Test Camelbak Mule 2014

N’ayant ni gourde, ni poche à eau, je cherchais un sac à dos me permettant de transporter toutes mes affaires mais également de boire en roulant. Je me suis donc orienté vers le Camelbak Mule XV, permettant de transporter 3L d’eau. Ce sac me sert aussi bien en randonnée, qu’en VTT ou pour shapper.

Rangement

Le sac a une capacité de 9L de stockage, repartie en divers en poche :

- La poche contre le dos contient la poche à eau, j’y range aussi mon smartphone

- La petite proche sur le dessus permet de mettre quelques pièces ainsi que mes clés de voiture et de maison

- La grande poche dessous, on peut ranger presque tout : vêtements, GoPro, masque, chambre à air, etc

- La poche qui tient avec deux sangles permet de ranger la nourriture (barres de céréales, sandwich)

- La poche tout devant dispose de petit compartiment pour ranger tous les outils

Il dispose aussi d’une attache pour les casques jets et l’on peut porter un casque intégral.

En fonction du volume d’affaires transportées, on peut tirer plus ou moins sur les sangles latérales afin que le sac ne fasse pas un gros ballon et ne se prenne pas dans les branches.

Pour shapper, l’attache du casque intégral permet sans soucis de porter une élagueuse, et le compartiment principal est assez grand pour y ranger une lime, une clé à bougie, et deux bouteilles de 1.5L d’huile et d’essence ! En se débrouillant, en plus de la tronçonneuse j’ai réussi à mettre une cisaille, une machette, un râteau et une pelle, le tout fixé sur le sac. Pratique pour aller bosser tout seul loin de la voiture !

Essayage

Lorsque l’on met le sac sur le dos, vide, on se rend compte qu’il est léger. Cependant avec l’équipement standard (2L d’eau + outils + nourriture + réparation), on arrive vite à 4kg. Au niveau des sangles pour ajuster, rien à lui reprocher, même avec mon petit gabarit j’arrive à faire en sorte qu’il tienne bien sur le dos.

Sur le terrain

En pratique, le sac ne bouge pas ou peu sur le terrain. Les seuls problèmes que j’ai eu se sont produits lors de réceptions de sauts à plat où le sac est remonté taper le casque intégral. J’ai constaté également des douleurs au dos lorsque je pédalais longtemps avec le sac chargé, mais c’est propre à chacun, donc j’ai rajouté une gourde et de quoi fixer la chambre à air et les cartouches CO2 sur le cadre pour délester le dos. Il faut faire attention pour les grands lorsque l’on évite des obstacles, le sac peut facilement se prendre dans un arbre.

Pour les points positifs, le sac est confortable, on ne le sent pas vraiment (sauf les jours ou l’on a mal au dos), les mousses dans le dos sont ingénieuses afin de limiter la transpiration, même si avec la dorsale en plus sac j’ai encore l’impression de moins transpirer. Ce qui est vraiment pratique c’est qu’avec les compartiments on a tout facilement à portée de main.

Le sac est très solide, je n’ai réussi à lui mettre qu’un tout petit accroc sur la poche du devant en accrochant du grillage. Il est également déperlant, donc à moins d’un gros orage les affaires ne prennent pas ou peu l’eau.

Poche à eau

J’ai ce sac depuis plusieurs années maintenant, et je suis très content de la poche à eau. Le volume de 3L va bien en randonnée pédestre. Pour ce qui est du VTT, je préfère prendre un peu moins et re-remplir en cours de route.Elle est facilement accessible et il est aisé de la remplir ou de la sortir.

La poche ne sent pas et l’eau n’a pas un goût de plastique. Je la lave 2 fois par an avec des pastilles destinées à laver les biberons.

Toutefois, cela fait maintenant 6 mois que la tétine est fissurée, donc si je ne la ferme pas elle se vide sur le short en roulant. De la même manière, depuis un an si je démonte le tuyau de la poche j’ai de grandes difficultés à le remettre. Mais de mon point de vue cela reste une usure normale.

Conclusion

Pour conclure, ce sac à dos saura vous satisfaire, que ce soit pour de la randonnée, pour shapper, ou pour une pratique AM/Enduro, le tout dans un budget raisonnable vu la résistance