Test Reverse Components Black One 2019

1 test Reverse Components Black One.

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creps

Une alternative intéressante face aux géant du secteur

Avis sélectionné
Profil du testeur : 41 ans | 1,72m | 75kg | Expert | Plumergat
Acheté : 90€ en magasin
Conditions du test : Bikeparks avec son lot de passerelles ,canadiennes et doubles en tout genre. Enduros races avec son pilotage tout en "sauve qui peut". Trip Espagnol et Alpins avec ses caillasses acérées.

Points forts

Rigidité, solidité
Tubeless
Finition sobre et classe
Concurentielle

Points faibles

Désolé, j'ai pas encore trouvé

             Quand il s'agit de monter des roues artisanales aluminium, la plupart des monteurs nous proposent de partir sur 2 grands classiques de la jante, j'ai nommé Dt Swiss et No Tubes. Ayant roulé ces dernières années avec Des No Tubes Flow ex et plus récemment les Arch mk3, j'étais curieux de découvrir de nouveau produits. Cela surement dû à une mauvais expérience avec ces dernières: voilage rapide et casse de la jante arrière au bout de 7 mois.

Cette saison 2019, je voulais l' axer sur de l'enduro débordant sur le bikepark/freeride. Ce qui voulait dire, pour mon humble niveau, d'aller chercher mes limites, et  donc d'aller taquiner les ""poneys" sur les réceptions.

Donc, cahier des charges établi : 27.5, solides, aluminium, largeur minimum de 30mm interne, durables et discrètes ( je hais les stickers voyants sur les jantes!!).

                                                                                   Sur le papier, Mon Graal!!

Les caractéristiques ont tout pour me plaire:

- 30mm de largeur interne

- 35mm de largeur externe

- Hauteur de 21.8mm

- 32 trous

- Tubeless

-510g pour 89.90 Euros

Pour comparer, La Dt swiss  EX 511 possède des largeurs équivalentes pour 535g et un prix catalogue à 101.90 euros

Chez No tubes, la MK3 présente un profil plus fin avec 32.3mm de largeur externe pour 480g et un prix de 90 euros en VPC.


                                                                                              A l'assemblage

                On le sait tous maintenant, une roue artisanale c'est un autre monde face à roue montée industriellement. Et, parce ce que j'aime défendre nos petits artisans, j'ai fais appel à JLbikes basé près de chez moi dans le Morbihan. Le mec a une solide réputation ici et je voulais  me faire ma propre opinion. Je passerai rapidement, car ce n'est pas le sujet, sur le matos associé à la jante. Des moyeux Chris King dont la réputation n'est plus à faire, des rayons Dt Compétition et têtes de rayons laitons. Fiables, solides et pas léger.

Juste un petit mot sur la ligature des rayons: sans rentrer dans la polémique  qui consiste à dire  que,pour certains, c'est génial et pour d'autres que cela ne sert à rien, tout le monde s'accorde à dire que la jante est plus maltraitée dans ces conditions.

                                                                                                  Le terrain

                Premiers tours de roues, effet de la nouveauté, ces roues sont géniales. Elles amènent de la vivacité à mon Cotic Rocket. Un cadre acier, anglais et délivrant de 157mm de débattement à la roue arrière. Pas réputé pour être un foudre de guerre, il apprécie cette nouvelle monte. Ces premières semaines confirment mes sensations du début. La rigidité de l'ensemble est vraiment impeccable. Le vélo se place au centimètre; mon pilotage ne me permettant pas d'atteindre le millimètre de précision (y a des progrès à faire). Difficile de savoir d’où ça vient précisément tant la roue est un ensemble complexe d'éléments. Mais une piste intéressante m'a été conté par mon monteur le jour de la réception de mes roues. Celui-ci a trouvé, lors du montage, une grande rigidité dans la jante. Il a aussi mentionné que, lors des cassages successifs de la roue, il y avait peu de travail a effectué dessus. Un sérieux argument donc en faveur de la jante.

Puis les mois se sont succédés avec des alternances de roulage en enduro montagnard  (Ainsa, Nocito, beaufortain,tarentaise...) et des séances plus musclées en Bikes parks (St Lary, singletracks, spots bretons). Malgré quelques trop courts, de belles réceptions à plat, des pierriers pris avec la délicatesse de Mr T en costume de ballerine, je ne suis toujours pas passé faire réviser mes roues. Elles sont marquées par des griffures normales. Le revêtement mat est plutôt costaud et le fait que ce ne soit pas des stickers apposés sur la jante, les inscriptions restent nickel.

 Arrivées fin Novembre, les jantes n'ont aucun poc. L'aluminium utilisé semble moins "mou" que chez ses concurrents. L'esthétisme est franchement maintenu. Aucun déjantage malgré du ride parfois, avec de basses pressions. Le tubeless a été efficace toute la saison. Un léger voile est présent sur la roue arrière. Cela me donnera l'occasion d'aller payer une bière au monteur pour le remercier de son travail.

Au bilan de la saison, je termine, pour une fois, avec une paire de roues capable de repartir sur une nouvelle saison. L'investissement en valait la chandelle. Cette jante est disponible en 27.5 et 29 avec 2 finitions: Black sur black (celle testée) et gris sur black. On les retrouve en montage complet avec moyeux Reverse sur leur site ou à l'unité.Je me les suis procuré  auprès du distributeur de la marque en France, Julien de Cyen Bicycles. Un mec vraiment sympa, à l'écoute de ses clients et d'une grande efficacité.

Pour qui ?

Tous les enduristes qui cherchent à monter une roue solide qui amènera de la précision dans leur pilotage. Les amateurs de bikepark
9/10
Rigidité latérale
Solidité des cercles
Qualité des têtes de rayons
Facilité de montage du pneu
Résistance aux plats
Qualité du moyeu
Rapport qualité/prix

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