Test SCHWALBE Hans Dampf 2018

11 tests SCHWALBE Hans Dampf.

Donnez-nous votre avis !
Note moyenne : 7,9/10
backdoor63

Un pneu polyvalent

Avis sélectionné
Profil du testeur : 25 ans | m | Clermont-Ferrand
Acheté : 60€ en ligne
Conditions du test : Terre meuble, boue, neige, racines.
Cet avis matos a été rédigé à la suite du programme de Tests Privés de 26in permettant à nos lecteurs de recevoir gratuitement (et de garder) du matériel afin de les torturer sur le terrain.
SCHWALBE - Magic Mary et Hans Dampf

Points forts

- Grip
- Polyvalence
- Maintient et stabilité en appui

Points faibles

- Débourrage
- Rendement
- Poids

Il sera ici question du Schwalbe Hans Dampf en 27.5 x 2.35 et son nom à rallonge Evo Supergravity Snakeskin Tubeless Easy ADDIX soft, en montage arrière.

(Désolé pour l’introduction presque identique au test du Magic Mary : http://www.26in.fr/tests/pneu/schwalbe/magic-mary/2017_1958.html)

Nouveauté au sein de la marque germanique Schwalbe, la gomme ADDIX remplace les habituelles Vertstar, Pacestar et Trailstar. Cette nouvelle gamme propose différentes densités de gomme : Speed, Speedgrip, Soft et Ultrasoft, du plus rigide, roulant et robuste au plus souple, adhérant et fragile. Il sera ici question de la gomme « Soft », remplaçante de la « Trailstar » et qui offrirait, selon le site de la marque allemande, un meilleur rendement, amorti, ainsi qu’une meilleure longévité et adhérence que la gamme précédente. Visuellement, on remarque la ligne continue sur le profil du pneu représentant le type de gomme, ici orange pour la Soft.

Comme à l’accoutumé, les pneus Schwalbe offrent un gros ballon et le 2.35 (60 – 584) me semble largement suffisant pour ma pratique allant du all-mountain à la descente, monté sur un Canyon Spectral et roues DT Swiss Spline 1700 M (22.5 mm de large en interne). Donné à 1065g officiellement, je l’ai pourtant pesé à 1214g sur ma balance pourtant fiable (voir photo). Je pense quand même à une erreur de mon côté, la différence me paraît trop importante. Il se situe dans les deux cas dans la moyenne haute des pneus de ce secteur.

Le montage :

Le pneu n’a pas de sens de rotation, inutile donc de chercher pendant de longues minutes une quelconque flèche sur le flanc du pneu… Le montage du pneu en tubeless s’est bien déroulé même si le pneu est relativement rigide, surtout au niveau des flancs. J’ai fait varier la pression entre 1.3 et 1.7 bars sur mes différentes sorties tests, sur des terrains peu caillouteux, composés principalement de terre meuble, de boue et de racines. Le pneu est associé à l’avant avec le Magic Mary en même section et gomme.

Sur le terrain :

Mon terrain est donc en ce moment essentiellement de la terre meuble, de la boue, de la neige et des racines.
Ayant roulé l’ancienne version en Tubeless Easy Souple Snakeskin Trailstar et 795g, la première différence frappante fût le poids plus conséquent. Le pneu m’est apparu en effet bien plus rigide au toucher, au niveau des flancs en particulier. Mais c’est également marquant en action, puisque le pneu se maintient mieux dans les appuis et se déforme nettement moins. On ressent une certaine stabilité et une meilleure précision que son petit frère plus léger. Au niveau de la carcasse, ce modèle-ci me paraît bien plus résistant aux déchirures et crevaisons. À voir sur le long terme.

Le pneu tracte très bien en montée et est à l’aise sur tous les terrains, à l’exception de la terre grasse. En effet, le pneu a toujours des difficultés à débourrer, du fait de ses pavés rapprochés. Le grip sur l’angle est remarquable et le pneu freine le vélo correctement, pour un pneu en montage arrière. Il n’est logiquement pas aussi performant au freinage qu’un Magic Mary en montage arrière par exemple. Malgré l’adhérence plus que satisfaisante, il est tout de même facile de faire partir la roue arrière et de positionner le vélo comme on le souhaite. Le compromis entre grip et positionnement du vélo est parfait.

À l’inverse, le rendement est perfectible, le profil du pneu et son poids ne facilite pas les choses. Il est nettement moins performant que le High Roller 2 sur ce segment-là, par exemple. Ce n’est pas un pneu que je conseillerais à l’avant, pour avoir testé l’ancienne version en frontal. J’ai trouvé la précision aléatoire et le grip également hasardeux.

Conclusion :

Tout comme la Magic Mary, le Hans Dampf est un pneu plaisir où le pilotage prend le pas sur le poids et le rendement. Ce modèle-ci en Supergravity me paraît pour l’instant bien plus adapté à l’enduro que son confrère plus léger à 795g. Il offre un bon maintient dans les appuis, une certaine précision et une stabilité évidente. L’adhérence notamment sur l’angle est excellente. Seules ombres au tableau, le poids et le rendement qui peuvent rendre ce pneu difficile à traîner selon le programme et le niveau du pratiquant et le débourrage difficile en condition boueuse.

Ce pneu se marie très bien avec le Magic Mary à l’avant, puisqu'ils ont je trouve un comportement similaire au niveau du grip sur l’angle et de l’adhérence en général. Ce sont des pneus qui en effet glissent mais se rattrapent facilement et qui se complémentent. Une section en 2.25 à l'arrière pourrait suffire pour une pratique all mountain / enduro, selon le programme. À voir également en fonction de la robustesse du pneu, mais une gomme Speedgrip pourrait être plus durable et indiquée pour un montage arrière, en particulier sur terrain abrasif. une mise à jour du test sera effectuée au cours des prochains mois pour juger en particulier la résistance au crevaison et la durabilité de la gomme.

Pour qui ?

Aux "enduristes" cherchant un pneu arrière polyvalent, performant et à priori résistant au détriment du rendement et du poids.
8/10
Facilité de montage
Durabilité de la gomme
Résistance aux pincements
Rendement
Accroche
Rapport qualité/prix

Commentaires

Aucun commentaire

Laissez votre commentaire Connectez-vous pour laisser un commentaire