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Alex-des-alpes Super test ça fait plaisir.
Ça faisait un momment que j attendais un test sur ce torque.
Entre celui ci et un YT capra ( de même gamme ) lequel est le meilleur selon vous ?
J ai actuellement un torque ( ratm54 me l avait suggéré sur le fofo au momment de ma recherche ) et j hésite à changer pour un capra
Vos avis pourraient grandement m aider.
ratm54 A priori ca vaut pas le coup de changer. Mais pourquoi tu voudrait le changer ???
Vincent Jrn Les performances des deux ont l'air proches d'après les retours. Tu seras perdant en vendant tout de suite ton Torque en occasion pour acheter un Capra neuf au montage équivalent. Je te conseille plutôt d'upgrader les composants de ton vélo et d'attendre un peu pour voir quels modèles vont sortir dans un futur proche : la gamme des gros enduros est entrain de s'étoffer et la concurrence pourrait bien faire flamber certains prix :-)
 

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Alex-des-alpes Le miens je le trouve fun, j ai d ailleur pas mal progressé en dh cette saison.
J entends toujours parlé du capra comme étant une machine donc je me disait qu il était sûrement meilleur.a tort peut être.
ratm54 Il y a un test sur enduro mtb en anglais que donne le capra vainqueur. Mais il faut raison gardé la différence entre le capra, le torque et le clash est relativement tenu et le torque est également un excellent vélo. Donc franchement ca vaut pas le coup. Bon sauf pour le plaisir de changer ou dans l'optique de prendre le capra en 29" pour avoir une approche plus enduro race ;-)
 

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