Test Bell SUPER DH 2018

14 tests Bell SUPER DH.

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Note moyenne : 8,4/10
el_juanito

Polyvalent & confortable

Avis sélectionné
Profil du testeur : 34 ans | 1,74m | 69kg | Avancé | Jonage
Acheté : 260€ en ligne
Conditions du test : 6 mois de test, du froid hivernal aux premières chaleurs printanières, sorties all mountain, navettes, freeride, compétitions enduro

Points forts

Polyvalence, confort, ventilation, canalisation de la transpiration

Points faibles

Prise en main et ergonomie au montage de la mentonnière

Dans la tendance actuelle du VTT descendant, le casque convertible est un produit qui arrive à maturité. D’ailleurs, je me souviens avec nostalgie de mon adolescence. Lorsqu’un rider de mon club roulait en casque Giro convertible sur les TRJV (1999). Comme quoi là aussi, l’histoire se répète 😉

Le casque convertible pour quoi faire ?

Avoir un casque convertible, c’est avoir un casque à tout faire. En région lyonnaise, d’octobre à avril, ma pratique est essentiellement axée sur des sorties all mountain. On alterne des séquences de pédalage en montée (gros dénivelé) et des descentes sur singles naturels. Pour ce programme, le casque jet est la bonne option. Histoire de rouler cool tout en sentant le vent caresser nos doux visages ^^

A partir d’avril-mai, les courses d’enduro se font plus nombreuses. Aussi, les bike parks commencent à ouvrir. Dans le cas de l’enduro, la mentonnière démontable offre la possibilité de rouler en configuration jet sur les liaisons. Avant les spéciales, on monte la mentonnière et y a plus qu’à lâcher les freins !

En bike park, passer des journées avec le casque en configuration intégrale permet de se faire plaisir avec l’esprit serein. On roule en sécurité ! Par rapport au Bell Super 3R (programme enduro), l’homologation DH ASTM F1952-00 (downhill) du Bell Super DH est un gage supplémentaire de confiance. Et l’écart de masse n’est que de 65g. Le Super DH (850g) est plus lourd que le Super 3R (785g).

Enfin, pour optimiser son espace de rangement, avoir un seul casque à stocker au lieu de deux devient un petit plus.

La technologie MIPS

Développé par des scientifiques suédois, le principe du MIPS (Multi-directional Protection System) est le fruit de 20 ans de recherches. Son concept : imiter et jouer le rôle du liquide céphalo-rachidien dans lequel « flotte » notre cerveau. En cas d’impact, le système MIPS dissipe l’énergie du choc en faisant glisser le crâne le long de la calotte. Les efforts rotationnels seront mieux absorbés et le cerveau ne tapera pas contre la boîte crânienne. Ainsi, il est mieux protégé contre les impacts obliques.

Si on entre un peu plus dans les détails, le Bell Super DH est conçu autour du tout dernier système MIPS Spherical. Les concepteurs ont repoussé le principe un peu plus loin. Les casques MIPS Spherical disposent d’une double couche de mousse EP-Premium. Au milieu de celle ci se situe le plan de glissement MIPS. A l’inverse, le système MIPS 1ère génération était en prise directe sous la coque. Ici, la mousse la plus rigide se trouve sous la coque. La plus souple est au contact de la tête. Le système MIPS « flotte » entre ces deux couches. Elle se déplacent donc indépendamment l’une de l’autre. Cela augmente notoirement le confort pour le pilote, notamment « dans l’défoncé » qu’on affectionne tant !

Petite vidéo explicative ici => https://vimeo.com/137267018

Sur le terrain

En configuration jet, le casque est très agréable à utiliser. Il est facile à régler avec la molette de maintien occipital. Et on peut en dire autant des sangles, au verrouillage magnétique super pratique. Une fois sur la tête, la 1ère sensation très appréciable : son confort. La 2ème : ses facultés de ventilation. La 3ème : la canalisation de la transpiration (conçu pour la guider dans le réseau de mousses et qu’elle goutte devant et non sur le visage). Auparavant, j’avais tendance à utiliser des casques de moyenne gamme. Je comprends maintenant l’intérêt de mettre un peu plus de budget dans cet équipement essentiel, garant de notre sécurité.

En configuration intégrale, le fonctionnement est comparable à celui de casques intégraux classiques. Certains riders de mon entourage possèdent le même modèle. Un des retours que j’ai eus concerne la perte de champs de vision avec la mentonnière. Apparemment, elle peut en gêner certain(e)s. Sur un plan plus personnel, je ne ressens pas cette gêne. D’ailleurs la situation dans laquelle on pourrait le plus subir ce phénomène : l’alternance jet-intégral sur les courses d’enduro par exemple. On aborde ça dans le prochain paragraphe !

Lors de l’opération de montage de la mentonnière, il faut un temps d’adaptation pour maîtriser le geste. A 1ère vue, cela semble très intuitif. Sur l’avant du casque, on insère les crochets noirs dans les encoches. Puis on verrouille grâce aux leviers. Sur l’arrière du casque, on loge les 2 aérations arrière de la mentonnière dans les mêmes aérations de la partie jet. On verrouille ensuite en actionnant le levier. Et là, tantôt, tout se passe normalement, tantôt, le levier arrière ne trouve pas sa position arrière. Comme bien souvent, le diable se cache dans les moindres détails (ou alors on est trop pressé pour regarder les schémas de la notice jointe, oops). Pour un bon verrouillage de la mentonnière à tous les coups, qui assurera une sécurité optimale au pilote, il faut s’assurer du point suivant. Attention à bien positionner les ergots internes de la mentonnière sur leur contre partie de la structure jet ! Au démontage, rien à dire, c’est facile :-D

En résumé

Après 6 mois d’utilisation, le point de progrès majeur réside dans l’intuitivité et l’ergonomie de l’opération de montage de la mentonnière.

Sur des sorties all mountain, navettes, freeride ou sur des courses d’enduro, je suis satisfait de ce casque. Il est polyvalent. Posséder un produit un peu plus cher à l’achat, mais aux niveaux de conception et finition plus aboutis est un gage de sérénité accrue. On gagne en confort (qualité et position des mousses, masse plus légère du casque), aptitudes à ventiler le crâne et le concept MIPS Spherical est très rassurant !

Pour qui ?

Pour les riders "touche à tout", du all mountain au freeride en passant par l'enduro. Et pour les pilotes peu à l'aise en descente qui veulent prendre confiance :-)
7/10
Confort
Aération
Taillant
Qualité de la peinture
Rigidité mentonnière (intégral uniquement)
Solidité visière
Facilité à l'enfiler
Emplacement caméra embarquée
Rapport qualité/prix

Commentaires

2 Commentaires

Hughs Beau test ! J'adore ce casque, j'en suis à mon deuxième, par contre je trouve que les finitions des couleurs sont bien moins propres sur ceux de 2019 (Edition Fasthouse)...
el_juanito Merci ! Quelles sont les différences majeures, d'après toi, sur les finitions 2018 vs 2019 ?
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