Test Mavic crossride 2018

5 tests Mavic crossride.

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Note moyenne : 8,8/10
konamatt

La Banane Savoyarde !

Avis sélectionné
Profil du testeur : 35 ans | 1,82m | 75kg | Avancé | Bellaing
Acheté : 50€ en ligne
Conditions du test : Toutes conditions

Points forts

Ne bouge pas même chargée
Accessibilité et maintien du bidon
Rangements bien pensés
Confortable
Solidité
Possibilité de mettre un bidon de 750 mL

Points faibles

Les très grands téléphones ne rentreront pas dans l’emplacement dédié
Peut–être peu pratique pour les gauchers…

Pourquoi une banane ?

Comme beaucoup d’entre nous j’ai voulu tester le vélo sans sac à dos. Sur mon vélo pas de fixation pour un porte bidon donc je me suis dirigé vers les bananes équipées d’un système d’hydratation. A l’époque, il a deux ans, j’avais repéré trois modèles. La Dakine Hot Laps 2L, la Palos de Camelback et la Mavic Crossride. Deux façons bien différentes de concevoir la banane vélo. D’un côté la vision Dakine et Mavic qui proposent une petite contenance de stockage et un bidon pour l’hydratation. De l’autre côté une banane plus volumineuse contenant une poche à eau chez Camelback. Les avis positifs et l’envie de simplicité m’ont fait choisir la solution Mavic

Attention l’abandon du sac à dos nécessite le port d’une dorsale pour garder le dos protégé !

Le stockage

Le passage d’un sac à dos à une banane nécessite quelques concessions sur ce qui est indispensable et ce qui ne l’est plus… Passant d’un Camelback Mule (9 litres + 3 litres poche à eau) à la Mavic Crossride (pas beaucoup de litres + bidon de 600 mL) il faut faire des choix !! Heureusement la Crossride est bien conçue. Explications :

Le volume de stockage est divisé en cinq zones (voir photos) :

1- Une grande poche zippée horizontale accessoirisée par deux poches filet et un crochet. J’y stocke mon téléphone, un multi-outils, mes clés de voitures, une chambre à air compact Tubolito (ça passe aussi avec une chambre à air normale si elle est bien pliée), des colliers rilsan

2- L’emplacement pour le bidon mavic

3- Une poche verticale ouverte idéale pour une mini pompe (20 cm max)

4- Une poche zippée verticale dans laquelle je range les démontes pneus, un petit dérive chaine et la pince Wolftooth Masterlink qui sert de rangement pour les attaches rapide, de démontes obus et de pinces pour l’ouverture ou la fermeture d’un attache rapide

5- Un filet ouvert parfait pour une barre de céréale

Alors finalement qu’est-ce que j’emportais avant dans mon sac à dos et qui ne fait dorénavant plus partie des « indispensables » ?

- La pompe haute pression : les check de pression je les fais en préparant le vélo plutôt que à l’arrache en arrivant sur le terrain juste avant de rouler

- Les barres de céréales en rab’ et autres compotes en gourde : maintenant je prends une ou deux barres et basta. De toutes façon c’est suffisant pour la sortie classique hebdomadaire puisque le reste du temps je ne mangeais pas les autres barres ou alors en fin de sortie par gourmandise. Et jusque-là tout va bien je ne suis pas tombé en hypoglycémie !

- Une deuxième chambre à air : vu que je roule en carcasses renforcées quitte à prendre un peu de poids pour éviter les ennuis de crevaison trop fréquente je n’ai jamais utilisé la deuxième chambre à air sur mes terrains habituels. Je touche du bois pour le moment ça passe… !

- Un gros multi-outil (26 outils !) avec dérive chaine intégré et tout le toutim : alors celui-là je le garde pour les sorties type longues rando quand on ne sait pas exactement où l’on va et/ou un peu à l’écart de tout. De toute façon pour ce genre de sortie je reprends mon sac à dos !

- Le coupe-vent / veste de pluie : à la mi saison (début de printemps ou fin d’automne) généralement je pars avec le coupe-vent sur le dos car il fait un peu frisquet en début de sortie puis avec l’arrivée du soleil je l’enlève. Donc avant il finissait dans mon sac à dos et je n’avais pas trop le choix car il s’agissait d’un coupe-vent assez volumineux avec capuche et multiple poche, plutôt dédié à la marche à la base. Depuis j’ai investie dans un coupe-vent léger (pas forcément plus cher d’ailleurs !) qui, une fois compacté, prends très peu de place. Du coup soit je le range dans une poche du gilet de ma dorsale (voir test ici), soit je le bloque dans le passant de la banane sur le côté. Il ne bouge pas et ne me gêne pas pour pédaler.

Qu’est-ce qu’on boit ?

La Mavic Crossride est vendue avec un bidon de 600 mL de forme triangulaire. La forme particulière est idéale pour facilement remettre le bidon à sa place sans regarder. Les côtés « plats » permettent au bidon de glisser le long de la banane et de venir se « clipser » dans son emplacement. C’est difficile à expliquer mais ça marche vraiment bien ! La contenance de 600 mL pourra sembler un peu juste en fonction du type de sortie. Heureusement il est possible d’utiliser un bidon classique de 750 mL pour les sorties un peu plus longues ou par temps très chaud.

Sur le terrain

Une fois chargée la banane se fixe à votre taille grâce à une large sangle et un gros clip bien costaud. On tire sur la sangle pour ajuster et voilà c’est fini. Et ça ne bouge plus !! Génial ! Les panneaux de mousses à l’arrière sont confortables, il n’y a pas de point de pression même lorsque la ceinture est bien serrée.

Au début quand on marche avec, la sensation est un peu étrange car avec sa forme triangulaire la banane descend un peu sur les fesses. Mais heureusement une fois en selle on ne la sent plus. L’avantage de ce type de format « compact » associé à une sangle de qualité c’est que ça ne ballotte pas donc il n’y a pas de gêne en roulant. Le seul truc que l’on sent légèrement c’est l’eau qui bouge dans le bidon quand il est à moitié plein mais bon ça le fait aussi avec une poche à eau donc pas de quoi s’inquiéter.

Les épaules soulagées et le dos libéré on s’habitue très rapidement à rouler sans sac à dos. Si bien qu’il sera ensuite difficile de revenir en arrière tellement c’est agréable !

L’accès au bidon se fait très facilement en roulant car le logement est semi rigide, il est donc facile de prendre et de remettre le bidon. Je ne l’ai jamais fait tomber alors qu’on agit à l’aveugle. Le bidon est suffisamment souple pour que l’hydratation ne pose pas de problème. La seule chose qui pourra en gêner certains c’est que par construction le logement du bidon est orienté pour être attrapé avec la main droite. Personnellement même si je suis gaucher cela ne m’a pas gêné mais peut être qu’un pur gaucher pourrait trouver ça gênant…

Le filet ouvert (aussi côté droit) est également accessible en roulant pour attraper la barre de céréale. Ce filet étant élastique il permet un bon maintien de la barre même si elle dépasse et peut servir de poubelle une fois que vous avez fini de manger.

Les autres poches sont accessibles à l’arrêt. Il suffit de faire tourner la banane autour de votre taille et tout est à portée de main

Utilisée lors de toutes mes sorties hebdomadaire et sur quelques courses d’enduro je n’ai jamais perdu le bidon ni quoi que ce soit même après une petite chute. Bon en cas de grosse gamelle il sera quand même plus prudent de vérifier que vous n’avez rien perdu avant de repartir…

La durabilité

Après deux ans de bons et loyaux services la banane est encore en très bon état. Je la rince et je la brosse après les sorties boueuses et à part quelques traces de terres qui sont restées elle semble presque neuve. Les tissus, la sangle et les fermetures n’ont pas bougés. Le bidon est toujours fonctionnel, le plastique n’a pas durci et pas de fuite. Le « clipsage » du bidon dans son logement est toujours aussi efficace. Bref que du bon de ce côté-là !

Conclusion

Entièrement satisfait car au final cette banane avec stockage et hydratation minimaliste correspond à 90% de mes sorties. Et quel plaisir de rouler avec le dos libéré !

Pour qui ?

Pour tous ceux qui souhaitent rouler sans sac sur les petites et moyennes sorties

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