Test Transition Patrol 3 2015

Voila maintenant 2 ans que ce Patrol est mon fidèle destrier. 2 années de recul donc pour donner mon point de vu sur cette machine qui a tout pour plaire.

Quand on choisit un vélo, la première chose qu'on regarde c'est l'esthétique justement. On veut quelque chose qui attire l'oeil et qui plait. C'est bien normal. Dans le cas du patrol, on est dans un domaine qui touche la perfection (en toute subjectivité). La marque a su développer un cadre d'une beauté exemplaire. Et ce notamment grâce à la pureté des lignes. Rien de superflux, que ce qui est nécessaire: des tubes biens assemblés, un slopping très prononcé, un 4bar linkage simpliste et surtout pas d'artifices extraordinaires. Juste un vélo fait pour envoyer.

Ce fameux cadre développe 155mm de débattement arrière et tolère des fourches de 170mm. De quoi voire venir bien au-delà du domaine de l'enduro propre dit. Le reach reste dans une moyenne basse avec 430mm en taille M, ce qui ne nuit pas cependant à l'équilibre du vélo du fait de l’empattement rallongé par l'angle avant très prononcé: 65°. Un des rare vélo à proposer ça en 2015, faut le noter.

A l'usage il en sort une position de pilotage plutôt confortable. Le vélo monte bien au train, main ne sera jamais une fusée. Le montage d'origine est d'ailleurs très costaud, et une paire de roue light rendra le pédalage plus agréable et plus efficace. Dans mon cas j'ai monté un paire d'AMC all-mountain. C'est top. Même s'il en est capable, le patrol n'aura pas vocation à faire 50km et 3000m de D+ dans la journée. Son job c'est de vous faire rejoindre le départ des spéciales et de tirer vos lèvres jusqu'aux oreilles quand la pente penche dans le bon sens. 

Une machine à plaisir on vous dit! Ce vélo c'est l'Amérique. Tu poses tes fesses, tu débranches et c'est partit. Un vélo qui ne fait pas réfléchir, un jouet pour grands enfants. La position fait qu'on le place ou on veut, les suspensions encaissent grave et le ride devient un pur bonheur. 

J'aimerai pouvoir trouver un point négatif, mais je j'ai du mal. Le seul bémol, à la limite c'est les disponibilités. C'est plutôt coton de trouver un revendeur près de chez soi et donc d'essayer le vélo...